4BIN
Réponse à 4BIN du 9/8/2020
Je n'ai pas parlé du Médef... que je procède par déduction.
En politique nous pouvons tout imaginer, même votre ressenti.
Mais au fil des élections nous pouvons prendre conscience que l’impact de ces financiers sur les élections sont minimalistes.
Pensez-vous que lors de l’élection de François Mitterrand le patronat n’avait pas mis le paquet pour qu’il ne soit pas élu, et pourtant 14 ans de mandature, et pourtant en ce temps là les violations démocratiques n’avaient guère de limites.
Alors que leurs impacts puissent mettre en évidence des fraudeurs au moment opportun, Fillon pour ne pas le citer, bien entendu le financement des campagnes, mais l’on achète pas les électeurs qui restent les décideurs de leur vote, n’ayons pas constamment la crainte que tout le monde soit corrompu surtout pour le citoyen lambda, celui qui vote.
Si les gens avait voulu élire Benoît Hamon rien n’aurait pu l’empêcher, non je pense que la population voulait autre chose que des politiques stériles de la gauche, et de la droite.
Mais ce n'est pas très compliqué...gestation de cette réforme ? Aucun.
Une réforme sociale ne va pas forcément dans le sens souhaité.
Néanmoins cela reste une réforme sociale, et toutes les flexibilités ne sont pas synonymes de précarités.
D’autres flexibilités comme le télétravail peuvent même présenter un avantage pour le salarié.
Par contre la précarité dû au chômage est la conséquence d’un libre échange concrétisé par la mondialisation le tout sous l’indifférence des dirigeants de l’U.E et la naïveté des dirigeants nationaux.
Il a fallu cette catastrophe pour que nos dirigeants s’aperçoivent de notre trop grande dépendance sanitaire, industrielle et même de plus en plus alimentaire.
Pour moi les Gilets Jaunes sont la conséquence des erreurs de débutant d’un dirigeant inexpérimenté.
Dans la même période supprimer les 2/3 de l’ISF et bombarder de taxes, pour beaucoup trop s’était trop.
Ces tendances libérales ne sont pas nouvelles et ont même été mise en application aussi bien politiquement qu’économiquement par les Socialistes.
Ceci dit ces positions identiques droite, gauche ne donne pas quitus à nos dirigeants sur la bonne gestion de notre pays.
Mais il est facile de constater que pour tous les pays de l’U.E. cet amalgame des positions de l’U.E. et des décisions nationales ne font guère bon ménage.
Le Code du travail est trop volumineux...au prud'hommes ou ailleurs...
Ma carrière m’a conduit à manipuler à la fois le Code du Travail et des Conventions Collectives, et je peux vous dire qu’il est préférable d’avoir ce genre de documents par trop volumineux qu’insuffisants étoffés ouvrant la porte à des recours prud’homaux abyssaux.
Pour les entreprises métallurgiques, le GIM (Groupe des Industries Métallurgiques) propose, sous une modique contribution, une aide à l’interprétation et la compréhension des textes sociaux ainsi qu’un service juridique, sans limites.
Les patrons ne recrutent...réforme du Code du travail.
Ce qui freinent surtout les embauches ce sont principalement les marchés, les commandes qui sont orientées vers les pays à bas coût éliminant comme il se doit notre dynamisme industriel en laissant partir nos emplois dans ces pays.
Et nous savons, à moins d’être tombé dans la marmite de la naïveté, que le réforme du C.T. ne modifiera en rien les problèmes de l’emploi qui lui même conditionne notre protection sociale.
II - la réforme des retraites...pas à tout le monde
Permettez moi d’être de votre avis, si nous vivons plus longtemps c’est peut-être aussi que profiter de la retraite est un élixir de jouvence enfin peut-être car un certain nombre de retraités traînent des maladies dont les employeurs doivent supporter fur et à mesure que l’âge de la retraite recul.
C’est peut-être la raison qui fait de nos employeurs sont les plus frileux pour embaucher des seniors.
Le travail quoi que l’on en dise procure un stresse difficilement mesurable, pour chacun une fatigue physique ou intellectuelle auquel vient pour beaucoup s’ajouter de plus en plus l’angoisse des transports.
Un calcul simple permet d’affirmer que de reculer l’âge du départ à la retraite de deux ans créer mécaniquement 1 millions de chômeurs.
2) Les régimes spéciaux...confrontés aux lois du marché
Non les régimes spéciaux ne sont pas archaïques mais plus sûrement en harmonie avec les besoins.
D’ailleurs nous nous en sommes rendu compte lors du débat sur les retraites qui au fur et à mesure de l’avancement octroyait aux uns et aux autres des compensations qui remplaçaient des régimes spéciaux par des régimes spéciaux.
Je crois que le problème réside sur l’inégalité entre fonctionnaires avec certains avantages, comme la retraite, et les salariés du privé qui payent pour ces inégalités, car ne soyez pas indifférent que le privé génère aussi des horaires décalés.
Qu’appeler-vous le progrès ?
Car pour moi il y a deux sortent de progrès, le progrès qui construit des emplois et le progrès qui détruit des emplois.
Incontestablement les armadas de robots aidés d’Intelligence Artificielle génèrent du chômage, personne ne peut le contester.
C’est vrais que les lois du marché sont intransigeantes mais elles sont aussi malveillantes.
C’est la raison pour laquelle un pays, bloqué dans une union, ne peut à lui seul faire bouger en sa faveur, les avantages des uns et le désavantage des autres.
Malheureusement pris dans cette dépravation européenne dont le laxisme n’a pas de limite nous ne pouvons espérer qu’un sursaut de l’U.E. dont la catastrophe sanitaire actuelle pourrait avoir ouvert les yeux des dirigeants européens.
Le "patronat" contourne...l'offre et de la demande
Il suffit d’un mot pour résumer votre phrase, le mot c’est « PROFIT »
Mais attention ne condamnons pas à tort et à travers beaucoup ont été contraint se suivre la même voie pour survivre.
2) Si le Médef et le "patronat"... sa propre dissolution.
Mais le MEDEF n’a jamais été libéral si ce n’est pour la façade alors ne brodons pas sur un CNPF puis sur un MEDEF et le patronat qui ont longtemps lutté contre le libre échange prôné par l’Etat.
Mais comment peut-on admettre que le MEDEF a une réelle valeur ?
Aujourd’hui beaucoup d’entrepreneurs sont devenus par obligation mais plus souvent par intérêts de vrais libéraux voir trop libéraux en remplaçant la valeur sociale par le terme profit.
3) Les privatisations seraient...multitude de demandeurs)
De 1986 à 2017 la Gauche a privatisé pour 41 milliards et la Droite pour 83 milliards mais c’est le gouvernement de Lionel Jospin qui détient le record avec 31 milliards
L’attirance des privatisations est plus probablement plus le fait de réduire tant que faire se peut les déficits que pour tout autre orientation.
Beaucoup n’ont pas été un échec d’autres ont été malheureuses, et je vous rejoint en dénonçant ainsi les autoroutes.
4) La dette de l'Etat...santé être dépassés
Je dois dire qu’il est rare que je ne comprenne pas le sens d’une phrase que vous mettez en valeur, mais là je dois dire que pour la phrase « La dette de l'Etat qui rendrait nécessaires les mesures anti-sociales mises en oeuvre », je ne peux en faire la synthèse, pas plus que l’analyse.
L’on ne peut pas assimiler la dette de l’Etat à la dette d’un ménage.
Un ménage est dans l’obligation de rembourser sa dette, les États ne sont pas dans cette obligation.
L’Allemagne a fait défaut sur sa dette en 1953 et 1990.
En quelques siècles presque tous les pays européens ont fait défaut de leur dette.
Et je crois fermement que si l’on veut rester crédible auprès de nos prêteurs un taux minimum d’intérêts soit nécessaire.
Il ne faut pas se plaindre le coût aurait pu être mathématiquement insupportable, là nous empruntons sans intérêts ou presque et n’a rien de catastrophique tant que nos créanciers nous suivrons, et en ce sens lors de l’échéance il suffira d’emprunter à nouveau et ainsi va la dette.
Bien entendu que l’Etat à un comportement dispendieux, l’on peut difficilement envisager qu’il en soit autrement, nous sommes un pays dont la considération passe par un train de vie relativement élevé.
Ce qu’il faut surtout c’est éviter les gâchis, mais j’ai peur que cet élément ne perdure le décisionnaire ne connaît pas trop le bien faire et ses limites, auquel l’avance du temps modifie les choix du passé.
Trop d’employeurs et actionnaires sont manipulés par l’argent nous le voyons clairement par l’augmentation, nous pouvons dire abyssale, des dividendes et l’énormité des inégalités dans un pays qui est probablement l’un des pays les plus respectueux pour les amoindrir.
Juste un point sur le COVID-19.
Il me semble que le gouvernement a réagi comme il pouvait le faire en fonction des moyens en présence au moment où pas un seul pays ne le prévoyait.
Dans les gouvernements il y a rarement de médium, d’ailleurs si tel avait été le cas les chercheurs auraient été informé et auraient depuis longtemps essayé de trouver un vaccin et des traitements adéquats, non rien de rien ils ont démarré forcément avec un train de retard.
Vous rappelez-vous du tollé sur les stocks restants du H1N1, Roselyne Bachelot en ayant pris plein la tête, et je vois très bien l’être inhumain français, si les stocks de masques avaient été renouvelés, bien entendu sans cette saloperie, dont le Canard Enchaîné aurait démesuré son commentaire, s’entendre dire oui, ça sert à quoi, ça nous coûte horriblement cher, il y a beaucoup d’autres secteurs en manque de moyens, etc., etc...
Avec mon bon sens j’estime que la critique est toujours plus facile après.
il y a trop de lits... trop cher
Il peut comme ses prédécesseurs le dire puisque sur le 15 dernières années 69000 lits ont été supprimés.
Certes il y a eu des techniques qui ont oriententé à la baisse le nombre de lits comme l’ambulatoire, mais nous voyons clairement que le principe économique est omniprésent.
2) nous avons été dépassés...c'est un investissement.
N’ayons pas constamment cet instinct de méchanceté en soit.
Jamais je n’aurais pensé être confiné 23 heures sur 24 par journée, jamais je n’aurait pensé être séparé de ma famille, pendant plus d’un mois.
Mais bien sûr qu’il peut le dire c’est même compréhensible.
Comme je vous le faisais remarquer, les dégâts hospitaliers remonte à 15 ans voir plus.
Il serait idiot de penser qu’un Président de la République puisse prédire l’avenir, Sarkozy lui non plus n’a pas vu venir la crise financière de 2008.
Non tout cela c’est du blablabla sans grande valeur.
Surtout n’ayons pas cette sensation que les autres font mieux, lorsque l’on gratte un peu, comme l’Allemagne qui n’a pas le même calcul pour le nombre de morts, rien n’est mieux et rien est plus mal.
Ce que je peux dire c’est que l’U.E.a une énorme partie de responsabilité en pressurant l’ensemble des pays de l’Union, en ne protégeant pas économiquement tous ses membres, elle a amené l’ensemble des adhérents à sacrifier des domaines qui ont permis de conserver une pauvreté raisonnable, c’est le cas de la France.
Pouvons-nous penser que cette crise sanitaire nous serve de leçon, peut-être et peut-être pas.
Elle a déjà permis d’ouvrir les yeux de nos dirigeant, sur un point que depuis des années j’indique aussi bien dans ce forum et dans les courriers envoyés à nos Présidents, sur notre dépendance industrielle.
Mais car il y a un mais, nous ne seront reconquérir notre industrie qu’en y mettant des barrières douanières, et que l’on ne serait naviguer de la sorte seul, les pays de l’Union nous ne le pardonneraient pas, en conséquence ce n’est pas gagné d’avance.