cheshire-cat L'étude porte uniquement sur des personnes infectées, vaccinées ou non, ce dont on ne peut déduire de généralités sur les vaccinés.
D'abord, merci pour le lien. Merci ensuite pour le rappel de votre argumentaire également (que j'imaginais plus dense ou sourcé, et donc avoir loupé).
Votre argumentaire est faux, ou trop simple.
En effet, un vaccin n'empêche jamais une infection (ce que fait dans une certaine mesure un masque ou des gestes d'hygiène).
Les vaccinés ont ainsi autant de risques d'être infectés que les autres, sur ce seul critère.
Le vaccin, pour rappel, ne fait que créer une réponse immunitaire spécifique à des antigènes (dont au moins un ciblé), permettant de gérer l'infection pour empêcher la maladie et dans des heureux cas également l'excrétion de l'antigène.
Des critiques semblent cependant bien pouvoir être formulées quand à cette étude, ou au moins des questions posées après lecture de sa conclusion :
-Se pose la question en effet de la représentativité des personnes testées classées comme vaccinées ET non-vaccinées : pourquoi ces personnes ont été amenées à se faire tester (les 4/5eme de chaque groupe avec une forme symptomatique), pourquoi l'étude a retenue ces personnes ?
-La methode retenue pour évaluer les charges virales semble trop grossière pour en tirer une conclusion précise. A voir dans le détail des données si les comparaisons sont plus précises, mais alors plus prompts à erreurs.
-Le nombre de cas étudié est (comme souvent) faible, pour partie expliqué. On pourrait cependant attendre du labo usité qu'il disposât de plus de données. Quels autres facteurs ont été retenus pour ne garder qu'un si faible chiffre ? La conclusion est bien discrète sur ce point.
-il n'est pas fait mention des situations des patients testés comme exclusions de particularismes prompts à fausser la comparaison. Fâcheux considérant les connaissances des facteurs de risques. Si les vaccinés retenus ont 40 ans de plus plus en moyenne que les non-vaccinés retenu ... bref, ces infos manquent quand d'autres de même nature concernant les différences possibles de méthodologie sont données.
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Vous devenez désespérant sur ce sujet cheshire-cat. Vous nous habituez normalement à la raison ; mais à vous lire ici, on croirait que vous confondez infectés, testés positifs et malades, vous entêtant dans cette erreur au moyen d'une ironnie, me semble-t-il, ici contre-productive.
Peut-être pouvez-vous balayer cette croyance...