Sous Obama, les capacités de défense américaines ont baissé, alors que les Etats-Unis ont favorisé le développement de la Chine et les transferts de technologie. Sous Obama, le principal ennemi des USA c'était l'UE et l'Europe en général, Russie compris. Les Etats-Unis ont tout fait pour pousser la Russie dans les bras de la Chine, et ont tout fait pour aider à démanteler l'industrie Européenne en faveur d'une sorte "d'alliance" de l'industrie US avec la Chine où les USA étaient les commerçants et les Chinois les producteurs, le tout contre l'Europe. Par ailleurs il y a eu un laisser aller Européen, face aux USA, qui avait exacerbé le retour du conflit UE contre Russie, alors que les USA victimisaient l'Europe par rapport à l'Afrique dont ils faisaient le promotion migratoire. L'UE n'a jamais réagit face à cette politique anti-européenne.
Trump a changé la donne mais probablement beaucoup trop tard.
A noter que les débuts de cette politique ont vu le jour sous George W Bush, mais de façon beaucoup plus modérée, avec un obligation constante pour que la Chine se démocratise en retour. Cette pression fonctionnait, mais les USA y ont mis fin sous Obama quand les faveurs sont allé en sens unique. A noter aussi, le pousse à la guerre de la Russie en Ukraine, qui a abouti à la situation actuelle, dont Obama s'est officiellement félicité. Il faut bien comprendre que l'administration Obama et Obama lui-même manifestaient une volonté de nuire à l'UE quasi-viscérale, avec des vecteurs comme un certain Soros, et les Gafa qui jouaient à plein dans ce sens, en utilisant, probablement en les payants, des hommes d'influence, dans la politique et la culture. Si vous suivez bien, ces gens, éternellement favorables aux USA, sont aujourd'hui étonnamment contre Trump : trop compliqué et révélateur pour eux de retourner leur veste. Ces pions, à qui on ne fait plus appel, se retrouveraient à devoir dire le contraire de ce qu'ils clamaient il y a quelques années encore. Soros a d'ailleurs déjà commencé à opérer un retournement dans sa com.
Alors, le problème est aujourd'hui très compliqué, à cause de l'héritage Obama.
Il faudrait faire pression sur la Russie, pour qu'ils se redémocratisent, la situation ayant commencé à s'inverser dans la mauvais sens depuis 2004. Ce n'est pas impossible, mais la satellisation de la Russie par la Chine est déjà bien avancée. Que la Chine reprenne le sens de la démocratie, totalement abandonnée depuis Xi Jinping, relève de l'utopie. Il faudrait, au contraire, faire pression pour que les chinois se libèrent de ce régime. Les Chinois sont d'ailleurs la grosse menace des Russes. Les navires militaires que la France devait leur livrer auraient aidé en ce sens. Du coup les pressions des USA sur la France, pour qu'elle ne livre pas ces navires, ont surtout aidé la Chine. Le traitement de l'Iran est quelque chose de compliqué. L'Iran n'est pas un allié naturel de la Chine et l'Iran est un ennemi historique des arabes de la péninsule. La Turquie est un autre problème. La Turquie pourrait très bien retourner les armes et devenir un allié de la Chine. Encore un héritage d'Obama que le problème Turc. La Turquie doit rester un allié de l'occident. Pour contenir la Turquie, il faut que l'UE redevienne une puissance économique de poids en reconstruisant son industrie et son armée, pour que la Turquie n'ait pas l'impression que c'est à elle qu'en revient la charge et l'ambition.
Il faut comprendre que Trump redemande, à l'opposé d'Obama, que l'UE s'arme et rebâtisse une industrie de l'armement. Qu'on ait des accrochages au niveau commercial sur l'armement avec les USA, est tout à fait normal et de bonne guerre. Mais les USA encouragent actuellement un réarmement de l'UE. A noter que Bush et une frange des Républicains est opposé à cela et critique Trump, preuve que cette stratégie globale des USA a existé et existe, et que Trump, un américain pro européen dans le sang, est franchement notre allié sur ce point.
Par ailleurs le combat contre la Chine doit être mené par l'UE au niveau de la protection des données et de la vie privée, de par la loi, pour donner un modèle attractif, contraire à celui de la Chine. L'UE, et notamment la France qui aurait pu prendre les devants, est infectée de socialisme anti-propriété et vie privée. Soit que ce soit à destination sociale, soit que ce soit à destination commerciale. Il faut faire un demi-tour à 180 degrés dans ce sens. C'est une constatation mais Emmanuel Macron poursuit l'oeuvre socialiste, au travers du progressisme. Par exemple la révision de la réglementation des copropriétés mise progressivement en place vise à démanteler la quiétude du domaine privé par rapport au domaine commun dans les copropriétés, qui seraient soumis progressivement au desiderata des mairies. Des réglementations dites écologistes viennent empiéter sur le droit privé (c'est pour sauver la planète et donc on a le droit de tout transgresser...).
L'idéologie de la décroissance avec toute le monde à vélo et dans les transports en commun continue de sévir et d'être encouragée par Macron, qui n'a rien compris.
Tout cela doit cesser.