[supprimé]
Jean de Mung, tu racontes n’importe quoi. Tu écris : « … plusieurs centaines de milliers d'arabes, musulmans mais aussi chrétiens, ont été virés de leurs terres, les villages détruits et/ou rebaptisés, soit une colonisation comme une autre ».
Cela, c’est la fable palestinienne justifiant entre autre l’UNRWA. C’est une plaisanterie. Il suffit de consulter les archives de l’ONU, les vraies, pour s’en convaincre. En 48, la SDN, l’ONU en devenir, décide du partage de la Palestine. Ce que réclamait les arabes, et ce qu’ils réclament encore. Mais les arabes en 1948 refusent le partage et tous les pays arabes déclarent la guerre à Israël. Pays qui n’existait pas encore, n’avait pas d’armée réelle, ni d’État. Les armées arabes font alors dire à tous les habitants arabes du pays :
- « Toutes nos armées assemblées vont balayer les juifs de la Palestine. Vous allez entraver nos opérations militaires si vous restez ici. Quittez vos maisons le temps que nous éliminions les juifs. Après, quand nous aurons gagné, non seulement vous reviendrez dans vos maisons, mais vous pourrez vous installer dans les maisons des juifs ».
Les documents historiques en attestant abondent. Et un certain nombre de palestiniens arabes, probablement environ 150 000, mais l’on ne possède aucun document y relatif et ce ne sont que des suppositions probablement surévaluées, quittent leurs foyers. Mais aucun chrétien ni d’autres religions, contrairement à ce que dit JeandeMung, n’est concerné par ce départ.
Malheureusement pour les militaires arabes, le noyau d’armée civile et improvisée des juifs, bat la réunion de toutes les armées arabes. Les limites du partage de fait de la Palestine, sont fixées lors du cessez-le-feu sur la base des territoires occupés par chaque partie. Après la fin des combats, la grande majorité des arabes qui avaient quitté leurs maisons, reviennent s’y installer, et aucun n’en est empêché, sauf à certains endroits qui avaient une grande importance stratégique et de sécurité. Ils ne sont pas expulsés du pays, aucun quoi qu’en dise la propagande palestinienne, mais contraints de changer de secteur de domicile. Il y avait sur place de très nombreux observateurs de tous les pays du monde, et toutes les agences de presse de la planète campaient sur place depuis bien avant le vote de la SDN sur le partage de la Palestine. Il y a de ce que j’écris là une multitude de témoignages internationaux. C’est de l’Histoire.
Mais certains palestiniens ne sont pas rentrés chez eux et se retrouvent hors des limites du territoire devenu israélien. Ils sont alors pris en charge financièrement par l’ONU. ONU qui créait pour ces exilés volontaires, puisqu’ils auraient pu rentrer chez eux, des camps de réfugiés dans les pays entourant Israël. Et confie ces camps aux chefs d’états arabes sur lesquels ils sont placés. L’ONU décide de donner à ces chefs d’état une subvention mensuelle pour chaque palestinien déplacé. L’ONU, pour donner cette subvention fait établir par ses services des listes précises, nominatives, de ces palestiniens déplacés. Chefs de famille, femmes, enfants et collatéraux directs. Ce sont eux les véritables palestiniens « chassés de leurs foyers ». Même si dans la plupart des cas ils se sont chassés tout seuls.
Ces listes de l’ON sont exactes, puisqu’elles ont été établies par l’Administration onusienne, et correspondent aux personnes prises en charge financièrement pour payer aux chefs d’État concernés les frais pour eux de l’entretien de ces réfugiés. Ces listes sont nominatives et indiquent en outre la composition précise de chaque famille. Dans l’année qui a suivi, plusieurs recensements ont été réalisés dans les camps par l’ONU. Toutes établissent le nombre de réfugiés à un nombre sitiué entre 74 000 et 77 000 personnes. Ces listes se trouvent dans les archives ouvertes de l’ONU et leur consultation est possible pour quiconque le souhaite.
Mais plusieurs éléments sont venus ensuite se greffer sur ces résultats.
D’une part, le fait que les populations musulmanes doublent tous les 12 ans. C’est toujours le cas aujourd’hui. Les égyptiens de Sissi en témoignent. Et les « réfugiés palestiniens » partis en gros à 75 000, se prétendent maintenant au moins trois millions. Parfois davantage.
Ensuite le fait que dans les temps qui ont suivi, de nombreuses personnes des pays de la région sont venus se faire héberger dans ces camps, sous prétexte d’être eux aussi des réfugiés palestiniens. Simplement pour bénéficier d’une place, des soins médicaux données par l’ONU ou des organisations humanitaires, musulmanes ou non, et de la « pension alimentaire » complète assurée. Mouvement d’accueil de gens pas du tout concernés par le problème palestinien, mais vivement encouragé par les chefs d’états d’accueil de ces camps. Pour une raison qui n’a rien d’humanitaire, mais seulement de bénéfice financier pour les rois et présidents de ces pays.
Il se trouve que l’argent de l’ONU est donné directement aux chefs des états arabes recevant les camps sur leur territoire. Que la somme donnée pour chaque réfugié est généreuse et nettement plus élevée que le prix de revient réel que coute ces réfugiés au chef d‘état. Lequel donc y trouve une importante ressource financière personnelle pour laquelle il n’a aucun compte à rendre à personne. Au fur et à mesure du temps qui passe, les chefs d’état arabe font « réactualiser » le nombre de « réfugiés » que leur camp de réfugié accueille. Et à partir de la création de l’UNRWA, l’ONU ne contrôle plus rien et se contente de payer ce que lui demande l’UNRWA. Et chaque « réfugié » rapportant de l’argent au roi ou au chef d’état local, ils incitent tous ceux qui le souhaitent à venir se faire prendre en charge par l’ONU dans leur camp local.
Ce qui génère automatiquement plusieurs conséquences. La première étant que chaque chef arabe à intérêt à accepter dans son camp le maximum de gens. Qu’ils soient réfugiés d’Israël ou simples clochards de n’importe où à la recherche d’un lieu d’accueil et de possibilité de nourriture, suffit largement. Et qu’en outre, il ne fallait pas que ces réfugiés quittent le camp. Ils étaient une importante source de revenus pour les potentats locaux.
Ensuite, ces camps sont un réservoir d’employés tout dévoués, qui s’ils n’obéissaient pas, ne seraient plus pris en charge par le camp qui leur assurait le vivre et plus ou moins le couvert.Tous les chefs d’état arabes y ont recruté leurs hommes de main et les terroristes en tous genres. Ainsi que les fillettes que les responsables des camps vendaient aux arabes des pays des alentours, qui y puisaient pour pas cher leurs harems de gamines. À Gaza, qui appartenait alors à l’Égypte, une fillette de 10 ans valait entre 15 et 20 dollars dans les années 50. Et -10 dollars de plus dans les années 60. En toute « propriété ».
En outre, il n’était pas question que ces réfugiés quittent le camp et puissent aller travailler à l’extérieur. Ils rapportaient trop au roi local ou au président local, ou au Raïs. Dans pratiquement tous les pays de la région, les réfugiés, présents dans ces pays en qualité permanente de « réfugiés » depuis 70 ans, n’ont toujours pas aujourd’hui le droit de travailler, d’acheter un local, d’installer un commerce, et de s’installer à l’extérieur du camp. Et encore moins d’obtenir la nationalité locale. C’est toujours le cas aujourd’hui en Jordanie, ou au Liban. Et le Hezbollah s’est bien gardé de modifier le système au Liban où il gouverne de fait. En réalité, ces réfugiés perpétuels travaillent tous, évidemment. Mais au noir plus que noir, et à des tarifs correspondants. Moins que les natifs travaillant eux aussi au noir.
Les masses populaires musulmanes doublent tous les 12 ans. Ces réfugiés sont dans des « camps » depuis 70 ans. Ils en sont à la quatrième génération. Mais ces quatre générations, parents, enfants, petites enfants et arrières petits-enfants, sont toujours comptés par l’ONU, comme des « réfugiés palestiniens ». Et pour l’ONU, par l’intermédiaire de l’UNRWA, ils sont toujours des « réfugiés palestiniens ». Même leurs arrières petits-enfants.
Parce que les pays musulmans et leurs obligés, majoritaires à l’ONU, ont fait accepter par cette ONU une innovation ahurissante qui dure toujours. C’est que les réfugiés palestiniens, et tous leurs descendants, sans limitations dans le temps pour l’avenir, sont toujours tous considérés comme des « réfugiés palestiniens ». Et pris en charge comme tels, financièrement, par l’ONU. Mais l’essentiel des milliards que cela représente, ne va pas dans la poche des « réfugiés » ou de leurs descendants. Directement dans les poches du Hamas pour ce qui concerne Gaza, ce qui fait de ses responsables des gens ultra riches. Le chef du Hamas, Ismaël Haniyeh, a pris rang dans les classements des grandes fortunes personnelles de la planète. Mais Arafat s’était constitué la 7° fortune personnelle du monde, c’est une tradition maintenue.
Si les choses ne changent pas radicalement, au siècle prochain, à la 9° ou 10 ° génération après le départ d’Israël, (départ volontaire pour la plupart), de leurs lointains ancêtres, leurs arrière-arrières (10 fois arrières) petits enfants, seront toujours pris en charge par l’ONU comme réfugiés palestinien. Et l’ONU donnera encore à ce titre des montagnes d’argent aux chefs du Hamas si leurs descendants ont survécu.