christianne
Erreur Christiane. Il ne faut pas seulement lire les titres des articles des sites de dégénérés de l’extrême extrême droite pour se faire un avis. C’est précisément ce que le Turc est en train de faire, mais à son corps défendant et entraîné par sa politique belliqueuse : s’attaquer la fois à Trump et à Poutine.
Erdogan a conclu avec Poutine un accord qui laissait aux turcs le contrôle du secteur de la frontière syro-turque, en territoire contrôlé par les kurdes. Kurdes dont Erdogan veut la peau. En contrepartie, Erdogan dont le pays est pourtant membre de l’Otan, a acheté des Missiles S 300 et S 400 à Poutine. Pour bien marquer, face à Trump, l’allégeance de la Turquie envers la Russie. Contre Trump.
Mais la Syrie, alliée de Poutine qui y a créé deux bases aériennes importantes et un grand port militaire, concrétisant le rêve des Tsars dans leur obsession d’obtenir l’accès permanent à la Méditerranée et aux mers chaudes, veut elle aussi récupérer ce territoire syrien. Bachar s’entend mieux avec les Kurdes qu’avec son ennemi Erdogan. Quant aux américains dont Trump avait dit qu’ils quittaient le secteur, non seulement ils y sont toujours, mais ils y renforcent leur présence. Et eux veulent défendre leur allié kurde et rester en Irak ou à proximité.
Ce qui fait que la situation actuelle est celle d’Erdogan allié de circonstance de Poutine à la frontière syro-turque, qui affronte militairement en même temps en Syrie les troupes et les avions de Poutine, et les syriens alliés de Poutine. Mais qui y affronte en même temps les américains présents en Syrie avec les kurdes, contre Erdogan.
Sur le terrain, depuis plusieurs jours des convois américains sont attaqués par des forces turques dans les environs des Points d’Observation. Les soldats américains, qui ne sont pas retirés de la Syrie malgré les déclarations de Trump, au contraire, et en même temps que les soldats syriens d’Assad, avancent en territoire que des accords entre Poutine et le Turc devaient garder à l’écart des forces kurdes et devait laisser aux seuls soldats d’Erdogan. Là, les soldats d’Erdogan s’y battent à la fois contre les kurdes alliés des américains et des syriens, et contre les soldats syriens de l’armée régulière d’Assad, alliés aux russes, qui actuellement se battent contre les turcs.
Erdogan se trouve actuellement le cul entre deux tanks, à la fois allié et ennemi de Trump et de Poutine.