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La question : «préférez-vous les royautés ou la démocratie ? » n’a pas de sens. Elle présuppose que l’une ou l’autre, la royauté ou la démocratie, présente des avantages ou des inconvénients pour les sujets, que l’autre ne possède pas.
Ce qui est stupide. Des royautés telles que celles des pays du Nord de l’Europe, voire même du Royaume Uni de Grande Bretagne, sont des modèles de démocratie. Alors que d’innombrables systèmes qui se disent démocratiques sont de véritables dictatures. Tous les états musulmans qui se disent des République Islamistes par exemple. La République suppose l’existence obligatoire de la Démocratie. Mais une cinquantaine de ces prétendues Républiques ignore même le sens du mot Démocratie.
Mais les pays acceptant qu’existe encore chez eux une royauté ne le font qu’à la condition que les membres de cette royauté ne soient que des souverains de carnaval, dont le seuil rôle est d’administrer les biens que leurs ancêtres ont prélevés d’autorité sur le peuple, mais ne se mêlent surtout pas d’autre chose que d’inaugurer les chrysanthèmes. Et d’alimenter les revues populaires pipoles pour salles d’attente de dentistes.
En outre, contrairement à tes affirmations, il n’y a aucun élément dans l’éducation que dispense l’École Public en France qui dise ou laisse supposer que la royauté est une dictature et la République une démocratie.
Sans doute tes maîtres à penser qui n’ont pas encore digéré la Prise de la Bastille et le Front Populaire, seraient-ils ravis que l’on étrille l’Éducation Nationale qui a eu le toupet d’enlever les crucifix des salles de classes. Et de prôner l’égalité entre les citoyens.
Mais force est de constater que l’on ne supporte les royautés que dans des pays où lesdites ne servent à rien, et n’ont aucune responsabilité politique. Leur seul effet réel est de se faire attribuer chaque années un budget prélevé sur les fonds publics pour qu’ils jouent à « représenter » prétendument leur pays, mais en fait en promouvant seulement leur propre famille vivant de fait depuis des années ou des siècles aux frais des contribuables de leur « royaume ».
Les suédois, les norvégiens, les anglais et les espagnols vivraient-ils plus mal s’ils n’avaient pas l’étrange privilège de disposer de familles prétendument « régnantes ». Familles régnantes dont la seule action en dehors des salles de bal de la grande bourgeoisie se limite à être rémunérés « royalement » par les impôts prélevés sur le travail de leurs « sujets ».