Une étape à oublier, si ce n'est les sublimes paysages du Gargano, l'ergot de l'Italie. Ce pays est une merveille.
Côté course, on peut quand même s'interroger sur l'attitude des FDJ qui de toute évidence comptent en leurs rangs le meilleur finisseur du Giro et refusent pour autant de rouler sur des échappés, jouant ainsi au poker avec les Bora ou les Sunweb, qui pour une fois ne sont pas tombés dans le panneau, grossier.
C'est surement pas demain, dans les Apennins que la FDJ va lever le cul, ni du côté du Stelvio. Mardi vers Tortereto, ce n'est pas joué non plus, tant le final est bossu. Reste Rimini, mais avec la réputation de ratonneurs que désormais ils se tirent, faudra pas compter sur le peloton pour les aider.
Et puis au-delà des perspectives de victoire finale dans l'étape, il y a l'esprit. Et quand ton sprinteur en a gagné trois sans que son équipe mette le nez à la fenêtre, on montre par la suite sa bonne volonté en participant. Le vélo, ce n'est pas le foot.
Sagan a raison, Démare est fort mais son attitude est au niveau du goudron.