[supprimé]
1- Les causes de ce mal ne sont pas que sociales ou économiques. Cela témoigne aussi de l'incapacité de beaucoup d'athées matérialistes à mener une vie honnête, à vivre avec un minimum de vertu, car le bonheur passe pour eux par la recherche du plaisir : il n'est plus conséquence de la vertu, d'une bonne conduite au quotidien.
Ils en paient le prix : à chercher le plaisir, à en faire la mesure de leur action, ils vivent entre plaisir et douleur au quotidien, et assument à long terme toutes les conséquences de leurs excès. Que risque l'alcoolique, devenu ainsi parce qu'il aimait un peu trop sa petite bière le soir, ou sa bouteille de vin ? Des maux physiques, la santé ; la destruction de sa famille ; des problèmes d'argent, de l'endettement... En un mot : le malheur, une vie détruite, gâchée.
Quel effet sur la société ? Plus de maux physiques ou psychiques donc coût de l'assistance ; des familles mutilées, des enfants qui n'ont plus un cadre sain pour grandir, donc des problèmes d'éducation, et coût de l'assistance encore ; corruption des mœurs, l'alcoolisme perçu comme un phénomène entendu, normal... La société supporte le coût du vice des hommes. Dans une société, le mal vient des hommes ; si elle ne le combat pas, elle dégénère par l'action de ces hommes.
Les athées qui s'en sortent, ont conservé un semblant de vertu, de bonnes mœurs, quitte à vivre dans de grandes contradictions : ceux qui restent respectables, qui se conduisent mieux qu'ils ne parlent.
2- Les lois sont relatives au bien et aux hommes dans une société. Une société qui abriterait une énorme majorité d'hommes ayant de bonnes mœurs pourrait tolérer l'alcool, pas la nôtre.