[supprimé] il continue d'être très généreux en distribuant des milliards que la France emprunte sur les marchés. Tu crois que la rallonge qu'il vient de filer aux profs pour les calmer il les a pris sur ses deniers ?
C'est le président du quoi-qu'il-en-coûte, ne pas l'oublier.
Il ne peut gérer que de cette manière...La méthode reste l’unique opportunité de le voir « régner » à coups de boutoir, si ce n’est que cette technique de management est la seule que Macron ait trouvé pour asseoir ce qu’il prétend détenir légalement . Son « autorité présidentielle »...
Mais comme sa vision personnelle de la chefferie vient parasiter le sens de la fonction suprême grâce à laquelle il se croit investi de toutes les privautés, il accepte l’augure de la contre-partie pécuniaire afin de calmer la détestation populaire à son endroit, et le charivari franco-français en passe, peut-être, de dépasser les bornes de la désobéissance civique bon enfant. Le bruit des casseroles ?
La morgue de Macron n’est pas feinte. Tout comme la colère des Français.
Et la mise en scène relevant plutôt d’un mépris de classe pour l’un, et consécutivement d’un affront fait à l’autre, ce spectacle du désordre ambiant pourra se poursuivre si les deux parties veulent seulement ne pas perdre de vue les avantages que ce jeu de mimiques démocratiques leur propose respectivement en terme de légitimités politique et sociale.
Finalement, c’est du gagnant/gagnant.
Macron ne reste un souverain chez lui que s’il paie la note salée des primes à une citoyenneté contrainte au respect de la solidarité nationale et des intérêts corporatifs dont le lien étroit est conditionné à la confiance que les marchés financiers ont de la dette française.
Et le passage forcé aux 64 ans en est l’illustration parfaite...
La finance est d'ores et déjà rassurée quant à la dégradation du ratio de solvabilité de l’état français, et l’effet de levier de l’endettement, en dépit des milliards supplémentaires qui obèreront davantage la société en 2027, facilite le ruissellement artificiel affecté au combat contre la précarité sociale et en faveur de la revalorisation du travail sans chercher ailleurs d’autre mécanisme de production de richesse nationale plus pertinent.
Cet état est condamné à acquérir, au jour le jour, de l’argent magique avec toujours un minimum de fonds propres .
Sans compter la démagogie de circonstance sortie du chapeau de l’illusionniste qui a décidé de faire cadeau de points aux automobilistes pris en flagrant délit de petits excès de vitesse...
Le cynisme étant, de part et d’autre, devenu une seconde nature pour faire valoir ses prétentions à exister dès lors qu’un échange de bons procédés délimitent le rapport de force entre celui qui détient les clés de l'éxécutif et de concitoyens susceptibles de le fragiliser, voire de lui confisquer son pouvoir.
L’illusion de la toute-puissance présidentielle et la fantasmagorie de la souveraineté populaire...Sachant que nul n’est plus dupe de cette bouffonnade...
On ne prête qu’aux riches ?...
Alors, pourquoi en être sevré puisque, de toute manière, ce cycle de l’endettement initié par Macron, compte tenu de sa politique de la demande, ne pourra qu’augmenter davantage le découvert astronomique dont le pays est comptable.
La dette est passive....Comme la France, s’agissant de son futur.
Et ses projets pour les 4 années à venir ? La nation est en chantier...comme une litote pour montrer la photo d’un désordre assumé où chacun devient responsable de son destin...
Demain, il fera jour...Mais pour l’instant, il suffit de rester dans la performativité et les mensonges pour se flatter d’avoir voulu semer la ruine chez les prétendus ennemis du progressisme dans un pays qu’un nouveau monde se targuait de repeindre aux couleurs de la concorde nationale.
Conséquence de cette course à l’échalote entre le roitelet et les Gaulois réfractaires ?...Les extrêmes ont une meilleure audience, et recueillent aujourd'hui les faveurs des Français.