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Abba, tu as posé le doigt sur la question quoi s’impose. Mais elle n’’est pas posée correctement. Je m’explique. À quatre reprises, en 1948, en 1956, en 1967, et en 1973, les pays arabes qui entourent Israël lui ont déclaré la guerre. Israël représente moins de 1 % de l’ensemble des terres arabes de cette seule partie du monde. Une tête d’épingle sur une planisphère. Mais c’était trop pour les arabes. Surtout qu’ils étaient agités en ce sens par différents pays. Actionnés en sous-main par les anglais, vexés d’avoir été obligés par les israéliens de partir d’Israël, la Société des Nations ayant décidé de la fin du mandat anglais sur le Palestine, de ce départ et du partage de la Palestine. Et actionnés en sous-main par les allemands, dont les nouveaux maîtres de Bonn étaient tous d’anciens chefs nazis par obligation, et dont les réseaux nazis n’avaient jamais abandonné leur rejet des juifs.
Plus exactement l’ont déclarée en 1948, refusant le partage de la Palestine décidé par la Société des Nations. Puis se sont retrouvés en guerre contre Israël après que Nasser ait déclaré la nationalisation du Canal de Suez, et que les israéliens aient participé au conflit engagé à ce moment là contre l’Égypte par l’Angleterre et la France. Puis les pays arabes ont remis cela en attaquant Israël par surprise en 1973le jour de la fête du Kippour.
À chaque fois les arabes ont perdu, bien qu’ayant une armée de plusieurs pays contre un seul petit. À chaque fois les arabes ont perdu, et les israéliens ont occupé une partie du territoire arabe. Et à chaque fois, Israël a rendu ces territoires, contre l’engagement des pays arabes de ne pas recommencer. Et ils remettaient cela 5 ans après.
Mais depuis 1973 et leur dernière grande défaite, les pays arabes n’ont pas recommencé. Israël a su se développer et développer son système de protection militaire. Là les gauchistes antisémites et les antisémites répondent : « c’est grâce aux armes américaines ». Certainement. L’on ne fait pas la guerre à des armées arabes modernes avec des lance-pierres. Mais l’argent ne manque pas aux pays arabes pétroliers qui pouvaient acheter eux aussi autant d’armes qu’ils le voulaient. Et ne s’en privaient pas.
Mais Israël s’est retrouvé de fait en guerre contre un peuple qui n’existe pas en tant que peuple, inventé par le KGB soviétique dans le cadre de la guerre froide pour emmerder les américains, le peuple palestinien. J’ai développé ce sujet il y a quelques jours dans une autre discussion. Pour diriger ce mouvement, les russes ont choisi un égyptien, Arafat, dont le premier acte de gloire fut d’arrêter un bus de ramassage scolaire et de tuer à la kalachnikov les deux douzaines d’enfants qui étaient à l’intérieur et qui partaient à l’école. Ça, c’est un glorieux fait d’armes qui a été salué brillamment par la presse du monde arabe ! Et Israël
Depuis 1973, Israël n’était plus en guerre avec les pays arabes, même s’il n’avait signé de traité de paix, qu’avec l’Égypte et la Jordanie. Mais cela n’empêchait pas les multiples accords entre Israël et les pays arabes. Jusqu’à la surveillance organisée par une société de génie informatique israélienne du Saint des Saints des musulmans, la Kaaba à la Mecque, organisée depuis des années par une société israélienne durant le pèlerinage annuel à la Mecque qui accueille d’ordinaire au moins deux millions de musulmans du monde entier. Surveillés par des caméras made in Israël et derrière les écrans de contrôle par des personnels israéliens dont beaucoup le font depuis Israël même.
Si les pays arabes, hors Iran, achètent bien des armes, surtout des avions, aux USA, Israël ne leur en vend pas. Mais Israël leur vend beaucoup d’autres choses, mais dans le domaine principalement de la haute technologie. L’on parle en ce moment de la fin du boycott des Émirats envers Israël. Mais c’est purement formel, et une autorisation tacite donnée par la majorité des pays arabes à des relations normales qu’ils entretiennent depuis longtemps avec Israël. Depuis plus de 30 ans, les Émirats travaillent avec Israël. Près de 500 entreprises israéliennes commercent déjà régulièrement avec Jérusalem, et 300 de ces entreprises ont des correspondants et représentants permanents aux Émirats. Cela fait plusieurs années que les pilotes de chasse des Émirats, ou du Yémen, ou même fréquemment de Jordanie ou d’Égypte, s’entraînent à piloter leurs F 15 et F 16 sur une base aérienne israélienne consacrée à cette tâche, dans le Néguev. Base qui n’existe pas sur les cartes, mais que connaissent bien les pilotes de chasse de nombreux pays, dont ceux de la plupart des pays arabes. Et depuis longtemps des pilotes arabes de pays arabes différents s’entraînent avec des pilotes de l’Israël Air Force. Et cela fait des années que les pilotes israéliens disposent de l’utilisation d’une base en Jordanie, et d’une autre en Arabie Saoudite.
Et dans nombre d’autres domaines il en est de même. Les dirigeants des pays arabes officiellement en guerre avec Israël, se font eux-mêmes soigner en Angleterre ou aux USA. Mais leurs familles le sont généralement dans des hôpitaux israéliens. Deux très proches parents de Hassan Nasrallah, le patron du Hezbollah gravement malades se sont fait soigner, non pas en Iran dont Nasrallah craignait la qualité des services médicaux, mais discrètement dans des hôpitaux israéliens. L’une au début de cette année, l’autre l’an dernier. Mais ce n’est pas d’hier. Arafat faisait soigner son sida avec des médicaments allemands qui venaient par la poste jusqu’à Aman en Jordanie, et acheminés ensuite jusqu’à Ramallah. Mais lorsqu’il y avait une panne de médicaments ou un retard, c’est à Jérusalem que l’on préparait les médicaments de remplacement. Tous les services spéciaux de la planète, y compris ceux des pays arabes, étaient au courant.
Et cette année, c’est Yossi Cohen, le patron du Mossad, les services secrets israéliens, qui officiellement sert de négociateurs entre Gaza et le Qatar ou divers autres donateurs arabes, pour qu’ils continuent à verser de l’argent au Hamas pour qu’il puisse continuer à payer ses fonctionnaires, puisque le président officiel de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, ne veut plus le faire. C’est la semaine dernière que Yossi Cohen, donc le Mossad israélien, qui a fait ramener une fois de plus, et donner au Hamas à Gaza, 30 millions de dollars offerts par le du Qatar.
Mais le vrai problème de ces pays arabes qui voudraient bien, pratiquement tous, établir des relations normales avec les israéliens, depuis des décennies dressent leurs milieux populaires à la haine d’Israël. Et maintenant ils ont du mal à redresser la barre, sans se faire eux-mêmes pendre par leurs peuples. Ce qu’expliquait fort bien Arafat lui-même, comme je l’ai rappelé dans une autre discussion.
Il était inévitable que dans ces conditions, les pays arabes qui voudraient enfin entrer dans le cercle économiquement et techniquement vertueux de l’Occident, ne demandent pour la plupart que normaliser leurs relations avec Israël. Et il est évident que les palestiniens, dans ce contexte, sont considérés par tous les autres pays arabes comme un problème moins pour Israël que pour eux. Les palestiniens emmerdent tous les autres pays arabes, à part les iraniens qui s’en servent d’outils par l’intermédiaire du Hezbollah et du Hamas, mais pour des buts propres à l’Iran. Iran en train de couler et qui va bientôt être contraint de changer totalement de tout, y compris de structure politique et économique.
Et c’est le plus souvent en dehors de la Gaza du Hamas, dans le cas de la Cisjordanie, ou de la Judée-Samarie comme l’on préfère, qu’une bonne partie de la population palestinienne veut rester sous souveraineté israélienne. Dans ce que l’on appelle « le triangle arabe », un grand triangle réunissant différentes villes peuplées de palestiniens, et actuellement sous souveraineté israélienne, et que le plan de Trump prévoyait de placer sous souveraineté exclusive de la Palestine pour compenser la perte de terrain palestinien générée par les implantations juives en Judée- Samarie, pratiquement chaque vendredi une manifestation est organisée par les habitants arabes qui ne veulent absolument pas se retrouver sous la domination de la Palestine. Mais veulent rester en territoire sous domination israélienne. Et les autorités, tant palestiniennes que palestiniennes de Jérusalem Est, la partie « arabe » de Jérusalem, reçoivent chaque semaine plusieurs milliers de demandes de citoyens « palestiniens », de Jérusalem Est et des Territoires, qui bénéficient d’une autorisation de séjour permanent en Israël, mais avec une nationalité palestinienne, veulent obtenir la nationalité israélienne.
Et dans la même veine, les services consulaires de différents pays non arabes chargés d’affaires de représentation israélienne en Iran, reçoivent actuellement chaque semaine en moyenne entre 3 000 et près de 10 000 dossiers de citoyens iraniens qui font une demande de nationalité à Israël.
Tu as raison Abba, il n’y a plus de conflit depuis longtemps entre Israël et les pays arabes. Le seul qui existe est entre Israël et l’Iran qui veut obtenir l’arme atomique et croit que s’il fait disparaître Israël de la carte du monde, les ayatollahs assureront leur mainmise sur la région, à la place de l’Arabie Saoudite, grâce à l’aide du Hamas à Gaza et du Hezbollah au Liban.
Mais le Hamas et ses dirigeants à Gaza, et le Hezbollah et ses dirigeants, sont les seigneurs de Gaza et du Liban, où Ils vivent comme des millionnaires ou des milliardaires qu’ils sont devenus, selon leur grade dans l’organisation terroriste. Il suffit de regarder leurs propriétés à Gaza et au Liban qu’ils ont saigné à blanc, ou les masses de dollars qu’ils ont transférées sur des comptes bancaires privés dans les paradis fiscaux pour le constater. Si la situation dans leur pays se normalisait comme dans un pays normal et civilisé, qu’est-ce qu’ils feraient, eux et leurs troupes ? Ils seraient obligés des travailler comme des gens ordinaires ? Au lieu de parader dans leurs grosses voitures en exhibant des kalachs par les portières ? Ou en continuant à financer les palaces qu’ils se sont construits sur la plage de Gaza qu’ils ont fermée au public depuis longtemps, et où ils attendent que la paix qui viendra un jour leur amènera les milliardaires arabes des autres pays. Mais ce front de mer de Gaza, lui, est interdit au peuple et aux journalistes. Mais on les voit sur Internet et YouTube, si les médias français se gardent bien de les montrer.
Et à la place de ces vies de seigneurs de la guerre, il leur faudrait travailler pour de vrai ?
Faut pas exagérer !