Erdogan s'en va-t-en guerre, contre l'Arménie cette fois
[supprimé]
Message #199
Et il ne faudra rien attendre de l'Europe, comme l'an dernier, elle compte sur l'Azerbaïdjan, son gaz et son pétrole.
Autant dire que les Arméniens peuvent aller au massacre la conscience tranquille, ils ne sont pas les sauveurs du monde libre. Ils sont certes gentils, mais les Azéris le sont encore plus.
"Nous pouvons arriver subitement la nuit" : les piteuses menaces d'Erdogan contre la Grèce
« Hé, la Grèce, regardez l’Histoire. Si vous continuez, vous paierez un prix élevé », a déclaré le président turc lors d’un meeting dans la région de la Mer Noire. « Nous avons un mot pour la Grèce : n’oubliez pas Izmir. » Cette phrase est une référence à la ville de la mer Égée que les Grecs appellent Smyrne. Cette ville a été attribuée à la Grèce par un traité de la fin de la Première guerre mondiale. La Turquie, qui n’a jamais reconnu ce traité, a alors repris Smyrne en 1922. https://www.sudouest.fr/international/nous-pouvons-arriver-subitement-la-nuit-erdogan-menace-la-grece-apres-un-desaccord-sur-l-espace-aerien-12123842.php
Le 6 octobre, lors de la réunion du Président français, du Président du Conseil européen, du Premier ministre arménien et du Président azerbaïdjanais, un accord a été conclu pour former une mission. Les ministres, comme prévu, approuveront cette mission mardi », a déclaré le représentant de l’UE.
Le représentant de l’UE a ajouté qu’il n’y a pas beaucoup de détails disponibles sur la mission, mais a ajouté qu’environ 40 observateurs seront déployés dans un premier temps. Il a également déclaré que les premiers observateurs seront envoyés à la frontière par la mission d’observation de l’UE en Géorgie, compte tenu de l’urgence de la question.
Comme d'habitude BLA BLA BLA BLA ! et aucune SANCTION. Ou sont VOS sanctions, les HYPOCRITES !
et comme d'habitude a la turque ... " Quand on a rien à cacher, on accepte la transparence "
Les députés du Conseil national de la Confédération suisse, qui se sont rendus en Arménie pour une visite de travail de quatre jours, ont visité le 16 octobre Jermuk, qui avait été bombardé par l'armée azerbaïdjanaise le 13 septembre, a appris ARMENPRESS de l'Assemblée nationale d'Arménie.
"Je suis profondément peiné quand je vois ce que les Azerbaïdjanais ont fait à Jermuk. Ils ont utilisé ce lieu paisible pour semer la terreur parmi la population. C'est terrible pour moi de voir tout cela", a déclaré Stephan Müller-Altermat, député du Conseil national de la Confédération suisse, coprésident du groupe parlementaire Suisse-Arménie.
"Les Azerbaïdjanais, utilisant des armes de différents calibres, ont endommagé les infrastructures de la station balnéaire. Le sanatorium de Jermuk, https://fr.wikipedia.org/wiki/Djermouk les maisons d'hôtes, les routes ont été endommagés.
Le cimetière de Kechut a également été attaqué dans le but d'exercer un impact psychologique sur la population locale. L'adversaire a également utilisé des bombes à fragmentation, qui sont interdites par les conventions internationales", a déclaré l'Assemblée nationale.
Le député du Conseil national de la Confédération suisse Michel Mater a noté lors de la visite.
"Nous avons adopté une résolution à Genève, où nous avons condamné l'agression azerbaïdjanaise des 13-14 septembre. C'est le premier niveau. Maintenant, nous devons aller de l'avant, le Conseil fédéral.
C'est important. Cela ne vaut pas seulement pour la Suisse, mais pour toute l'Europe, car nous avons les mêmes valeurs : la démocratie, les droits de l'homme et le droit international."
Stephan Müller-Altermat a souligné qu'ils se rendent à Jermuk peu après l'incident.
Selon lui, ils se tiennent non seulement aux côtés de leurs partenaires parlementaires, mais aussi du peuple arménien.
La période ressemble étrangement à celle du génocide de 1915 ou de l’année 1917 lorsque les troupes russes victorieuses sur le front de l’est de la Turquie autour d’Erzeroum, l’ont abandonné à l’appel de la Grande Révolution bolchévique, laissant les Arméniens démunis face à l’armée turque.
Depuis le 27 septembre 2020 et de la vaste offensive turco-azérie sur l’Artsakh puis sur l’Arménie, l’histoire du peuple arménien semble se répéter en drames, massacres et génocides.
Face à une Russie embourbée dans la guerre en Ukraine, faisant face non pas aux Ukrainiens mais l’ensemble des membres de l’OTAN, une Russie qui semble délaisser d’autres fronts dont celui du Sud-Caucase, le risque d’un second génocide est grand avec une Arménie de 3 millions d’habitants, faisant face au monde turco-azéri et ses 90 millions de citoyens bercés dans une culture politique anti-arménienne. Un monde pantouranien qui désire rayer de la carte l’Arménie et le peuple arménien. Renouant ainsi à la première tentative inaboutie de 1915 et désirant mettre un terme final au dossier arménien.
Cette période d’un monde nouveau que connait la planète ressemble étrangement à celle du début du 20e siècle qui vit la disparition de la grande partie du peuple arménien ainsi que d’autres drames au sein des peuples de l’Europe.
De Jean Jaurès à Clemenceau en passant par Anatole France ou Pierre Quillard, les amis des nobles causes avaient dénoncé du haut des tribunes de l’Assemblée nationale ou dans la presse, le massacre des Arméniens par les Turcs.
Ils avaient évoqué et dénoncé le « Crime de lèse-majesté » nom précurseur de « Crime contre l’Humanité » et plus tard de « Génocide » pour désigner le sort des Arméniens en Arménie historique, à l’est de la Turquie. L’émotion était alors intense auprès des citoyens et politiques Français. Mais à part les deux bateaux français qui contre l’avis des autorités militaires avaient sauvé d’une mort certaine près de 5 000 Arméniens à Musa Dagh, sur les rives orientales de la Méditerranée, l’action de la France s’était résumée en déclarations et communiqués. Et restée au stade de l’émotion. Rien de plus ! Une inaction qui avait laissé libre-cours au gouvernement Jeune-Turc de continuer son plan d’extermination des Arméniens.
Aujourd’hui, plus d’un siècle après le génocide, les prémices de nouveaux dangers planent encore au-dessus de la tête des Arméniens du Sud-Caucase, entre l’Arménie et l’Artsakh.
Alors que le monde d’après-Covid et de la guerre de la Russie en Ukraine semble avoir abordé une nouvelle ère d’incertitudes et de changements, la période porte des risques immenses pour de nombreux peuples, dont le peuple Arménien.
La Turquie pourrait profiter avec son allié Azéri de cette occasion rêvée pour régler définitivement à sa façon, « à la turque » c’est-à-dire par l’épée ou les bombes, la question arménienne qui traîne depuis le milieu du 19e siècle…
Et la France, cette amie déclarée de l’Arménie où est-elle ? Que fait-elle face à l’appel de l’Arménie qui cherche une aide auprès de ses amis ? Saluons tout d’abord le rôle de la France qui préside le Conseil de Sécurité de l’ONU et qui l’a convoqué en séance spéciale suite à l’agression de l’Arménie par l’Azerbaïdjan.
Mais une France qui a appelé « le retrait sur leur ligne de départ des forces des parties engagées », mettant ainsi l’Azerbaïdjan agresseur et l’Arménie agressée au même niveau…
Une France qui appelle comme l’Europe, les Etats-Unis ou à Russie à favoriser les négociations plutôt que la voie militaire pour régler le conflit arméno-azéri. Paris ne prenant aucunement fait et cause pour l’Arménie, afin de garder sa « neutralité » au sein de l’OSCE qu’elle co-préside. Aucune capitale d’ailleurs n’a ouvertement condamné l’agression manifeste de l’Azerbaïdjan et l’occupation du territoire souverain de l’Arménie lors de l’attaque massive du 13 septembre.
Dans ces conditions, qu’attendre de ces condamnations à demi-mots ou de ces manques d’engagements réels pour soutenir l’Arménie ? Qu’attendre de la France, pays ami, où les 700 000 Arméniens ne sont pas étrangers à cette amitié ? Rien ou presque. Car face aux armes qui parlent et la puissance militaire turco-azérie, l’Arménie subit et va subir encore si les armes manquent toujours à l’appel.
La France, amie de l’Arménie -mais également de la Turquie, comme nous l’avons vu lors des rencontres Macron-Erdogan et les embrassades des premières dames- cette France diplomatique n’a aucun poids militaire pour venir en aide aux Arméniens, alors que cette option armée est celle que privilégie Bakou armée et encouragée par Ankara.
Dans ses conditions, délaissée à son sort par ses amis, dont la France, l’Arménie peut bien mourir, en arrachant aux mieux quelques larmes à Paris, Washington ou Bruxelles.
La diplomatie du caviar (azéri : Kürü diplomatiyası, anglais : Caviar diplomacy) est la stratégie de lobbying de l'Azerbaïdjan, consistant en des invitations coûteuses de politiciens étrangers et d'employés d'organisations internationales en Azerbaïdjan aux dépens du pays hôte. Elle comprend également des cadeaux coûteux présentés comme « un hommage à la tradition orientale ».
En septembre 2017, dix journaux européens dont Le Monde publient les résultats d'une grande enquête d'investigation menée conjointement avec le Organized Crime and Corruption Reporting Project sur les dessous de la diplomatie du caviar, qui selon eux dépasse largement le cadre du lobbying et s'apparente à un système de corruption subtil, démarrant par des petits cadeaux pour finir par le versement de pots-de-vin. L'enquête pointe également du doigt le lien entre ces activités et le système de « lessiveuse » mis en place par le gouvernement azerbaidjanais. Le principal but de l'Azerbaïdjan est de « faire taire toutes les critiques sur sa politique en matière de droits humains.
themis-301 Le cimetière de Kechut a également été attaqué dans le but d'exercer un impact psychologique sur la population locale.
au fait, la destruction des cimetières arméniens remontant à la fin du Moyen-Age, qui se situaient en Azerbaïdjan de nos jours, a été une décision azéri méthodique, comme on dit, de type ethnicide.
Un site qui était candidat au catalogue du patrimoine de l'UNESCO a ainsi été rasé, le terrain nivelé et une caserne construite à la place. Résultat: il n'y a jamais eu d'arméniens là, regardez on va vous y amener, voyez c'est une caserne, pas des vieilles pierres, les arméniens disent n'importe quoi.
Sur demande de l'Arménie, une visite du site par une équipe de l'UNESCO avait été refusé par l'Azerbaïdjan. Ils durent aller observer à la jumelle depuis la frontière iranienne qui se trouve juste à côté. Le cimetière de Djoulfa. Et d'autres.
wissenfichte au fait, la destruction des cimetières arméniens remontant à la fin du Moyen-Age, qui se situaient en Azerbaïdjan de nos jours, a été une décision azéri méthodique, comme on dit, de type ethnicide.
Un site qui était candidat au catalogue du patrimoine de l'UNESCO a ainsi été rasé, le terrain nivelé et une caserne construite à la place. Résultat: il n'y a jamais eu d'arméniens là, regardez on va vous y amener, voyez c'est une caserne, pas des vieilles pierres, les arméniens disent n'importe quoi.
Sur demande de l'Arménie, une visite du site par une équipe de l'UNESCO avait été refusé par l'Azerbaïdjan. Ils durent aller observer à la jumelle depuis la frontière iranienne qui se trouve juste à côté. Le cimetière de Djoulfa. Et d'autres.
white-widow-power Fun fact : ce sont des actes terroristes arméniens qui ont déclenché le génocide.
wissenfichte c'est quelle langue ça? anglais? les agents influenceurs en ligne de l'anglosphère pour le français, qui contrôlent mal des idiomatismes spontanés?
quelqu’un a dit " Je n'parle pas aux cons, ça les instruit. " alors wissenfichte laisser pisser le mérinos.
Situation humanitaire désastreuse au haut Karabagh….
Pourquoi le sort des Arméniens intéresse moins nos atlantistes, otaniens et européistes ?
Est ce en raison :
– du contrat gazier conclu par Mme von der Layen et le dictateur azeri Ilham Aliyev ?
– du soutien d’Ankara, fidèle allié otanien, à Bakou ?
– de la ventre d’armes à Bakou par des alliés des yankees ?
– du manque d’intérêt de Washington pour l’Arménie parce tout simplement cette dernière dispose déjà d’installations militaires en Turquie ?
On ne peut pas se mobiliser activement pour les Ukrainiens et rester hypocritement indifférent au sort des Arméniens alors à quand les sanctions contre l’ Azerbaijan et ses soutiens et l’envoi dec matériels militaires à Erevan.
Chargement…
Une erreur est survenue lors du chargement de la version complète de ce site. Veuillez vider le cache de votre navigateur et rafraîchir cette page pour tenter de corriger cette erreur.