knulp
Les arguments, on les a entendus 1000 fois de part et d'autre.
Mais si on considère que l'exercice de la médecine est avant tout un art, qu'il n'est plus temps pour respecter strictement l'orthodoxie d'un protocole alors qu'on manque de respirateurs et de curare, qu'il faut à tout prix limiter le nombre de patients qui devront être intubés, que l'hydroxychlroquine est un des médicaments les plus prescrits au monde depuis cinquante ans, alors pourquoi tant de réticences ? surtout si le patient bénéficie d'un électrocardiogramme en début de traitement puis deux jours plus tard.
Je crois que le danger avec ce médicament et aux doses préconisées sont les torsades de pointes dans certaines arythmies.
Les grandes découvertes scientifiques passées ont souvent été le fruit d'une intuition, d'une recherche personnelle à contre-courant souvent de la pensée scientifique du moment et d'un peu de chance.
De Gaulle disait : "des chercheurs qui cherchent, on en trouve. Des chercheurs qui trouvent, on en cherchent". On a Raoult, pourquoi chercher ailleurs !
Ses découvertes de virus, son oeuvre, la formidable réussite de son Institut auraient dû lui permettre de pouvoir fixer lui-même les règles d'une vaste étude au plan national