Jiminy
Jiminy tu écris : « … aujourd'hui, l'individu est si centré sur lui-même que la vision de bien commun, république ( ! ) peut être remise en cause par la démocratie ».
Ce qui signifie qu’hier l’individu était pétri d’abnégation et se préoccupait d’abord de l’intérêt général avec de se préoccuper du sien. Ou es-tu allé chercher cette ineptie ? Cela peut être vrai pour quelques militants scrupuleux soucieux de mettre en pratique leurs théories, mais au niveau général, au niveau de la population, c’est une plaisanterie.
Tu continues : « Il y a donc forcément l'un des deux (de la République ou de la Démocratie) qui doit "dominer" l'autre.
Pourquoi ? C’est totalement infondé là aussi. La République, par définition, est un système politique où le pouvoir civil est partagé entre un législatif élu et un exécutif. Et dont la direction n’est pas héréditaire. La République est indissociable de la Démocratie. Sans Démocratie il n’y a pas de République. Et sans République il n’y a pas de démocratie.
Et en aucun cas l’un des deux ne doit, ne peut, dépasser l’autre. Et stricto sensu, cela n’est pas possible. La démocratie ne peut pas dépasser la République. L’essence du système c’est la République. La Démocratie n’en est que la substance. Ou cela n’était plus la République. Suivre ton raisonnement c’est confondre l’essence et la substance. Cela ne veut rien dire.
Tes formules peuvent faire illusion et donner l’aspect d’une déclaration profonde. Mais au vrai, elles ne signifient strictement rien.