La guerre des labos.
https://marsactu.fr/plusieurs-plaintes-deposees-pour-du-harcelement-sexuel-dans-des-laboratoires-de-la-timone/
Une enquête administrative, visant à faire toute la lumière a ensuite été menée conjointement par l’Université et le CNRS, employeur des deux chercheurs que vous impliquiez. Dans ce cadre, ont été recueillis les explications des intéressés et les témoignages de nombreuses personnes, encadrants et étudiants. Au terme de cette démarche nous n’avons relevé aucune preuve tangible ou élément venant corroborer votre signalement. Par ailleurs, vous n’avez pas produit aucune pièce au soutien de vos allégations. Dans ces conditions, je vous informe qu’aucune suite ne peut être donnée à votre démarche.
Le courrier ne dit rien d’une éventuelle transmission au parquet de leur signalement. Or, l’article 40 du code pénal, impose à tout fonctionnaire qui a connaissance de faits potentiellement délictueux de les signaler à la justice. « Nous ne transmettons au parquet que si nous avons le moindre élément nous permettant de penser que le soupçon est avéré, explique Dominique Escalier. Nous avons entendu les personnes incriminées, des étudiants et étudiantes proches de la plaignante mais aussi des anciennes étudiantes de cet enseignant. Aucun ne nous a indiqué avoir subi ou été témoin de tels faits. Par ailleurs, l’entretien a eu lieu dans un couloir avec des témoins fort peu éloignés de la scène car le service était en travaux. Enfin, cette personne affirmait avoir des preuves formelles, notamment des SMS qu’elle ne nous a jamais fournies ».