On a tous compris que la stratégie politique de Mélenchon repose sur la bordélisation et la conflictualisation permanentes.
Mélenchon et ses marionnettes font tout ce qui est possible pour attiser les antagonismes au sein de notre société française dans le but de la déstabiliser et de créer les conditions de la révolution bolivarienne qu'il appelle de ses vœux.
Pour diviser le peuple, Mélenchon joue sur les basses pulsions.
Il stigmatise les riches pour complaire aux losers qui palpent des alloques en dormant, il cajole l'électorat communautariste maghrébin en dénonçant le colonialisme de Grand-Papa, et il hurle au racisme des français qui aiment la France.
Pour faire court, Mélenchon est opposé à l'Algérie française mais il ne dirait pas non à une France algérienne.
Après, reste à savoir si cette stratégie peut permettre à Mélenchon d'accéder au pouvoir par les urnes, ou même en s'en passant.
On verra bien quand on connaitra les résultats de l'élection européenne du 9 juin, mais en attendant Glucksmann se frotte les mains quand il lit les sondages.
Si d'aventure LFI était devancée par le PS et les écolos aux élections européennes, ce sera une humiliation collective pour Mélenchon et ses adorateurs.