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En fait ton programme, c’est l’autogestion à l’usage des enfants de douze ans et des individus qui n’ont rien compris à la vie des entreprises.
Tu dis, entre autres considérations irréalistes : « Si on arrêter de virer à tout bout de champs ses employés (sic) ».
À t’en croire, licencier son personnel est un jeu de société pour un employeur. Je crains que tu n’aies qu’une vue très approximative du Code du travail et de la vie des entreprises et des obligations qui s’imposent au patronat.
Tu dis également : -« … si les salaire serait plus élevé et donc plus attrayant,
Si le patronat fait la pluie et le beau temps dans l’entreprise, c’est simplement parce que les établissements et les outils de production appartiennent audit patronat. Et il est délicat de toucher au droit de propriété. L’on peut considérer que ce droit de propriété est immoral et abusif. Mais dans ce cas, il nous reste la vie des populations cannibales d’il y a un million d’années. Ce serait mieux ? L’on peut imaginer un socialisme à « visage humain », mais il reste à l’inventer, et surtout à l’imposer. Ce qui par essence est une atteinte au droit de propriété.
Si tu mets ensemble les employés d’une entreprise, crois-tu que la « sagesse » qui émanerait de cet aéropage serait capable de réunir tous les avis et d’imposer les meilleurs ? Plaisanterie, camarade ! Si tu as dix salariés, tu recueilleras quinze avis différents. Décisions prises à l’AK 47 ou au Tavor T 21 ?
Quant à ton exemple de partage équitable des bénéfices, tu aurais certainement moralement raison sur le fond. Mais sûrement pas sur la forme. Un seul exemple réel de cet « arrangement » s’est produit sur la planète et a tenu plus d’un siècle. Les kibboutzim israéliens. Mais ils ne s’adressent qu’à des volontaires conscients de la substance du jeu auquel ils jouent. Ce qui exclue d’office les neuf dixièmes de la population, occidentale ou orientale.