Le propos n'est pas tant la vulgarité des insultes* de Mila que la fatwa qui menace sa survie. Dans un pays civilisé, les insultes nominatives, ou les appels au meurtre visant une communauté, sont punis d'amende par la loi, pas de la peine de mort. Dans le cas de Mila, ses insultes visent ses aggresseurs, sans citer de noms, ce qui me parait légitime, surtout si l'on prend en compte le fait que ce sont ces derniers qui ont initié le conflit.
Le vrai scandale est que les personnes qui ont adressé des menaces de mort n'ont pas été recherchées, à l'exception de quelques boucs émissaires pris au hasard. Notez au passage l'inertie des Gafam, qui refusent de communiquer les adresses IP des contrevenants. Pourquoi se dispenser de les condamner à des amendes par jour de retard, en cas de procrastination?
Enfin, Mila a bien raison d'en rajouter, car Daech (Ou Al Qaida) n'oublient jamais, contrairement à la police française, qui avait allégé le dispositif de protection de Charb, estimant oubliée l'affaire des caritatures. Plus cette jeune fille en rajoutera, plus le dispositif de protection se renforcera. Ca n'est pas du masochisme, mais du réalisme.
Dernier point: Les menaces de mort doivent toutes être condamnées, y compris celles qui visent Zemmour ou Dieudonné, voire même l'Imam de Brest (Accusé d'excès de modération! Comprenne qui peut).
- Je dois quand même avouer que le propos initial m'a bien fait rire, vu qu'un peu de vulgarité réveille parfois l'auditeur.