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Bianchi, le jour même ou Hollande se gargarisait devant les socialistes de son « mon ennemi c’est la finance », son « second » et ami intime de la famille Hollande, dont Hollande fit un ministre, avait lui, au même moment, rendez-vous à Londres avec les principaux banquiers de la City. Michel Sapin, au nom de Hollande, avait organisé ce rendez-vous avec les banquiers anglais, pour leur expliquer qu’ils ne devaient pas s’inquiéter, et que les propos que Hollande tenait au même moment à Paris, n’étaient qu’à usage interne. Que rien ne changerait dans les questions financières françaises.
C’est devenu de l’Histoire depuis. Tu le trouveras dans toutes les biographies de Hollande, et dans tous les ouvrages consacrés à son quinquennat. Lui-même ne l’a jamais démenti. Tu devrais lire l’exceptionnel « Un président ne devrait jamais dire cela », de Gérard Davet et Fabrice Lhomme. Il est basé sur les verbatim de Hollande lui-même et y traite, entre autre, des « sans dents », qu’il méprisait avec constance et de ses mesures envers les plus riches.
Hollande n’a jamais eu l’intention de taxer les riches. L’histoire des 75 % n’était qu’une réaction à une critique qui lui était faite précisément au sujet de ces projets de cadeaux aux classes les plus favorisées. Il savait pertinemment, comme tous les spécialistes de la finance et de la législation fiscale, que cela ne pourrait pas se faire. Ne serait-ce que pour de simples raisons constitutionnelles.
Ce qu’il a laissé, ce sont les cadeaux renouvelés à plusieurs reprises de dizaines de milliards d’euros sous divers prétexte bidons aux entreprises, et donc à la Bourse. Et pour être certain d’assurer la pérennité de ces milliards de cadeaux aux actionnaires, que ces cadeaux seraient redonnés chaque année à leurs bénéficiaires, et que ses successeurs ne pourraient plus revenir dessus, il a transformé ces cadeaux en suppressions de taxes diverses et définitives.