vlaams (Je n'ai pas pu lire l'intégralité de l'article)
Déjà, oui. Ensuite en démarrant la lecture de l'article, il y a un renvoi sur un autre article (du même Monde) qui égratigne cette bienpensance responsable de tout un tas de maux de notre société si accueillante dont on mesure les limites depuis 20 ans (par optimisme).
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/10/31/une-centaine-d-universitaires-alertent-sur-l-islamisme-ce-qui-nous-menace-c-est-la-persistance-du-deni_6057989_3232.html
On lit notamment...
Nous, universitaires et chercheurs, ne pouvons que nous accorder avec ce constat de Jean-Michel Blanquer. Qui pourrait nier la gravité de la situation aujourd’hui en France, surtout après le récent attentat de Nice – une situation qui, quoi que prétendent certains, n’épargne pas nos universités ? Les idéologies indigéniste, racialiste et « décoloniale » (transférées des campus nord-américains) y sont bien présentes, nourrissant une haine des « Blancs » et de la France [...]
La réticence de la plupart des universités et des associations de spécialistes universitaires à désigner l’islamisme comme responsable de l’assassinat de Samuel Paty en est une illustration : il n’est question dans leurs communiqués que d’« obscurantisme » ou de « fanatisme ». Alors que le port du voile – parmi d’autres symptômes – se multiplie ces dernières années, il serait temps de nommer les choses et aussi de prendre conscience de la responsabilité, dans la situation actuelle, d'idéologies qui ont pris naissance et se diffusent dans l'université, et au-delà. [...]
Je pense qu'il y a une prise de conscience dans la société, à cause des trois derniers attentats, qui ont marqué les Français, et que ce discours angélique d'une "certaine gauche" risque de ne plus bien être perçu du tout. Un Plenel est par exemple caricatural à souhait, et est par le fait très utile à la démolition idéologique de cette gauche déconnectée que chaque attentat contredit.
Une "certaine gauche", car on peut être de gauche et ne pas être angélique ni aveugle, ce que ne comprennent pas les blaireaux moyens, dont certains, indécrottables, traînent sur ce forum. Et qu'être de gauche n'altère en rien la façon de percevoir le monde qui nous entoure sans le faire entrer dans des cases calibrées, forcément.
L'un des avantages d’être de cette gauche aujourd'hui, une espèce de gauche "chevênementiste", s'il fallait pendre un exemple d'homme de gauche observateur et objectif sur le monde qui l'entoure, c'est que l'on peut parfaitement voir les revers d'une immigration mal contrôlée et ce qu'elle a produit de pire, sans pour autant affranchir la France de certaines de ses responsabilités, responsabilités dont certaines sont les héritières de son passé colonial. Mais fustiger notre passé, sous prétexte qu'à la lecture actuelle du monde il est condamnable, c'est non seulement une erreur, mais presque une trahison, un aplaventrisme irresponsable, comme on le voit aujourd'hui, et qu'on paie si cher ! En vies humaines qui plus est.
Il faut juste faire avec notre Histoire, ses bons et ses mauvais côtés. Ce qu'il ne faut plus, c'est refaire les erreurs des années 60-70, ni même celles des années 1980, début du tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, touche pas à mon pote et tout le baratin socialiste qui s'en est suivi. De toute façon, depuis 1984, 1995, 2005 et 2015-2016, tout a montré que l'angélisme était une vaste connerie.
Pour autant, ça n'empêche pas d'être de gauche même si on ne se reconnait plus dans les candidats ou partis qui s'en réclament, du PS à la LFI à laquelle un Mélenchon a fait beaucoup de mal et de tort (je passe sur le PC, responsable de ces empilements de quartier, en partie).