C'est surtout un excellent exemple de religion à la carte. Le catholique Vatican II estime qu'il n'a plus à être aussi chaste que ses ancêtres. La meilleure médecine à lui conseiller :
http://palimpsestes.fr/textes_philo/tertullien/ornement_femmes.html
http://jesusmarie.free.fr/cyprien_de_carthage_les_avantages_de_la_pudeur.html
http://jesusmarie.free.fr/jean_chrysostome_traite_sur_la_virginite.html
Je préfère diffuser quelques textes que développer moi-même : je me doute bien que mon argumentation ne serait pas très bien reçue, même des "fidèles catholiques". Ce ne sont que des exemples, tant le règlement des mœurs au nom de la tranquillité de l'âme, qui seule permet de se conduire avec justice, donc d'obtenir son salut, que l'on soit un homme ou une femme, est un thème central dans l'Eglise : ils en parlent tous. Ils ne font jamais que rappeler, que pour qu'un homme se conduise bien, il faut que sa raison gouverne ses passions, et que les conditions dans lesquelles il vit lui facilitent la tâche en limitant les tentations ! Il est plus difficile de rester juste à Sodome, que dans la cité chrétienne. Dans le même genre, il y a la condamnation des spectacles. Je vous épargne les arguments théologiques.
Il y a deux écueils dont toute Eglise, ou religion doit se garder. Le premier est la superstition, crainte déréglée de Dieu qui pousse à une soumission, sans reconnaissance comme un bien de la doctrine en question : en un mot, l'esclavage. Le second est l'enthousiasme, pas celui des mystiques, qui concerne plus particulièrement nos contemporains. Au nom d'une charité devenue folle, Dieu devient l'objet d'une relation intime : le Dieu bonne copine, qui n'a plus rien du Seigneur, qui comprend tout, pardonne tout, et son serviteur, le prêtre qui absout plus vite que son ombre. En découle, chez le fidèle, une pratique de plus en plus à la carte de la religion, parce que "l'amour" de Dieu suffit, la seule idée d'union, et comme seule pratique de prier et pleurer tous ensemble, la tendance à l’œcuménisme, car la doctrine : l'orthodoxie et sa conséquence l'orthopraxie, comptent moins que l'union des hommes sous Dieu, même dans la confusion générale ; en résulte une destruction de toute intelligence.
Médecine pour le prêtre, afin qu'il cesse d'être le pasteur guidé par le fidèle, la brebis : lui rappeler ce qu'il est censé connaître bien mieux que moi, Saint Jean Chrysostome par exemple, qui mettait en garde le prêtre contre ce danger d'ailleurs. http://jesusmarie.free.fr/jean_chrysostome_sacerdoce.htm
Il est particulièrement drôle d'entendre le catholique Vatican II expliquer que le musulman a des mœurs trop austères, alors que le chrétien le jugeait jadis comme étant charnel, le contraire ! Et si notre ami disciple de l'Eglise des ânes ou "insensés", nous explique qu'il s'agit d'une vision bien austère des choses, rappelons-lui que les païens, les hérétiques, les philosophes aussi, ont toujours reproché aux chrétiens, puis catholiques, leur ascétisme, de détruire tout plaisir au nom de la vertu, sans pour autant d'ailleurs faire du plaisir le principe du bonheur comme aujourd'hui. Pour le chrétien, le monde est le lieu de l'épreuve : il doit se justifier. Le bonheur ici-bas, est de toute façon fragile, en raison autant du monde, que de la condition humaine ; il pense que le véritable bonheur est après ce monde, pour ceux qui réalisent leur salut, la béatitude.
P.S : je me permets de citer Tertullien comme exemple pour des catholiques, car dans ce texte, il est question de chasteté, vertu qui règle les mœurs, pas de son hérésie.
Inutile de préciser que vous allez hurler à la lecture de ces textes.