Le ministre allemand de l’Économie a déploré mercredi les tarifs pratiqués par les pays «amis» de l’Allemagne, États-Unis en tête, pour fournir le gaz. Berlin estime payer le gaz à des prix «astronomiques»
https://www.lematin.ch/story/berlin-estime-payer-le-gaz-a-des-prix-astronomiques-638309211518
Et ce n'est pas tout ... surprise !
Les Américains voudraient obtenir un soutien à long terme pour l'Ukraine.
Les États-Unis ont présenté à leurs alliés un plan à long terme de financement civil, c'est-à-dire non pas pour les dépenses militaires, mais pour le fonctionnement des infrastructures, de la santé et de l'éducation, selon un article de Bloomberg paru dimanche. Selon le plan, les États-Unis s'engagent à fournir une aide d'une valeur de 1,5 milliard de dollars par mois, mais demandent également un soutien du même montant à leurs alliés européens.
L'article poursuit: selon les calculs du Fonds monétaire international,
l'Ukraine aurait besoin de 5 milliards de dollars par mois
pour l'exécution des tâches de base de l'État et le fonctionnement de l'économie - or, selon le ministre des Finances Serhii Martchenko, seuls 2 milliards de dollars d'aide ont été versés dans les caisses de l'État ukrainien en septembre après les 4,7 milliards d'août, écrit l'article.
Selon les sources gouvernementales de Bloomberg, l'administration Biden fait pression pour que l'Union européenne respecte ses engagements de manière plus décidée (les subventions effectivement versées sont inférieures de plusieurs milliards aux montants promis). L'UE a décidé de 9 milliards d'euros d'aide cet été, mais le mode de versement de 3 milliards est toujours en débat, 5 milliards sont en cours de versement, et seul 1 milliard a été effectivement versé.
Outre les nouvelles sanctions, l'ordre du jour du sommet de l'UE qui se tiendra en République tchèque début octobre prévoit que en 2023, l'UE alloue à l'Ukraine un total de 38 milliards de dollars pris sur le budget communautaire.
S'adressant à Bloomberg, certains diplomates de l'UE se sont dits "horriblement frustrés" par la lenteur du processus décisionnel de l'UE, et ont affirmé qu'avec l'approche de l'hiver et l'augmentation des signes tangibles de la crise énergétique, "certains États membres" ont commencé à reporter encore plus la prise de décision sur les questions controversées.