690 Dans la démarche récente de Macron et de son gouvernement il y a quelque chose d'inhabituel.
D'habitude ils utilisent la technique du cliquet (on ne peut pas revenir en arrière) et de la grenouille (qui se laisse cuire parce que l'eau chauffe progressivement).
En gros, ils y vont très progressivement pour passer en dessous de seuil d'alerte des gens (leur réflexion c'est d'accepter parce que ce n'est que ......)
Là on est dans le grand coup de bambou, avec le pass-sanitaire: accès des hôpitaux interdits au non-vaccinés, licenciement en cas de non présentation du pass pour toutes les professions, volonté de vacciner les enfants, les femmes enceintes.
Pourquoi changent-ils de technique alors que celle-ci fonctionne bien et a fait ses preuves (construction européenne avec dépossession progressive de la souveraineté des états).
Je trouve ceci intéressant.
C'est une question très intéressante. Moi-même je n'arrête pas d'y penser.
D'habitude le régime ne fait rien sans avoir la certitude que ses actes ne déclenchent pas de réaction populaire d'envergure. Cette fois ils ont agi avec une brutalité qui contraste avec leur méthodologie habituelle, laquelle ressemble effectivement à la méthode des petits-pas qu'on voit à l'oeuvre depuis plus de 60 ans dans le cadre de la construction européenne.
Alors pourquoi ce revirement ?
Selon moi la macronie a la certitude que ses mesures liberticides n'entraineront pas de réaction populaire de nature à déstabiliser le plan; Sondages précis mis à la disposition de l'executif, rapports détaillés des renseignements généraux, etc... Des données mises à la disposition des cadres du régime leur donnant l'assurance que dans leur globalité, les Français sont "murs" pour une mesure de contrôle sociale telle que le pass sanitaire. Ils partent du principe, données à l'appui, que ces mesures n'entraineront que quelques manifestations, un boycott temporaire et limité des lieux concernés, mais que le peuple finira par s'y plier en maugréant.
Le volet très inquiétant de l'histoire, c'est le silence de mort des grands syndicats. Eux qui sont si prompts à dénoncer le moindre début de commencement d'atteinte au code du travail, sont pratiquement muets devant la possibilité de licencier un salarié du fait de son statut vaccinal. Il se passe quelque chose d'inhabituel en coulisses.