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Les houris en question ne sont nulle part citées dans le Coran. Elles figurent dans différents hadiths, sortes de commentaires descriptifs et règlementaires relatifs à des points précis de la doctrine de l’Islam. Les différents hadiths qui citent les houris sont d’origine médiévale. Elles évoquent les délices qui attendent au paradis le musulman qui sera mort pour Allah, mais théoriquement sans s’être suicidé, le suicide étant théoriquement interdit par l’Islam. Mort en martyr, mais non par décès volontaire de sa part.
Ce qui fait que paradoxalement l’attentat terroriste dans lequel la mort du terroriste est envisagée, est interdit par l’islam des puristes. C’est pourtant sur cet amalgame « irrégulier » au regard de la religion, que les jeunes musulmans vont se faire éclater. Les chefs terroristes amenant les jeunes à se faire sauter dans un attentat, « oublient » de préciser ce point de détail aux volontaires pour les attentats suicides. Ils n’iront pas au paradis après leur attentat. Et pour leurs 72 vierges perpétuelles, ils se serreront la ceinture. Ce qui ne les empêche pas d’aller de se faire exploser seulement après s’être soigneusement emballé la zigounette pour qu’elle ne soit pas détruite dans l’explosion envisagée. Il faudra qu’elle leur serve ensuite, une fois arrivé au paradis, où les 72 houris, femmes qui n’ont jamais été touché par un homme ou un djinn les attendent. Du moins le croient-ils, ce que réfutent d’illustres docteurs de l’islam, pour cause de suicide.
Les hadits consacrés à un même sujet, celui des houris par exemple, ont été rédigés à des périodes différentes, comme d’ailleurs les différentes parties du Coran, ou dans une autre partie des rites religieux les Évangiles, donnent de ces houris des versions différentes. Femmes aux seins ronds et aux yeux sombres, elles sont dotées d’une virginité éternelle, d’une vignette de garantie inusable que n’entament pas les activités sexuelles. Un hymen en inox revêtu de Téflon, peut-être ? Et heureusement, puisque conformément aux enseignements du Coran et des hadits, elles ne sont là que pour rendre le paradis agréable aux hommes.
Les houris ne sont apparues que tardivement dans les hadits, et encore cela dépend de la région d’origine et de l’époque de la rédaction des hadiths, ou de leurs modifications successives. Pour les versions actuelles des hadiths, les recenssions montrent qu’elles datent de l’époque médiévale tardive.
Mais des chercheurs auraient trouvé des textes plus anciens qui, sous réserve que la recensions en soit confirmée, ce qui n’est pas acquis pour le moment, attribueraient les hadiths relatifs aux houris à la période mecquoise, donc antérieure à l’Hégire. Elles seraient alors la reprise de légendes précédentes, pré-mecquoises, et pas encore relevant vraiment de l’Islam.