Et quand un jour on dégustera, on se souviendra des Arméniens.
citation:
"Qui se souvient de l'extermination des Arméniens ?" : la fameuse adresse de Hitler à ses généraux, le 22 août 1939 à la veille de l'invasion de la Pologne...
Les cadres du Parti national-socialiste traceront eux-mêmes un parallèle dans leur dessein criminel en décrivant les Arméniens comme les "Juifs du Moyen-Orient". On l'ignore souvent, mais lorsque le terme de "génocide" fut inventé en 1943 par un juriste juif, Raphaël Lemkin, c'est le précédent arménien qu'il a à l'esprit quand il dénonce l'extermination qui a lieu à l'est de l'Europe... https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/armeniens-1915-le-genocide-exemplaire_1673608.html
Chantage, manipulation c'est la devise de la Turquie.
Un universitaire juif révèle comment la Turquie a fait pression sur Israël pour qu’il nie le génocide arménien.
L’argument de la négation du génocide arménien a été utilisé pour maintenir les relations d’Israël aux côtés de la Turquie et de l’Azerbaïdjan sur la base des pressions de la Turquie envers Israël. Ceux qui sont contre la négation du génocide soutiennent que cela contredit l’esprit d’Israël et sa sécurité.
un aperçu sur le sujet https://noubarkechichian.wordpress.com/2017/07/02/lettre-a-un-ami-juif/
et pourtant il existe un mémorial du génocide arménien a Tel Aviv en Israël. D'ailleurs le célèbre blogguer israélo-russe Alexandre Lapshin s’est rendu cette année près du mémorial.
Ceux qui nient les génocides sont souvent ceux qui s'apprêtent à remettre le couvert. ...Ou ceux qui se préparent à fermer les yeux sur ce nouveaux massacres. Parfois ce sont aussi ceux qui ont quelque chose à se reprocher.
Je note aussi le fait que, en bon militant des FM, Erdogan se pose immanquablement en victime, jamais en bourreau. Reste que les faits sont têtus.
https://www.ulusal.com.tr/gundem/can-cekisen-imparatorluk-belgeseli-the-dying-empire-documentary-with-english-sub-yakup-aslan-h286698.html
La Turquie est un acteur régional fort, se permettant de parler sur un pied d'égalité avec la Russie, la Chine et les États-Unis. Ankara défend en manière active ses intérêts dans la région, dispose de satellites et na pas lintention de s'arrêter tant qu'elle n'aura pas définitivement établi sa sphère d'influence. Cependant, dans la plupart des pays de l'UE, dans les autres puissances régionales et aux États-Unis eux-mêmes, on ne comprend tout simplement pas comment les Turcs raisonnent et ce qu'ils veulent. La première du documentaire «The Dying Empire» qui a réuni les plus grands politologues turcs a bien montré les humeurs en Turquie.
Pour Ankara, tout est évident, l'empire américain commence à se fissurer. Le carrousel des présidents démocrates et républicains essayants de définir des vecteurs de développement différents aux États-Unis naboutira à rien de bon. Le libéralisme de l'administration actuelle, prononçante le "retour" de l'Amérique aux yeux de la Turquie, qui était pendant de nombreuses années l'ancienne semi-colonie de l'Occident, ne signifie que l'impérialisme «politiquement correct» avec double standard, quand Washington ne combat en aucun cas pour les droits des femmes et des minorités sexuelles dans ses allies - à l'Arabie Saoudite et au Pakistan, mais toujours prêt à révéler les "violations des libertés civiles" chez ses opposants.
Un facteur important pour la Turquie reste l'opposition à deux diasporas influentes - grecque et arménienne, dont les représentants sont des électeurs pluriannuels de Biden dans l'État de Delaware, où les positions de ces minorités nationales sont particulièrement fortes. Par conséquent, l'appui de Bakou de la part de Erdogan pendant le récent conflit arméno-azerbaïdjanais aux yeux de l'establishment politique turc est une gifle très forte au propriétaire actuel de la Maison Blanche.
En outre, Ankara prend au sérieux les plans de la compagnie analytique RAND, étroitement liée aux « démocrates », qui a présenté en janvier un rapport détaillé sur le renversement du « régime » d'Erdogan. C'est déjà une menace directe pour l'indépendance et les structures étatiques de la Turquie. Ainsi que les tentatives de Biden de garantir un État kurde. Ce dernier pour les politiciens turcs fait automatiquement passer les États-Unis dans la catégorie des ennemis. Dans le même temps, Ankara voit explicitement tous les problèmes auxquels sont confrontés les États-Unis. La démocratie « numérique » pas parfaite, les scandales politiques sales, la corruption, l'histoire avec le fils de Biden, qui a été établi dans une «bonne prébende» à lentreprise ukrainienne, tout cela depuis longtemps et fermement a affaibli la crédibilité des États-Unis aux yeux des Turcs. Ainsi que le lobbisme du clan Clinton, qui a aidé les hommes d'affaires du Moyen-Orient et du Pakistan à fuir leurs responsabilité. Avec tout cela la corruption des « démocrates » est un coup dur au point de faiblesse pour la Turquie moderne, qui pendant longtemps et douloureusement déracinait les traditions totales de corruption inhérentes à l'Empire ottoman. Et, soit dit en passant, elle avait les États-Unis comme un exemple. Si on ajoute à cela l'incapacité de l'OTAN à répondre aux menaces pour la Turquie de la part du Parti des travailleurs kurdes qui, étant l`ennemi d'une des puissances de l'OTAN, devient en fait un allié de Washington, il est compréhensible qu'Erdogan et son entourage tout simplement ne peuvent pas percevoir les États-Unis comme leur allié. Pour cette raison les politologues turcs eux-mêmes parlent à visage découvert de la révolte de la Turquie au sein de l'OTAN.
L'approche d'une puissance aussi influente comme la Turquie en matière de politique étrangère ne peut être ignorée. Cependant, il semble que les politiciens européens et américains ne réfléchissent pas aux intérêts de leur allié ou bien à sa mentalité. Probablement, ce film est l'une des dernières tentatives pour expliquer aux partenaires à quoi consiste «la vérité turque»…
BrianRicci
La Turquie n'est pas qu'un état nationaliste et ambitieux. C'est aussi un état miné par la corruption, et complice su terrorisme. C'est également une dictature qui enferme les opposants, ferme les journaux, et compte imposer la Charia.
Accessoirement, prétendre que ce pays fait jeu égal avec les EU et la Russie est bien entendu faux. La disproportion entre les appareils militaires turcs et ceux des EU ou de la Russie est considérable. Jusqu'ici, Erdogan a profité du laxisme de Trump, mais il se pourrait que les choses évoluent avec Biden. Quant à Poutine, il n'a jamais cédé face à Erdogan. C'est lui qui a stoppé les turcs alors que ces derniers s'apprêtaient à massacrer le kurdes au nord de la Syrie. Idem s'agissant des arméniens.
La vérité est qu'Erdogan brasse beaucoup d'air dans l'espoir de faire oublier la crise économique qui secoue son pays. Il n'empêche qu'un conflit armé avec la Grèce demeure possible du fait de la lâcheté des allemands. L'Europe ne pèse pas bien lourd en termes de puissance de feu. Elle est aussi très désunie. Va-t-on une fois de plus supplier les américains de nous protéger? Ce service ne sera pas gratuit.
Poufpouf Quant à Poutine, il n'a jamais cédé face à Erdogan. C'est lui qui a stoppé les turcs alors que ces derniers s'apprêtaient à massacrer le kurdes au nord de la Syrie.
Il a quand-même entériné la prise de Contrôle par la Turquie d'une partie du territoire de son alliée la Syrie.
Fusion de 3 messages de Le point de vue turc. Comment Ankara perçoit la politique des États-Unis.
cheshire-cat
Ca aurait pu être pire. Et les kurdes ont fait allégeance à Poutine. Du coup, on est viré de la Syrie. Ceci dit, c'est vrai qu'on s'en passera. C'est un peu comme si on m'interdisait les choux de Bruxelles.
Ce qui est le plus surprenant, pas question, pour la Commission Européenne, de suspendre ces financements même s’il est manifeste que la Turquie n’intégrera pas l’Union. L’Europe est donc très riche, alors j'espère qu'un jour cette Europe va récolter ce qu'il a semé, les turcs sont impatients et la Turquie a toujours désiré l'Europe.
themis-301 Erdogan est dans une situation intérieure difficile. L’économie turque plonge, le pays est divisé, la question kurde brûle, la démocratie étouffe. Les Turcs sensés ne font plus confiance à ce dictateur qui se retrouve obligé de museler les médias et de jeter ses opposants en prison. Hé oui, les caisses sont vides et les prisons pleines ... et c'est pareil chez les azérie.
themis-301
Erdogan a fait bien pire à l'aune des lois internationales en sponsorisant Daech. Mais les américains et les allemands s'opposent aux sanctions. Le seul espoir pour les turcs est désormais celui d'un putsch militaire lequel, si, cette fois ci, il réussit, ne débouchera sans doute pas sur l'alternance démocratique.
La chose est désormais possible, du fait de l'effondrement économique du pays. Mais, même si la (vraie) démocratie revient, je crains la stupidité des électeurs, qui voteront à nouveau pour un religieux. C'est ce à quoi on a assisté en Tunisie
[supprimé]
Message #466
Modifié
Où s'arrêtera Erdogan ?
Jusqu'à Brest, comme les velléités de 45. mais en soft power ?
" Les Turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil." Victor Hugo
Et même Voltaire dira, dans une lettre adressée au Baron Tott : « je suis toujours fâché de les voir les maîtres du pays d’Orphée et d’Homère. Je n’aime point un peuple qui n’a été que destructeur et qui est l’ennemi des arts. »
Ou encore dans cette lettre adressée à Frédéric II de Prusse, en 1761: « Je me borne à souhaiter très passionnément que les barbares turcs soient chassés incessamment du pays de Xénophon, de Socrate, de Platon, de Sophocle et d’Euripide.
[supprimé] c'est un article de Pénélope Fillon à 200 000 euros?
Ne tirez pas sur l'ambulance. Le mari de la malheureuse a perdu son emploi de traitre professionnel.
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