Costaud et stratège, le Portugais Guerreiro s'est aisément imposé dimanche dans le final de la neuvième étape du Giro, après avoir été longtemps partie prenante d'une échappée conduite efficacement.
En effet, à une trentaine de kilomètres de l'arrivée, un groupe de cinq coureurs - le Danois Mikkel Bjerg (UAE Team Emirates), l'Espagnol Jonathan Castroviejo (Team Ineos), l'Américain Larry Warbasse (AG2R-La Mondiale), le Suisse Kilian Frankiny (Groupama-FDJ) et le Portugais Ruben Guerreiro (EF Pro Cycling) - disposaient d'environ trois minutes d'avance sur leurs poursuivants, avec l'Argentin Eduardo Sepulvedo (Movistar Team) intercalé. Les cinq hommes ne devaient jamais être rattrapés.
Castroviejo tente sa chance
À douze kilomètres de l'arrivée, lors du sprint bonification, les échappés passaient même avec quatre minutes d'avance. Mais dans l'ascension finale effectuée en deux paliers, les échappés commençaient à perdre du temps, en fait près de la moitié de leur pactole.
Du coup, à six kilomètres de la ligne d'arrivée, Castroviejo était le premier à attaquer suivi par Guerreiro. Sous la flamme rouge, il tentait même encore d'accélérer, mais le Portugais s'imposait en puncheur, disposant facilement de son adversaire qui terminait 8 secondes derrière lui. La troisième place est revenue à Mikkel Bjerg, relégué à près d'une minute.
C'est un autre Portugais, Joao Almeida, qui est toujours porteur du maillot rose