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Alors que Xavier Bertrand a décidé de passer en force, d'autres personnalités de droite refusent ce fait accompli et veulent un autre mode de désignation, pourquoi pas une primaire ?
Un sondage a-t-il vocation à dicter la désignation d’un candidat à une élection ? Voilà le débat qui anime la droite depuis un mois, ravivé par la publication le 5 juillet d’une tribune dans Le Figaro, signée par quatre ténors de la droite et du centre, réclamant l’organisation d’une primaire ouverte. Une façon de répondre à Christian Jacob, patron du parti Les Républicains (LR), qui a commandé en juin à l’IFOP deux enquêtes d’opinion de large ampleur pour jauger la meilleure candidature « naturelle ».
Les primaires ont une mauvaise réputation depuis la dernière présidentielle, les candidat en étant issus s'étant fait rétamer.
Toutefois, si la primaire de la gauche a été impuissante à en recoller les morceaux, la primaire de la droite avait bien fonctionné : après certes un vif débat, la droite était en ordre de marche derrière son champion. La primaire ne fut pour rien dans ce qui s'en est suivi.