La période historique d'un peuple commence avec l'apparition de l'écriture, mais pour que les historiens en tirent beaucoup de choses, il faut un corpus de documents substantiel, soit que les supports originaux des textes aient subsisté, soit que les texte aient été transmis par des générations de pieux copistes.
L'Egypte ancienne n'est devenue un terrain de jeu pour les historiens qu'après que Champollion eut déchiffré les hiéroglyphes.
Nous sommes tributaires de ce que les anciens ont voulu garder. Les rouleaux de Qumran étaient destinés à être préservés, leurs auteurs ne savaient pas qu'ils ne seraient relus que si longtemps après.Il y a parfois des transmissions involontaires : des tablettes d'argiles ont été cuites lors d'incendie, des vieux papyrus inutiles ont été utilisés pour envelopper des momies, des palimpsestes on révélé des livres perdus. Ces documents complètent l'"histoire officielle".
A part ça, Israël s'est fait envahir par divers empires voisins, je ne sais pas si cela le distingue beaucoup des autres peuples.
Pour en revenir à Jésus, il y a un vaste corpus historique romain, mais il n'est pas étonnant qu'un "agitateur" qui finit crucifié n'aie guère ému les autorités et que sa mémoire n'ait été retenue que par ses disciples.