merl1 Tu as raison, c’est effectivement plus complexe que cela.
Le judaïsme structure bien une ethnie, au sens courant du terme, mais un peu particulière. Comme toutes les ethnies, elle est relativement homogène, ce qui d’ailleurs caractérise une ethnie, d’une part autour de rites dans la continuité de son histoire antique, et d’autre part et surtout en constituant une communauté intellectuelle particulière. C’est un groupe humain dont les membres éprouvent une croyance subjective en une ascendance basée sur des caractères communs, sur des éléments culturels et inconscients partagés.
Ce sont les ashkénazim qui sont visés ici. Les séphardim sont un cas particulier ponctuel, qui aura disparu dans deux générations. Les caractéristiques dominantes du groupe prendront vite le dessus, lorsque l’environnement « intellectuel » des juifs pieds-noirs aura quitté pour de bon le monde musulman et aura rejoint le XXI° siècle. Quand ils ne croiront plus en leurs amulettes, gris-gris et intercessions divines hérités des périodes obscures du Bas Moyen-âge.
Différents éléments entrent en ligne de compte dans cette histoire. La Bible, ciment du judaïsme, présente plusieurs particularités. Je parle de la vraie Bible, les cinq livres de la Thorah. Pas des Évangiles qui n’ont rien à voir avec la Bible. La Bible a une particularité exceptionnelle. Elle est la seule trace que nous possédions de ce qu’a été le passage de l’Humanité du Paléolithique au Néolithique. Elle en est le récit. La Genèse est le déroulé chronologique de l’installation du Néolithique. Durant plusieurs millénaires cette histoire s’est transmise oralement parmi les civilisations antiques du Moyen-Orient. Et elle n’a été reprise sous forme d’un récit chronologique compréhensible par les peuples antiques, qu’après avoir été recopiée « au propre » durant l’exil à Babylone. La Bible a alors eu deux finalités primordiales. Qu’elle a toujours.
La première finalité a été de permettre la transmission de la mémoire de l’Histoire de l’Humanité, ce passage Paléolithique / Néolithique qui a permis à notre espèce de devenir ce qu’elle est aujourd’hui. Il est certain que les hébreux concernés du deuxième millénaire ante ère commune, avaient parfaitement conscience de transmettre une mémoire cruciale, celle de la création d’un monde, datant d’ils ne savaient pas quand, mais de temps très anciens. Datée de plusieurs millénaires avant eux. Il n’y avait pas que des rouleaux de la Thorah parmi les Manuscrits de la Mer morte, dans les jarres dont certaines dataient vraisemblablement d’avant le retour d’exil de Babylone. Et la teneur de certains des manuscrits en question, non retenus dans le corpus biblique « officiel », ne peut s’expliquer que par la préscience des rédacteurs de cette transmission, de ce qu’avait été le changement de société, passant du monde des chasseurs-cueilleurs nomades à celui de la vie en habitats groupés, permanents et fixes.
Et la deuxième finalité de la Bible a été de créer un esprit commun, une vision commune, par le culturel et par l’établissement d’un arbre généalogique commun, qui n’est autre que la Bible, et plus particulièrement le Livre de la Genèse. Elle a pu permettre de rassembler et d’unir les différentes tribus et les différents peuples qui acceptaient de se retrouver dans Israël, dans une seule ethnie non seulement « sociale », mais aussi dotée d’une perception spécifique du monde. La meilleure manière de constituer un peuple homogène est de trouver à ses composantes des ancêtres communs. Même si dans les faits, il a fallu parfois pousser ces ancêtres pour les faire entrer dans le moule. C’est le départ de ce qu’est devenu le peuple juif. Ce qui, si j’ai bien compris, rejoint la vision que tu en as.
Se rajoute un facteur biologiste et génétique qui n’est que rarement débattu en dehors de milieux spécialisés, en neurosciences principalement, et chez les biologistes. Les humains vivent le plus souvent dans l’Ignorance des Causes qui les Motivent. I.C.M. diraient en français les spécialistes. Chacun de nos actes, chacune de nos pensées, chacune de nos réactions que nous croyons décidées, contrôlées et choisie par nous, chacun de nos actes, que nous le pensions conscient ou qu’il soit inconscient, trouve une partie de ses racines dans la biologie. Dans la génétique. Et nos cerveaux fonctionnent en vertu d’un principe de fonctionnement que l’imagerie médicale moderne a permis de déterminer avec exactitude. J’explique.
Tu sais évidemment comme tout le monde, du moins comme tout le monde devrait le savoir, que les informations et les perceptions doivent remonter de la cellule sensitive jusqu’au cerveau, vers les neurones qui vont les traiter. C’est une tautologie, un truisme. Ces neurones cérébraux sont reliés entre eux, et entre les différentes parties du cerveau, par les « tuyaux » de circulation des informations, les synapses. Les informations doivent suivre, pour parvenir aux neurones, un chemin compliqué qui passe par de véritables et multiples nœuds de synapses. Et à chaque « croisement » de synapses, l’action de cette synapse sur l’information doit intervenir. La synapse se manifeste alors en impulsant à l’information le choix du chemin immédiat, le choix du croisement suivant le plus proche. Au bout du circuit, l’information est parvenue dans le bon neurone, après des tas de nœuds et de parcours sinueux. L’information a parcouru des distances énormes entre sa perception par l’organisme et son arrivée dans le neurone. À chaque croisement, la synapse doit calculer la suite du voyage en fonction de l’emplacement des neurones cibles destinataires finaux, en fonction de ce qu’elles estiment être le chemin le plus court. Mais il s’agit d’échanges de champs électromagnétiques, de déplacement de pulsions électriques, donc de fonctionnement à la vitesse de la lumière.
La rapidité du cheminement de l’information, si le substrat organique, c’est-à-dire le cerveau, s’y prête, est la base de la vitesse à laquelle l’information arrive au bout du voyage, et peut-être traitée par les neurones. Et la base de la quantité d’informations qui sont passées, et de la vitesse à laquelle elles sont passées et ont été traitées. Ce qui détermine l’un des éléments majeurs des capacités cérébrales, c’est-à-dire la vitesse à laquelle le cerveau va pouvoir comprendre et réagir. Il se trouve donc que la facilité et la vitesse de circulation des informations par les synapses, déterminent la rapidité du raisonnement du cerveau et la quantité d’informations qu’il va pouvoir traiter instantanément. Plus la pulsion électrique porteuse de l’information circule vite, plus la synapse a trouvé un chemin plus court, et plus le cerveau est performant. Et l’individu plus intelligent, au sens courant du terme.
Il se trouve que les synapses et les neurones ont une caractéristique étonnante, qui est de se souvenir des trajets précis que le cerveau utilise pour les déplacements d’informations. Et retient les meilleurs. C’est-à-dire que les infos circulent de plus en plus facilement, les synapses ayant amélioré en permanence leurs découvertes des trajets les plus courts. C’est très exactement la base des recherches dans le domaine de l’Intelligence Artificielle, qui tente simplement d’imiter les structures et le fonctionnement du cerveau. Faire absorber à la machine un maximum d’indications qui amèneront cette machine à chercher et « trouver » toute seule, les solutions, c’est-à-dire les chemins les plus courts par les zones synapsiques interneuronales, lui permettant d’améliorer ses performances de rapidité.
C’est d’autant plus avantageux et « productif » pour l’intéressé, qu’il s’y prend tôt et fait fonctionner son sens de la curiosité et de la découverte le plus tôt possible dans sa vie. C’est pour cela qu’un bébé auquel l’on ne parle pas, ou trop peu, durant la première année de sa vie, deviendra à tous les coups schizophrène à l’âge adulte. C’est dans une fonction liée à cette qualité que l’on peut évoquer le fait que les chercheurs ont maintenant prouvé largement que c’est la parole qui structure la pensée, et pas l’inverse.
C’est un peu hors sujet, mais c’est exactement en allant dans ce sens que le ministre de l’Éducation Nationale, Jean-Michel Blanquer, veut inclure dans les examens du Bac une sorte de Grand Oral, jusqu’ici réservé à l’ENA. Beaucoup d’enfants et de parents en ont peur. Les enfants parce qu’ils n’ont pas appris à réfléchir, et qu’à cette occasion ils en prennent conscience. Dans l’enseignement public, ils ne savent même plus parler français. Et leurs parents parce qu’ils ne comprennent pas que ce serait très bénéfique pour leurs enfants. Mais il est évident que cela n’améliorera pas un progrès vers le haut des enfants concernés. Parce que ni eux ni leurs parents n’en verront l’utilité. Ceux qui sont déjà bons, ou qui reçoivent une aide scolaire de leur famille ou de leur entourage, ou ceux chez qui la lecture et la réflexion font partie du quotidien, n’auront pas ou peu de problèmes. Les moins bons le demeureront tant que leurs parents, et probablement la manière d’enseigner dans l’École Publique n’auront pas changé. Mais espérer cela, c’est de l’utopie.
C’est pourtant simple d’expliquer et d’apprendre aux enfants en période d’apprentissage mental, depuis leur âge tendre, comment il leur faut faire pour développer cette capacité et réfléchir plus vite. Et donc pour devenir plus intelligent, pour ce qui est de la partie acquise de l’intelligence. Mais évidemment pas pour ce qui est de la partie innée de cette intelligence, du moins s’y l’on se limite à l’observation dans le temps d’une seule génération déterminée. Mais certaines nouvelles capacités de l’organisme s’imposent au fil du temps et des millénaires, sur des périodes très longues, et finissent par avoir une influence physiologique sur l’individu. C’est le bon vieux principe du « la fonction créait l’organe ». C’est la raison de l’apparition du clitoris chez la femme, alors qu’elle est la seule femelle de mammifère a en avoir un. Ou alors parce qu’une manifestation, ou une erreur de la nature ou de l’évolution, ou un tâtonnement de l’évolution, ou l’un des ratés dont la nature n’est pas avare se sont produits. Ou dans le cas du clitoris, une anomalie génétique ponctuelle nécessitant l’apparition du clitoris dans le seul but de rattraper une erreur de l’évolution. Ou les testicules extérieurs au corps chez les mâles des mammifères, ce qui est également un bon exemple de rattrapage d’un raté de l’évolution.
Mais lorsque des circonstances spécifiques ont amené de nombreuses générations successives à acquérir et se transmettre une même caractéristique sur de très longues périodes, que cette caractéristique soit « bonne » ou qu’elle soit « mauvaise », elles finissent par marquer les descendants d’une même lignée. Ils acquièrent une sorte de « chromosome mémoire », qui ne marque peut-être qu’un fragment de brin de gène, mais qui devient une caractéristique des membres de cette lignée. Et cette caractéristique peut tout aussi bien marquer une propension à avoir un pied bot, à avoir un grain de beauté sur la fesse droite, à être pleurnichard, ou courageux, ou à avoir un cerveau fonctionnant un peu plus vite ou sur une « bande de fréquence » plus large, que les éléments exogènes d’origine, même s’ils vivent tous dans la même société. C’est vrai pour n’importe quelle caractéristique, y compris cognitive et purement intellectuelle. Caractéristique qui se retransmet de générations en générations. Le célèbre « Crétin des Alpes », n’était pas une légende. Et l’on retrouve cette même caractéristique humaine de crétinerie « ciblée », et probablement étendue aux mammifères en général, dans le monde entier. C’est de cette manière que chaque peuple, au fil du temps et des circonstances, a façonné des caractéristiques physiques, physiologiques, mentales ou cérébrales, qui lui sont propres. Et qui deviennent quasiment génétiques pour le groupe concerné. D’où l’existence de caractéristiques spécifiques dans certaines ethnies, qu’elles soient physiques, physiologiques ou cognitives.
Il conviendrait d’expliquer là le phénomène de l’objet psychique, et surtout de l’objet quasi-psychique. C’est-à-dire ce qu’est une religion ancrée depuis très longtemps dans l’inconscient d’une collectivité humaine spécifique. Et quel peut être l’effet de l’application des rites sur la mentalité d’un groupe humain, lorsqu’une importante composante sociétale, de substance, se rajoute à la préoccupation d’essence purement religieuse. Mais ce n’est pas le cadre ici.
Si une ethnie, ou une tribu au sens large, ou un peuple, et pour des raisons exogènes qui peuvent être culturelles et / ou religieuses, s’imprègne lui-même, volontairement, sur une période très longue, d’une philosophie ou d’une manière de penser spécifiques, plus largement d’un environnement cognitif plus favorable à l’éclosion d’un besoin d’évolution culturelle, donc intellectuelle, de la pensée et de la recherche philosophique pure, cette caractéristique se transmettra parmi les descendants des membres de cette communauté de pensée. Elle leur devient consubstancielle. Et si cette communauté se trouve vivre parmi des groupes humains ou des ethnies ayant des caractéristiques différentes, elle ne se dissoudra pas, quant à ses capacités cognitives, dans cet autre groupe. D’autant qu’ils pourront avoir choisi le principe de ne pas se diluer. Et dans cette optique, par exemple, de refuser les conversions à leur religion. Ou de refuser, autant que faire se peut, les mariages mixtes. Comme le font les juifs traditionnalistes et orthodoxes. Et en fait, comme le pense que c’est sage la très grande majorité des juifs, religieux ou pas. « En être », faire partie d’une communauté, est une chose importante pour l’être humain. Ce n’est qu’une résurgence génétique de l’esprit de clan, de meute, de regroupement autour d’un mâle Alfa et d’une mentalité commune. Surtout lorsque les membres d’une communauté savent, pour pouvoir le constater, qu’ils représentent réellement une certaine « élite » intellectuelle. Que les faits montrent qu’au niveau de l’Humanité, ils sont véritablement « le sel de la terre ». Je citais plus avant le fait que le tiers des Prix Nobel allait à des juifs, alors que les juifs ne représentent que moins des 0,2 % de la population de la planète. C’est un fait et une constatation purement objectifs.
Mais il y a un autre phénomène tout aussi spectaculaire, vérifié moult fois. Ne serait-ce que par notre armée française qui, pendant 50 ans, a mesuré le Q.I. de chaque français de 18 à 20 ans dans les Centres de Sélection. Statistiques portant donc sur plus de deux millions de français mâles, sur 50 ans, c’est à dire sur tous les enfants qui sont nés, toutes classes sociales et toutes religions confondues. Et les mêmes résultats statistiques sont obtenues régulièrement et en permanence dans tous les pays de la planète où des communautés juives sont établies. Partout, les spécialistes des comportements et des neurosciences parviennent à la conclusion que quel que soit le continent et le pays considéré, et quelle que soit la culture propre à la région considérée, l’ontrouve chez les membres des communautés juives un Q.I. supérieur en moyenne de 20 points, vingt, par rapport aux non juifs de la zone géographique considérée. Ce qui ne peut que générer et renforcer un sentiment de communauté inévitable chez les juifs, même si ce sentiment peut n’être qu’inconscient. L’on fréquente les gens de son milieu, de sa culture, de son niveau socio-professionnel. Les gens qui vous ressemblent. L’instinct grégaire. Ce n’est pas un hasard si dans les réunions de certains cercles, et d’abord évidemment celles des membres de la Mensa, les juifs sont de très loin le groupe le mieux représenté, sous quelques cieux que ce soit. Et il ne s’agit pas de copinage ou de cooptation. En outre, il y a autant de salaires moyens que de gros revenus chez les gens de la Mensa. Paradoxalement moins de gros revenus que les capacités cognitives des intéressés ne pourraient le suggérer. Mais il est probable que les préoccupations financières soient moins prégnantes pour certaines personnes que d’autres sujets. Ce que l’on retrouve actuellement en Amérique, dans le mouvement qui amène des milliardaires ou des gens très riches à faire don à des Fondations Humanitaires de parts importantes de leur fortune. Le nombre de juifs parmi eux est notablement plus important que le pourcentage de juifs dans la population générale. De nombreuses autres manifestations « charitables » inattendues pourraient être rapportées, hors de proportion avec le nombre de juifs vivant en France. Mais dont personne ne parle jamais, et surtout pas les juifs. Tout cela entretien un attachement réel et fort entre les membres de la communauté juive, où qu’elle soit installée. Je suis convaincu que la majorité des non juifs français aurait du mal à croire à la réalité d’un service social « anonyme » financé quasiment en secret depuis le 19° siècle par les établissements de la Banque Rothschild.
En outre, et ce qui caractérise cette ethnie particulière qu’est le peuple juif, est son influence sur l’évolution de la société, en dehors de toute question religieuse. Mais certaines découvertes majeures pour toutes nos sociétés n’auraient pas été faite si leurs découvreurs n’avaient pas été juives. Freud n’aurait pas découvert la psychanalyse s’il n’avait pas été familier du Talmud. Ou d’autres faits majeurs pour nos sociétés. Le second évènement social mondial après l’apparition du marxisme, a été la Révolution d’Octobre. Que le phénomène ait été perverti et dénaturé totalement par Staline ensuite, après l’AVC de Lénine, qu’il ait tué, provisoirement, le communisme, ne change pas ce qu’a été l’Histoire. Les archives internationales ne possèdent qu’une seule photo prise à l’occasion du premier défilé du 1° mai 1918, à l’emplacement de la muraille du Kremlin qui est demeuré par la suite celui de l’emplacement traditionnel où se tiennent les chefs « suprêmes » lors du défilé du 1° mai sur la Place Rouge. Il y a 17 personnes sur la photo. Tous les artisans, les organisateurs et les responsables de la Révolution d’Octobre. Les nouveaux maîtres du Kremlin. Une seule personne n’a pas pu être identifiée sur la photo, mais l’on n’en voit qu’un morceau d’épaule vu de dos. Tous les autres, sans exception, sont des juifs. Ce n’est pas un hasard si les « implanteurs » majeurs, responsables et animateurs des trois vrais mouvements trostskistes qui ont existé en France au siècle dernier, et pendant près d’un demi-siècle, étaient les juifs ; Pierre Lambert, Serge July et Robert Barcia.
C’est pour cela, mais il faudrait développer le propos pour le rendre intelligible plus facilement aux non initiés, que le judaïsme est la seule religion dont l’on puisse dire couramment, sans que soit une erreur sémantique ou une incongruité, que l’on peut être un « juif athée ». Pourrait-on dire de la même manière : un « chrétien athée » ? Ou un « « musulman athée » ? Cela n’aurait pas de sens. Mais cela en a un, fort, s’il s’agit de juifs. La spécificité la plus forte de « l’ethnie » juive est là. Dans leur très grande majorité, les juifs sont athées. Exceptés les séphardim d’AFN, qui sur ce point ont deux siècles de retard sur la société occidentale. Mais cet athéisme juif est normal, le judaïsme ayant été conçu comme une religion tout aussi efficiente avec ou sans la présence d’un D.ieu. Et plus le niveau d’intelligence d’un peuple se développe et plus il s’éloigne de la notion de la nécessité d’un D.ieu. Mais c’est une autre histoire.
Ces considérations ne sont nullement exhaustives. Mais il me faudrait plusieurs volumes pour en faire le tour. Pour en venir à la conclusion que si l’on ne reste pas au regard superficiel de ceux qui manquent de curiosité et de facultés de raisonnement, les juifs sont bien effectivement une ethnie. Mais sans aucun doute une éthnie étrange.
Tu as raison, c’est effectivement plus complexe que cela.
Le judaïsme structure bien une ethnie, au sens courant du terme, mais un peu particulière. Comme toutes les ethnies, elle est relativement homogène, ce qui d’ailleurs caractérise une ethnie, d’une part autour de rites dans la continuité de son histoire antique, et d’autre part et surtout en constituant une communauté intellectuelle particulière. C’est un groupe humain dont les membres éprouvent une croyance subjective en une ascendance basée sur des caractères communs, sur des éléments culturels et inconscients partagés.
Ce sont les ashkénazim qui sont visés ici. Les séphardim sont un cas particulier ponctuel, qui aura disparu dans deux générations. Les caractéristiques dominantes du groupe prendront vite le dessus, lorsque l’environnement « intellectuel » des juifs pieds-noirs aura quitté pour de bon le monde musulman et aura rejoint le XXI° siècle. Quand ils ne croiront plus en leurs amulettes, gris-gris et intercessions divines hérités des périodes obscures du Bas Moyen-âge.
Différents éléments entrent en ligne de compte dans cette histoire. La Bible, ciment du judaïsme, présente plusieurs particularités. Je parle de la vraie Bible, les cinq livres de la Thorah. Pas des Évangiles qui n’ont rien à voir avec la Bible. La Bible a une particularité exceptionnelle. Elle est la seule trace que nous possédions de ce qu’a été le passage de l’Humanité du Paléolithique au Néolithique. Elle en est le récit. La Genèse est le déroulé chronologique de l’installation du Néolithique. Durant plusieurs millénaires cette histoire s’est transmise oralement parmi les civilisations antiques du Moyen-Orient. Et elle n’a été reprise sous forme d’un récit chronologique compréhensible par les peuples antiques, qu’après avoir été recopiée « au propre » durant l’exil à Babylone. La Bible a alors eu deux finalités primordiales. Qu’elle a toujours.
La première finalité a été de permettre la transmission de la mémoire de l’Histoire de l’Humanité, ce passage Paléolithique / Néolithique qui a permis à notre espèce de devenir ce qu’elle est aujourd’hui. Il est certain que les hébreux concernés du deuxième millénaire ante ère commune, avaient parfaitement conscience de transmettre une mémoire cruciale, celle de la création d’un monde, datant d’ils ne savaient pas quand, mais de temps très anciens. Datée de plusieurs millénaires avant eux. Il n’y avait pas que des rouleaux de la Thorah parmi les Manuscrits de la Mer morte, dans les jarres dont certaines dataient vraisemblablement d’avant le retour d’exil de Babylone. Et la teneur de certains des manuscrits en question, non retenus dans le corpus biblique « officiel », ne peut s’expliquer que par la préscience des rédacteurs de cette transmission, de ce qu’avait été le changement de société, passant du monde des chasseurs-cueilleurs nomades à celui de la vie en habitats groupés, permanents et fixes.
Et la deuxième finalité de la Bible a été de créer un esprit commun, une vision commune, par le culturel et par l’établissement d’un arbre généalogique commun, qui n’est autre que la Bible, et plus particulièrement le Livre de la Genèse. Elle a pu permettre de rassembler et d’unir les différentes tribus et les différents peuples qui acceptaient de se retrouver dans Israël, dans une seule ethnie non seulement « sociale », mais aussi dotée d’une perception spécifique du monde. La meilleure manière de constituer un peuple homogène est de trouver à ses composantes des ancêtres communs. Même si dans les faits, il a fallu parfois pousser ces ancêtres pour les faire entrer dans le moule. C’est le départ de ce qu’est devenu le peuple juif. Ce qui, si j’ai bien compris, rejoint la vision que tu en as.
Se rajoute un facteur biologiste et génétique qui n’est que rarement débattu en dehors de milieux spécialisés, en neurosciences principalement, et chez les biologistes. Les humains vivent le plus souvent dans l’Ignorance des Causes qui les Motivent. I.C.M. diraient en français les spécialistes. Chacun de nos actes, chacune de nos pensées, chacune de nos réactions que nous croyons décidées, contrôlées et choisie par nous, chacun de nos actes, que nous le pensions conscient ou qu’il soit inconscient, trouve une partie de ses racines dans la biologie. Dans la génétique. Et nos cerveaux fonctionnent en vertu d’un principe de fonctionnement que l’imagerie médicale moderne a permis de déterminer avec exactitude. J’explique.
Tu sais évidemment comme tout le monde, du moins comme tout le monde devrait le savoir, que les informations et les perceptions doivent remonter de la cellule sensitive jusqu’au cerveau, vers les neurones qui vont les traiter. C’est une tautologie, un truisme. Ces neurones cérébraux sont reliés entre eux, et entre les différentes parties du cerveau, par les « tuyaux » de circulation des informations, les synapses. Les informations doivent suivre, pour parvenir aux neurones, un chemin compliqué qui passe par de véritables et multiples nœuds de synapses. Et à chaque « croisement » de synapses, l’action de cette synapse sur l’information doit intervenir. La synapse se manifeste alors en impulsant à l’information le choix du chemin immédiat, le choix du croisement suivant le plus proche. Au bout du circuit, l’information est parvenue dans le bon neurone, après des tas de nœuds et de parcours sinueux. L’information a parcouru des distances énormes entre sa perception par l’organisme et son arrivée dans le neurone. À chaque croisement, la synapse doit calculer la suite du voyage en fonction de l’emplacement des neurones cibles destinataires finaux, en fonction de ce qu’elles estiment être le chemin le plus court. Mais il s’agit d’échanges de champs électromagnétiques, de déplacement de pulsions électriques, donc de fonctionnement à la vitesse de la lumière.
La rapidité du cheminement de l’information, si le substrat organique, c’est-à-dire le cerveau, s’y prête, est la base de la vitesse à laquelle l’information arrive au bout du voyage, et peut-être traitée par les neurones. Et la base de la quantité d’informations qui sont passées, et de la vitesse à laquelle elles sont passées et ont été traitées. Ce qui détermine l’un des éléments majeurs des capacités cérébrales, c’est-à-dire la vitesse à laquelle le cerveau va pouvoir comprendre et réagir. Il se trouve donc que la facilité et la vitesse de circulation des informations par les synapses, déterminent la rapidité du raisonnement du cerveau et la quantité d’informations qu’il va pouvoir traiter instantanément. Plus la pulsion électrique porteuse de l’information circule vite, plus la synapse a trouvé un chemin plus court, et plus le cerveau est performant. Et l’individu plus intelligent, au sens courant du terme.
Il se trouve que les synapses et les neurones ont une caractéristique étonnante, qui est de se souvenir des trajets précis que le cerveau utilise pour les déplacements d’informations. Et retient les meilleurs. C’est-à-dire que les infos circulent de plus en plus facilement, les synapses ayant amélioré en permanence leurs découvertes des trajets les plus courts. C’est très exactement la base des recherches dans le domaine de l’Intelligence Artificielle, qui tente simplement d’imiter les structures et le fonctionnement du cerveau. Faire absorber à la machine un maximum d’indications qui amèneront cette machine à chercher et « trouver » toute seule, les solutions, c’est-à-dire les chemins les plus courts par les zones synapsiques interneuronales, lui permettant d’améliorer ses performances de rapidité.
C’est d’autant plus avantageux et « productif » pour l’intéressé, qu’il s’y prend tôt et fait fonctionner son sens de la curiosité et de la découverte le plus tôt possible dans sa vie. C’est pour cela qu’un bébé auquel l’on ne parle pas, ou trop peu, durant la première année de sa vie, deviendra à tous les coups schizophrène à l’âge adulte. C’est dans une fonction liée à cette qualité que l’on peut évoquer le fait que les chercheurs ont maintenant prouvé largement que c’est la parole qui structure la pensée, et pas l’inverse.
C’est un peu hors sujet, mais c’est exactement en allant dans ce sens que le ministre de l’Éducation Nationale, Jean-Michel Blanquer, veut inclure dans les examens du Bac une sorte de Grand Oral, jusqu’ici réservé à l’ENA. Beaucoup d’enfants et de parents en ont peur. Les enfants parce qu’ils n’ont pas appris à réfléchir, et qu’à cette occasion ils en prennent conscience. Dans l’enseignement public, ils ne savent même plus parler français. Et leurs parents parce qu’ils ne comprennent pas que ce serait très bénéfique pour leurs enfants. Mais il est évident que cela n’améliorera pas un progrès vers le haut des enfants concernés. Parce que ni eux ni leurs parents n’en verront l’utilité. Ceux qui sont déjà bons, ou qui reçoivent une aide scolaire de leur famille ou de leur entourage, ou ceux chez qui la lecture et la réflexion font partie du quotidien, n’auront pas ou peu de problèmes. Les moins bons le demeureront tant que leurs parents, et probablement la manière d’enseigner dans l’École Publique n’auront pas changé. Mais espérer cela, c’est de l’utopie.
C’est pourtant simple d’expliquer et d’apprendre aux enfants en période d’apprentissage mental, depuis leur âge tendre, comment il leur faut faire pour développer cette capacité et réfléchir plus vite. Et donc pour devenir plus intelligent, pour ce qui est de la partie acquise de l’intelligence. Mais évidemment pas pour ce qui est de la partie innée de cette intelligence, du moins s’y l’on se limite à l’observation dans le temps d’une seule génération déterminée. Mais certaines nouvelles capacités de l’organisme s’imposent au fil du temps et des millénaires, sur des périodes très longues, et finissent par avoir une influence physiologique sur l’individu. C’est le bon vieux principe du « la fonction créait l’organe ». C’est la raison de l’apparition du clitoris chez la femme, alors qu’elle est la seule femelle de mammifère a en avoir un. Ou alors parce qu’une manifestation, ou une erreur de la nature ou de l’évolution, ou un tâtonnement de l’évolution, ou l’un des ratés dont la nature n’est pas avare se sont produits. Ou dans le cas du clitoris, une anomalie génétique ponctuelle nécessitant l’apparition du clitoris dans le seul but de rattraper une erreur de l’évolution. Ou les testicules extérieurs au corps chez les mâles des mammifères, ce qui est également un bon exemple de rattrapage d’un raté de l’évolution.
Mais lorsque des circonstances spécifiques ont amené de nombreuses générations successives à acquérir et se transmettre une même caractéristique sur de très longues périodes, que cette caractéristique soit « bonne » ou qu’elle soit « mauvaise », elles finissent par marquer les descendants d’une même lignée. Ils acquièrent une sorte de « chromosome mémoire », qui ne marque peut-être qu’un fragment de brin de gène, mais qui devient une caractéristique des membres de cette lignée. Et cette caractéristique peut tout aussi bien marquer une propension à avoir un pied bot, à avoir un grain de beauté sur la fesse droite, à être pleurnichard, ou courageux, ou à avoir un cerveau fonctionnant un peu plus vite ou sur une « bande de fréquence » plus large, que les éléments exogènes d’origine, même s’ils vivent tous dans la même société. C’est vrai pour n’importe quelle caractéristique, y compris cognitive et purement intellectuelle. Caractéristique qui se retransmet de générations en générations. Le célèbre « Crétin des Alpes », n’était pas une légende. Et l’on retrouve cette même caractéristique humaine de crétinerie « ciblée », et probablement étendue aux mammifères en général, dans le monde entier. C’est de cette manière que chaque peuple, au fil du temps et des circonstances, a façonné des caractéristiques physiques, physiologiques, mentales ou cérébrales, qui lui sont propres. Et qui deviennent quasiment génétiques pour le groupe concerné. D’où l’existence de caractéristiques spécifiques dans certaines ethnies, qu’elles soient physiques, physiologiques ou cognitives.
Il conviendrait d’expliquer là le phénomène de l’objet psychique, et surtout de l’objet quasi-psychique. C’est-à-dire ce qu’est une religion ancrée depuis très longtemps dans l’inconscient d’une collectivité humaine spécifique. Et quel peut être l’effet de l’application des rites sur la mentalité d’un groupe humain, lorsqu’une importante composante sociétale, de substance, se rajoute à la préoccupation d’essence purement religieuse. Mais ce n’est pas le cadre ici.
Si une ethnie, ou une tribu au sens large, ou un peuple, et pour des raisons exogènes qui peuvent être culturelles et / ou religieuses, s’imprègne lui-même, volontairement, sur une période très longue, d’une philosophie ou d’une manière de penser spécifiques, plus largement d’un environnement cognitif plus favorable à l’éclosion d’un besoin d’évolution culturelle, donc intellectuelle, de la pensée et de la recherche philosophique pure, cette caractéristique se transmettra parmi les descendants des membres de cette communauté de pensée. Elle leur devient consubstancielle. Et si cette communauté se trouve vivre parmi des groupes humains ou des ethnies ayant des caractéristiques différentes, elle ne se dissoudra pas, quant à ses capacités cognitives, dans cet autre groupe. D’autant qu’ils pourront avoir choisi le principe de ne pas se diluer. Et dans cette optique, par exemple, de refuser les conversions à leur religion. Ou de refuser, autant que faire se peut, les mariages mixtes. Comme le font les juifs traditionnalistes et orthodoxes. Et en fait, comme le pense que c’est sage la très grande majorité des juifs, religieux ou pas. « En être », faire partie d’une communauté, est une chose importante pour l’être humain. Ce n’est qu’une résurgence génétique de l’esprit de clan, de meute, de regroupement autour d’un mâle Alfa et d’une mentalité commune. Surtout lorsque les membres d’une communauté savent, pour pouvoir le constater, qu’ils représentent réellement une certaine « élite » intellectuelle. Que les faits montrent qu’au niveau de l’Humanité, ils sont véritablement « le sel de la terre ». Je citais plus avant le fait que le tiers des Prix Nobel allait à des juifs, alors que les juifs ne représentent que moins des 0,2 % de la population de la planète. C’est un fait et une constatation purement objectifs.
Mais il y a un autre phénomène tout aussi spectaculaire, vérifié moult fois. Ne serait-ce que par notre armée française qui, pendant 50 ans, a mesuré le Q.I. de chaque français de 18 à 20 ans dans les Centres de Sélection. Statistiques portant donc sur plus de deux millions de français mâles, sur 50 ans, c’est à dire sur tous les enfants qui sont nés, toutes classes sociales et toutes religions confondues. Et les mêmes résultats statistiques sont obtenues régulièrement et en permanence dans tous les pays de la planète où des communautés juives sont établies. Partout, les spécialistes des comportements et des neurosciences parviennent à la conclusion que quel que soit le continent et le pays considéré, et quelle que soit la culture propre à la région considérée, l’ontrouve chez les membres des communautés juives un Q.I. supérieur en moyenne de 20 points, vingt, par rapport aux non juifs de la zone géographique considérée. Ce qui ne peut que générer et renforcer un sentiment de communauté inévitable chez les juifs, même si ce sentiment peut n’être qu’inconscient. L’on fréquente les gens de son milieu, de sa culture, de son niveau socio-professionnel. Les gens qui vous ressemblent. L’instinct grégaire. Ce n’est pas un hasard si dans les réunions de certains cercles, et d’abord évidemment celles des membres de la Mensa, les juifs sont de très loin le groupe le mieux représenté, sous quelques cieux que ce soit. Et il ne s’agit pas de copinage ou de cooptation. En outre, il y a autant de salaires moyens que de gros revenus chez les gens de la Mensa. Paradoxalement moins de gros revenus que les capacités cognitives des intéressés ne pourraient le suggérer. Mais il est probable que les préoccupations financières soient moins prégnantes pour certaines personnes que d’autres sujets. Ce que l’on retrouve actuellement en Amérique, dans le mouvement qui amène des milliardaires ou des gens très riches à faire don à des Fondations Humanitaires de parts importantes de leur fortune. Le nombre de juifs parmi eux est notablement plus important que le pourcentage de juifs dans la population générale. De nombreuses autres manifestations « charitables » inattendues pourraient être rapportées, hors de proportion avec le nombre de juifs vivant en France. Mais dont personne ne parle jamais, et surtout pas les juifs. Tout cela entretien un attachement réel et fort entre les membres de la communauté juive, où qu’elle soit installée. Je suis convaincu que la majorité des non juifs français aurait du mal à croire à la réalité d’un service social « anonyme » financé quasiment en secret depuis le 19° siècle par les établissements de la Banque Rothschild.
En outre, et ce qui caractérise cette ethnie particulière qu’est le peuple juif, est son influence sur l’évolution de la société, en dehors de toute question religieuse. Mais certaines découvertes majeures pour toutes nos sociétés n’auraient pas été faite si leurs découvreurs n’avaient pas été juives. Freud n’aurait pas découvert la psychanalyse s’il n’avait pas été familier du Talmud. Ou d’autres faits majeurs pour nos sociétés. Le second évènement social mondial après l’apparition du marxisme, a été la Révolution d’Octobre. Que le phénomène ait été perverti et dénaturé totalement par Staline ensuite, après l’AVC de Lénine, qu’il ait tué, provisoirement, le communisme, ne change pas ce qu’a été l’Histoire. Les archives internationales ne possèdent qu’une seule photo prise à l’occasion du premier défilé du 1° mai 1918, à l’emplacement de la muraille du Kremlin qui est demeuré par la suite celui de l’emplacement traditionnel où se tiennent les chefs « suprêmes » lors du défilé du 1° mai sur la Place Rouge. Il y a 17 personnes sur la photo. Tous les artisans, les organisateurs et les responsables de la Révolution d’Octobre. Les nouveaux maîtres du Kremlin. Une seule personne n’a pas pu être identifiée sur la photo, mais l’on n’en voit qu’un morceau d’épaule vu de dos. Tous les autres, sans exception, sont des juifs. Ce n’est pas un hasard si les « implanteurs » majeurs, responsables et animateurs des trois vrais mouvements trostskistes qui ont existé en France au siècle dernier, et pendant près d’un demi-siècle, étaient les juifs ; Pierre Lambert, Serge July et Robert Barcia.
C’est pour cela, mais il faudrait développer le propos pour le rendre intelligible plus facilement aux non initiés, que le judaïsme est la seule religion dont l’on puisse dire couramment, sans que soit une erreur sémantique ou une incongruité, que l’on peut être un « juif athée ». Pourrait-on dire de la même manière : un « chrétien athée » ? Ou un « « musulman athée » ? Cela n’aurait pas de sens. Mais cela en a un, fort, s’il s’agit de juifs. La spécificité la plus forte de « l’ethnie » juive est là. Dans leur très grande majorité, les juifs sont athées. Exceptés les séphardim d’AFN, qui sur ce point ont deux siècles de retard sur la société occidentale. Mais cet athéisme juif est normal, le judaïsme ayant été conçu comme une religion tout aussi efficiente avec ou sans la présence d’un D.ieu. Et plus le niveau d’intelligence d’un peuple se développe et plus il s’éloigne de la notion de la nécessité d’un D.ieu. Mais c’est une autre histoire.
Ces considérations ne sont nullement exhaustives. Mais il me faudrait plusieurs volumes pour en faire le tour. Pour en venir à la conclusion que si l’on ne reste pas au regard superficiel de ceux qui manquent de curiosité et de facultés de raisonnement, les juifs sont bien effectivement une ethnie. Mais sans aucun doute une éehnie étrange.