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Non, tu te trompes. Il n’y a pas d’aspects conciliables entre l’islam et la République. L’islam n’est pas soluble dans la République. Pas davantage que la laïcité
L’islam, par essence est une théocratie, uniquement une théocratie et son système économique, donc politique, est basé sur la préséance de la religion sur les droits personnels des individus. Avec obligation de croire en Mohamed et en Allah, et avec des lois religieuses primant sur toutes les autres. Qui en outre refuse aux musulmans le droit de quitter leur religion.
C’est d’ailleurs une différence majeure entre les musulmans et les juifs. Pour les juifs, le premier commandement civil est : « la Loi de mon pays est ma Loi ». Quel que soit le pays. C’est pourquoi en dehors de l’antisémitisme primaire des diminués du bulbe, et de la racaille de la frange d ‘extrême gauche qui s’est noyée dans son antiaméricanisme auquel ils assimilent l’antisionisme, c’est-à-dire leur antisémitisme foncier, les juifs n’ont pas de problèmes d’assimilation. S’ils en ont, comme de plus en plus fréquemment en France, c’est dû à des musulmans « politiques », s’efforçant de ramener en France des querelles venues d’ailleurs. Et à une perversion de leur anticapitalisme.
Pour les musulmans la Loi est d’abord celle du Coran. Les études les plus récentes ont montré que plus de la moitié des jeunes adultes de 25 ans en France partagent ce point de vue. Et autant qu’ils le peuvent, ils pratiquent un rejet des institutions de la République. Le plus souvent parce qu’ils sont socialement et financièrement défavorisés par la société, ce qui les place en situation de suivre les mots d’ordre des meneurs politiques comptant sur la religion pour les aider à tenter de séparer les musulmans des autres. À créer un communautarisme de combat dont ils se dépêcheront de se plaindre, après l’avoir eux-mêmes, et volontairement, généré.
Le manque d’un vrai métier, le manque de culture générale, le manque de perspective, une situation sociale et économique qui les aide à se sentir rejetés par la République, ou qu’elle ne leur apporte pas ce qu’ils seraient, pensent-ils en attendre, achève de pourrir le problème.
Mais l’Islam, tant qu’il ne reconnaîtra pas à ses fidèles le droit à une existence et à un mode de vie laïques, ne sera pas soluble dans la République.
