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Le coronavirus souligne les dangers du libre-marché

france2100

1) La désindustrialisation est la conséquence inévitable du libre-marché.

En effet le libre-marché concentre naturellement les activités : effets d'échelle, réseaux de fournisseurs, logistique, vivier de compétences et de créateurs, dialogue entre voisins, ...

Regardez par exemple les USA : industrie au midwest, électronique au Texas, culture et divertissement à l'ouest, marchés à new-york, services financiers à Chicago, spatial, retraite et villégiature en Floride, ...

Dès lors il est illusoire de croire qu'une politique quelconque permettrait de retrouver une industrie française en dépit de l'eurozone. L'industrie restera dans le bassin rhénan pour des raisons démographiques, géographiques et inertielles, avec peut-être le maintien d'un second centre en Pologne pour des raisons inertielles (coeur industriel de l'URSS).

En France nous garderons quelques pôles spécialisés comme l'aéronautique, mais le libre-marché fait que quoique nous fassions, nous n'aurons pas une large industrie générale.

2) Sans industrie un pays est vulnérable à toute rupture logistique internationale

Je crois que nous l'avons tous compris : impossible d'acheter des masques ou des tests, et menace de pénurie de fruits et légumes, et de nourriture pour l'élevage.

Or ça reste une crise bénigne : imaginez un conflit où la Chine nous priverait de ses exportations. Imaginez si ç'avait été la peste (50% de morts) plutôt qu'un coronavirus avec 1% de morts (et bien moins parmi les actifs). Imaginez une guerre.

Dans un conflit militaire soutenu nous manquerions rapidement de pièces de rechange.

3) On ne peut pas compter sur la solidarité européenne

La première chose qu'a fait l'Allemagne a été de réserver pour elle la totalité de sa production de masques et de tests. Il faudra attendre de nombreuses semaines avant qu'ils aient des surplus pour nous.

4) On ne peut pas se contenter de protéger quelques industries stratégiques

Pour faire des masques il faut du tissu. Pour faire des tests il faut des seringues et donc de la sidérurgie. Pour faire des respirateurs il faut de la microélectronique et du caoutchouc.

L'industrie est fondée sur un réseau d'interdépendances : il faut protéger la totalité des productions de biens intermédiaires (biens destinés à d'autres industries).

cris

france2100 La première chose qu'a fait l'Allemagne a été de réserver pour elle la totalité de sa production de masques et de tests. Il faudra attendre de nombreuses semaines avant qu'ils aient des surplus pour nous.

Et elle ne vend pas ses découvertes.

Une société allemande qui essaye de développer un vaccin contre le Covid-19 a rejeté une proposition de la Maison-Blanche d'aller s'établir aux États-Unis.

Coronavirus : le vaccin allemand ne deviendra pas américain

La course au vaccin anti-Covid-19 a commencé et, pour certains, tous les coups sont permis. Le journal Die Welt a révélé dimanche que l'administration de Donald Trump aurait proposé une somme importante – on parle de 1 milliard de dollars – à la société allemande de biotechnologies CureVac pour s'assurer l'exclusivité d'un vaccin contre le coronavirus qu'elle est en train de développer. But de ce coup : la distribution exclusive du produit aux États-Unis.

L'entreprise, établie depuis l'an 2000 à Tübingen, dans le Bade-Wurtemberg, a rejeté la proposition et précisé qu'elle n'avait pas l'intention de quitter l'Allemagne. Le gouvernement allemand et la Commission européenne ont volé à son secours. « Il est exclu qu'une société allemande développe un vaccin qui serait utilisé exclusivement aux États-Unis », a déclaré Dietmar Hopp, un milliardaire allemand qui possède 80 % des parts de la firme non cotée. L'entreprise travaille depuis le mois de janvier, en collaboration avec l'Institut fédéral allemand de recherche sur les vaccinations, pour mettre au point son produit.

mac-le-givré

Les abrutis au pouvoir commencent à s'en rendre compte...
Charmant à même tourné casaque dans les mots mais on à l'habitude de son baratin.
Avec un âne on fait pas un cheval de course.

filochard

Le problème c'est ceux qui on fait de la libre circulation des marchandises, et même des hommes, une religion.

la libre circulation des marchandises est une bonne chose seulement en position de force. Et donc une bonne chose si les forts sont des nôtres, une mauvaise chose si les forts ne le sont pas,
la libre circulation des personnes chez nous pareil: seulement pour les nôtres, les autres seulement si c'est de passage. Si ils restent, il devront adopter notre cultures et nos mœurs sinon, sauf si ils sont blindés de thune, dehors.

[supprimé]

Bonjour,

Certains ne peuvent pas s'empêcher de faire des conclusions hâtives sur les fameuses "leçons" à tenir de cette crise.

Cordialement.

[supprimé]

[supprimé] Certains ne peuvent pas s'empêcher de faire des conclusions hâtives sur les fameuses "leçons" à tenir de cette crise.

... Et toi tu comptes faire tes conclusions dans 1 siècle ou plusieurs ?

france2100

[supprimé]
Mais encore, avez-vous des arguments ? La pénurie de masques, de pousse-seringues, de tests, de respirateurs et bientôt peut-être de fruits et de viande, ne vous interpelle t-elle pas ? Pas plus que le fait que nous serions manifestement totalement impuissants dans l'hypothèse d'une crise plus grave ?

[supprimé]

[supprimé] Bonjour,

Non je prends la crise du virus uniquement pour ce qu'elle est c'est à dire une crise sanitaire.

Cordialement.

[supprimé]

[supprimé] Non je prends la crise du virus uniquement pour ce qu'elle est c'est à dire une crise sanitaire.

... C'est bien mais c'est faire abstraction des réactions en chaine qui vont avec . Bref c'est trop simpliste et insouciant comme réaction ... Alors que gouverner c'est avant tout prévoir.

corsica

[supprimé] Non je prends la crise du virus uniquement pour ce qu'elle est c'est à dire une crise sanitaire.

Qui induit une crise économique sans précédent.

[supprimé]

france2100 Bonjour,

Bah vous passez votre temps à dramatiser et culpabiliser. On a déjà vu des pandémies comme celle de la grippe Espagnole entre 1918 1921 qui a fait 50 millions de morts sans pour autant que le monde s'arrête.

Cordialement.

agri-info-intox

la desindustrialisation, ce n'est pas la conséquence du marché libre . Pour la Chine, le Vietnam ou l' Ethiopie, le libre marché mondial, c'est une porte grande ouverte pour s'industrialiser.

la desindustrialisation en occident et tout particulièrement en France, c'est d'abord la conséquence des idéologies marxiste et keynésienne, qui veulent taxer specifiquement la production et le capital et le moins possible le consommateur

[supprimé]

agri-info-intox la desindustrialisation, ce n'est pas la conséquence du marché libre . Pour la Chine, le Vietnam ou l' Ethiopie, le libre marché mondial, c'est une porte grande ouverte pour s'industrialiser.

la desindustrialisation en occident et tout particulièrement en France, c'est d'abord la conséquence des idéologies marxiste et keynésienne, qui veulent taxer specifiquement la production et le capital et le moins possible le consommateur

... Chacun dans son pré, les vaches seront bien gardées...
... ici on est en France ... donc France et français First ... le reste on verra après, en plus on est déjà pas souverain chez nous avec l'UE, alors ailleurs c'est de l'utopie pure et simple, de la spéculation dans le vide.

france2100

agri-info-intox
Le libre-marché entraîne la désindustrialisation parce qu'il entraîne la concentration. C'était le premier point de mon message initial.

quoikicause

agri-info-intox la desindustrialisation en occident et tout particulièrement en France, c'est d'abord la conséquence des idéologies marxiste et keynésienne, qui veulent taxer specifiquement la production et le capital et le moins possible le consommateur

D'un autre côté, vu que vous prônez l'actionnariat, c'est le toujours plus de profits qui a fait la désindustrialisation de la France par le départ des entreprises vers les pays à bas coûts de production et de niveau de vie. Mais vous n'êtes pas concerné, vous l'exploitant agricole, vu que vous n'êtes pas taxé et que c'est le consommateur qui l'est !

france2100

[supprimé]
Mais je dénonce justement le fait que nous sommes bien plus vulnérables aujourd'hui qu'hier.

quoikicause

[supprimé] Bah vous passez votre temps à dramatiser et culpabiliser. On a déjà vu des pandémies comme celle de la grippe Espagnole entre 1918 1921 qui a fait 50 millions de morts sans pour autant que le monde s'arrête.

Vous n'avez rien de plus ancien ? Dans ce temps là, un maximum de gens ignoraient ce qui se passait, il n'y avait pas de radio, pas de télé, très peu de médias écrits et surtout pas d'internet !
La première guerre mondiale et la seconde a fait aussi énormément de morts et le monde ne s'est pas arrêté.
Donc, comparaison absurde par l'absurde !

[supprimé]

france2100 Bonjour,

C'est évident plus c'est complexe plus le risque augmente. De toute façon l'espèce humaine n'a pratiquement plus aucune entrave à son expansion. Au bout d'un moment il devient inévitable qu'un facteur de régulation intervienne. C'est pas toujours la joie.

Cordialement.

france2100

[supprimé]
Ce n'est pas la complexité qui rend le système fragile, au contraire elle le rend parfois plus solide (robotisation = moindre dépendance aux employés humains).

C'est plutôt l'interdépendance issue de la spécialisation des pays, qui est elle-même une conséquence du libre-marché.

La complexité ne favorise la concentration que dans le cas des produits très complexes, nécessitant trop de cerveaux pour dupliquer l'effort dans chaque pays (ex : logiciels complexes)

limonadier

Sibeth la bien prénommée a dit que " la France fait «tout» pour «sécuriser» les livraisons de masques"
(qui ne servent à rien a t-elle oublié d'ajouter cette fois, soit un oubli, soit elle a été coupée, on en sait pas)

Nous ne sommes donc pas prêts d'en avoir pour la population, déjà trois semaines que ça dure dans ce pays du tiers-monde

[supprimé]

france2100 Bonjour,

Je parle plus de démographie que de marchés libres versus dirigés. Sur le plan des logiciels la montée en complexité augmente le risque d'incidents non désirés. Certes ces incidents sont par la suite corrigés. La mixité des langages et des librairies fonctionne sur une supposée robustesse qui peut malgré tout réserver des surprises. Un incident mineur peut propager des défaillances importantes dans le système d'où la nécessité de concevoir le système de manière à pouvoir isoler les points névralgiques.

Dans le cas du virus au lieu de remplacer une pièce défaillante on se borne à éteindre la machine pour voir venir. Pas d'autres alternatives pour le moment, mais un sacré échec de la maîtrise technique.

Cordialement.

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