Je retranscris, car on ne rigole pas assez, ici.
Vous êtes assis? tenez vous les côtes:
À plusieurs reprises, Trump répète :
"Il n’y a pas moyen que j’aie perdu la Géorgie. Il n’y a pas moyen. Nous avons gagné par des centaines de milliers de voix.”
À un autre moment, il lance :
Le peuple de Géorgie est en colère, le peuple du pays est en colère. Et il n’y a rien de mal à dire, vous savez, euh, que vous avez recalculé.”
Mais Brad Raffensperger, qui maintient tout au long de la conversation la validité des résultats, rejette ses allégations
-Eh bien, monsieur le Président, la difficulté à laquelle vous êtes confronté est que les données que vous avez sont fausses.”_
Menace
Après “près de neuf semaines à lancer des allégations complotistes au sujet de sa défaite”, selon les mots du New York Times, Trump accuse le responsable d’être au courant d’irrégularités et fait planer la menace de poursuites pénales.
Vous savez ce qu’ils ont fait et vous ne le signalez pas. Vous savez, c’est criminel – c’est un délit criminel. Et vous savez, vous ne pouvez pas laisser cela se produire. C’est un grand risque pour toi et pour Ryan (Germany, lui aussi présent lors de l’appel), ton avocat. C’est un gros risque.”
Donald Trump explique aussi à Brad Raffensperger que l’absence d’action d’ici mardi mettrait en danger l’avenir politique de David Perdue et Kelly Loeffler – deux sénateurs républicains dont le sort, lors de la double sénatoriale du 5 janvier en Géorgie, déterminera le contrôle du Sénat américain.
“Ligne rouge vif”
L’appel passé par Trump samedi pourrait “violer les lois de Géorgie et fédérales” sur la fraude électorale, souligne le New York Times dans un autre article. “Ce que Trump a fait lors de ce (coup de fil) pourrait bien être un crime”, écrit de son côté The Atlantic, évoquant un “abus de pouvoir” et estimant que “Trump a franchi une ligne rouge vif”.
Les passages en gras noir sont réservés à la modération.
Veuillez rectifier.
CC
P.S. Merci.