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Sauf que tu oublies le plus important. Les aides à l’agriculture données par la PAC ne sont que l’arbre qui cache la forêt. Les aides directes de l’État à l’agriculture, mais cette fois aux frais des contribuables non agriculteurs, et aux dépens de tous les salariés des France, ne sont que rarement cités par les agriculteurs. Et certainement pas par toi.
Les déclarations des revenus des agriculteurs sont déclaratives. Ils déclarent donc ce qu’ils veulent. Mais ensuite se plaignent au niveau du montant des retraites, qu’elles sont très faibles. En oubliant que leur montant découle directement de ce qu’ils ont déclarés. Et des montants sur lesquels ils ont payés des charges sociales. Avec deux particularités.
La première étant que les charges sociales sont entre trois et quatre fois moins élevées à gains égaux, pour un agriculteur que pour un salarié du régime général.
La seconde, découlant de la précédente, étant que plus de 80 % du montant total des sommes payées aux agriculteurs par la MSA, la Sécu des agriculteurs, au titre des frais de santé et de retraite, 82 % l’an dernier, sont assurées par le régime général de la Sécu, c’est-à-dire par tous les salariés du régime général.
Tout cela ce n’est pas la PAC. C’est un cadeau direct et quasi permanent de nos gouvernements aux syndicats agricoles de droit. Constitués principalement par tous les gros agro-industriels qui décident de ces question directement avec l’État. Alors l’éternelle antienne « c’est nous où l’on ne mange plus en France », ou variante chez toi « c’est nous ou l’Ukraine », c’est une escroquerie.
Cela vaut en permanence l’histoire des vaches fantômes corses. Tu nous la rappelles ? En précisant qui a payé quoi, quand et avec quel argent ?