Il est évident que l'étude clinique complète sera effectuée, même si elle demande 6 à 8 mois de conduite et d'analyse (ou plus). Si elle n'est pas faite en France convenablement (protocole biaisé...), elle le sera à l'étranger où les guéguerres intestines entre spécialistes et responsables médicaux "politiques" n'ont pas d'importance.
Dans l'immédiat, c'est le bilan avantages / inconvénients qui compte pour décider ou non d'administrer massivement le traitement.
Il y a aujourd'hui une volonté des grands labos de bloquer ce traitement au moins provisoirement, pour éviter de voir le juteux marché du covid-19 leur passer sous le nez, et gagner du temps pour mettre au point d'autres molécules bien plus juteuses mais qui n'arriveront sur le marché qu'en fin d'année, voire l'année prochaine.