[supprimé]
1- Non. L'alcool n'est pas un remède à la souffrance, puisqu'il conduit à plus de souffrance, non au bonheur. Vous réduisez ce dernier au bien-être, c'est-à-dire à une sensation immédiate ; et vous postulez, que l'on ne peut espérer plus.
2- Si l'alcoolique a des problèmes de famille, ou d'argent, il est quasiment certain que l'alcool ne peut que les accroître.
3- Si vraiment la religion passait après l'agriculture, je me demande bien comment la plupart des religions auraient pu naître, et se développer ; car rappelons tout de même qu'elles ont d'abord été l'apanage de miséreux. Vision de la religion par un athée.
4- vous niez la liberté de l'homme face à sa condition ; s'il en est réduit à l'alcool comme béquille ou palliatif, c'est essentiellement parce qu'il est devenu creux, qu'il n'a pas les ressources en lui pour accepter sa condition ; et qu'il ne peut de toute façon qu'éprouver encore plus de souffrance s'il est athée, parce que l'athée ne vit pas pour gagner la béatitude, mais pour jouir ici- bas.
Tout oppose l'athée, à celui qui espère le salut : l'un vit pour ici - bas, l'autre pour la béatitude. Cela change à peu près tout dans la manière d'aborder l'existence en ce monde.