jack127
Jack, tu ignores totalement de quoi tu parles. Écrire comme tu le fais : « aucun historien ne conteste l'authenticité des écrits de Paul de Tarse, ni sa datation », suffirait à montrer que tu n’as aucune idée de ce dont il est question. Avant d’affirmer n’importe quoi, tu devrais vérifier la nature des vrais documents y relatifs.
Débattre de christianisme avec toi est du temps perdu. La question est pourtant simple. Il y a deux choses différentes, inconciliables.
Il y a la foi. Elle est irraisonnée, irrationnelle, et ne s’appuie que sur des affirmations impossibles à prouver, quelle que soit l’énormité de ce qu’elle prétend.
Et il y a l’Histoire. Elle s’appuie sur des preuves incontestables, authentifiées, et sur des témoignages datant de l’époque concernée. Que ces témoignages soient des écrits sur un support quelconque, des gravures, de la statutaire, des témoignages de témoins dont l’existence à cette époque, et leur implication dans l’histoire dont l’on parle, sont attesté historiquement.
Mais l’on ne possède aucun document, strictement aucun, authentifié de cette époque, qui soit donc historique et qui ait évoqué le Christ. Les seuls documents le concernant sont nés des siècles après sa mort présumée. Ce sont les historiens qui le prouvent. Et aucun document authentique, strictement aucun, n’évoque le Christianisme avant Constantin et le début du 4° siècle. Tous ceux que les tenants du Christ prétendent l’avoir fait, tels Flavius Joseph que l’on ressort à toutes les sauces, ne l’ont cité nulle part dans leurs œuvres. Tous les documents relatifs au christianisme et qui sont prétendus dater de l’époque du Christ, sont des mensonges. Les seules citations qui sont censées le faire datent de plusieurs siècles plus tard, ou sont des documents apocryphes et notoirement des faux. Tous les historiens de bonne foi, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas basé toute leur activité professionnelle sur les exégèses des Évangiles, le prouvent facilement. Il n’y a plus depuis des décennies de contestations ou de doutes de la part des historiens.
Tu n’as toujours pas répondu à ces deux ou trois questions élémentaires. Leur réponse suffit à régler les questions y relatives.
La première, c’est pourquoi n’a-t-on pas pu retrouver un seul document authentifié de l’époque du Christ, et qui cite le Christ. Surtout dans une région du monde où différentes communautés, de langues et de religions différentes, ont noté tout ce qui se passait dans les sociétés de leur époque. Ils ont traité de tout, de toutes les religions, mais pas une seul fois n’ont cité le Christ. Pourquoi ?
L’Administration romaine nous a rapporté, au boisseau près, le détail des récoltes de blé et d’huile d’olives tirées de chaque coin de l’Empire. Ainsi que la chronique du détail de la vie sociale de chaque région de l’empire. Les Légions romaines qui faisaient la police, les administrateurs et les préfets de Rome, notaient tout. Pourquoi, lors du recensement de 222 de tous les lieux de l’Empire à caractère religieux, les romains n’ont trouvé et ne citent pas un seul lieu d’exercice de la religion chrétienne ? Alors que deux siècles après la mort présumée du Christ, l’église chrétienne est censée être partie depuis deux cents ans à la conquête du monde. Il faudra attendre un siècle de plus, et l’histoire des relations entre les chrétiens et la mère de l’empereur Constantin, pour que les chrétiens soient cités historiquement pour la première fois. Et apparaissent.
Pourquoi il n’existe pas un seul document authentique et historique datant des cinq premiers siècles du premier millénaire, qui cite la mise à mort, ou même simplement le jugement, d’un chrétien qui aurait été condamné ou martyrisé du fait de sa foi. Les martyrs de l’église chrétiennes sont apparus dans la geste chrétienne au moment du lancement de croisades, au XI° siècle, en même temps que les instruments de la passion, la couronne d’épines, la lance du légionnaire et la blessure au côté, le graal, le vinaigre, est. Et pourtant les martyrs de l’église chrétienne sont l’un des grands moments de l’histoire prétendue du christianisme.
Je ne cherche pas à te convaincre de quoi que ce soit. Que le Christ soit ou non ta tasse de thé, je n’en ai strictement rien à faire. Mais il y a une chose qui me navre, c’est celle qui concerne les facultés de compréhension de mes contemporains.
Il existe deux catégories d’individus. Ceux dont les processus mentaux font qu’ils ont suffisamment de curiosité et de neurones branchés dans le bon sens, pour se dire qu’il y a des choses qui peuvent être importantes pour l’humanité, sur le plan intellectuel. Et que ces choses, surtout si elles peuvent avoir une grande importance pour l’esprit, méritent qu’un individu au cerveau normal leur consacre un minimum de réflexion. Et il y a ceux qui n’ont pas la curiosité de se demander si une chose étrange est vraie ou non. Et qui n’ont probablement pas la capacité cérébrale nécessaire pour simplement se poser la question.
C’est la curiosité qui a amené l’humanité à faire des progrès dans tous les domaines. La réflexion et la constatation. Pas la croyance irréfléchie et acceptée sans examen en des phénomènes qui ne relèvent que du paranormal et de la croyance aveugle en des choses qui, à la simple réflexion, relèvent simplement de l’incompréhension par l’intéressé des choses demandant un tout petit peu de réflexion.