hubert
Macron n’est pas un homme politique et il ne le sera jamais, dans le sens où il ne se mettra jamais au service des Français, et ne défendra jamais les interêts de la France.
L’opportunité pour cet arriviste, en 2017, a été que la gauche et la droite traditionnelles se sont sabordées, et sur ces ruines-là, il a été élu.
Il n’a pas tenu compte d’avoir accédé à la charge suprême, par défaut.
Idem pour cette seconde élection.
Force a été de constater en son for intérieur, qu'il n’a pas les épaules d’un petit satrape. Ce qu’il a tenté d’être durant les premiers temps de sa présidence au titre de triomphateur prétendu absolu d’une république galvaudée par un ancien monde de politicards détournés de la fonction représentative pour laquelle les Français les avaient élus, des décennies durant.
Il a voulu cliver sciemment avec le mépris qu’on lui a connu, la fine fleur d’une caste de bégueules encravatés CSP+ et une population de pouilleux, indigne à ses yeux, d’être nourrie par une classe autoproclamée dominante et triomphaliste.
Grand moment de solitude pour ce pseudo deus ex machina descendu en catastrophe des cintres de son Olympe
en carton-pâte.
La populace, elle, étant montée à Paris. Sur les Champs-Elysées.
Parisianisme élitaire, nombril d’un entre soi arrogant contre une France périphérique, trou du cul d’un monde déconsidéré...
Un épisode crucial pour sa gouvernance prépotente et un moment de bascule pour son ego surdimensionné.
Depuis il donne encore le change quant à la verticalité dont il veut toujours faire montre, mais plus personne n’est dupe du vide de sa pensée politique.
Il fait juste croire aujourd’hui qu’il se serait rangé du côté du peuple, d’autant qu’au parlement, il n’a plus la majorité absolue.
Mais comme il a compris le vice de nombreux députés de l’opposition, rompus au reniement, il saura en faire craquer quelques-uns pour se satisfaire des petites gloires auxquelles le narcisse qui l’habite s’emploie pour faire partie de la grande Histoire.
Si les polochons volent dans cette chambre bariolée, où à-priori personne ne veut coucher avec personne, en dehors de Lrm qui a besoin d’accointance endogamique, avec Lr peut-être, il pourra se décerner l’auréole de celui qui aime désormais le consensus.
En signifiant à ses adversaires ce qu’eux peuvent faire pour lui, il se défaussera de toute responsabilité lorsqu’il devra oeuvrer en faveur d’une société fracturée par ses bons soins, et dont le parlement, aujourd’hui, est juste la photo.
Mais selon le voeu de certains zélotes, si Macron décidait de s’exiler avant le terme de son mandat, il m’étonnerait qu’il emporte dans ses bagages ceux qui ont voulu s’inspirer d’un prétendu démiurge pour exister à travers un type qui n’a aimé que lui-même...