Bien sur que la société se rend coupable de séquestration dans le cas d'un innocent, mais le "délit" est moins grave car il peut être "réparé", c'est donc plus facile à assumer pour la société.
Dans ce cas nous ne sommes plus dans le cadre de la morale de l'état de droit, mais de l'irréversibilité, donc du regret, donc de la culpabilité de soi, et donc de l'émotion.
(Je cherche un peu la petite bête, mais c'est pour éviter que l'increvable débat sur la peine de mort ne tourne en boucle sur des arguments très souvent usés et terre à terre ).