paulau sa corporation, avec celle des professeurs

Il ne faut pas confondre la corporation et les syndicats qui la représentent. Ceux ci sont très actifs et effectivement influents mais ils sont loin, très loin, de faire le plein parmi les troupes au niveau de leur idéologie. Les plus représentatifs utilisent leur pouvoir d'influence dans les commissions paritaires pour faire et défaire une mutation par exemple ou une promotion. C'est la raison pour laquelle beaucoup de personnels préfèrent afficher ostensiblement leur engagement plutôt que leurs opinions. Rares sont ceux qui l'ouvrent. Ce n'est pas très glorieux, certes, mais souvent indispensable.

    Trois pelés et un tondu et peu d'écharpes pour soutenir le proviseur ce matin devant le lycée Ravel. Cela en dit long sur l'anxiété ambiante de notre société , et conforte ce que disait la soeur de M. Paty "mon frère est mort d'un abandon"

    12 jours plus tard

    En 1983, Isabelle Stal et Françoise Thom, dans un article intitulé « L’école des barbares » faisaient le constat suivant :
    « L’école a cessé de remplir sa fonction principale, qui est de structurer l’intelligence et l’expression des élèves. Elle est devenue paradoxalement un système de désinstruction. À l’école primaire on n’apprend plus à lire ni à écrire : les deux tiers des élèves ne le savent plus. Cela s’inscrit dans un relativisme généralisé des valeurs morales, des cultures, des religions et des manières de s’exprimer, aucune manière de vivre n’étant jugée supérieure à une autre. On a cassé tous les repères normatifs. On a supprimé l’histoire chronologique. Une démarche analogue a été effectuée pour saper l’enseignement de la langue et de la littérature. Globalement, on fait des élèves des barbares qui ne parlent et ne comprennent qu’un seul idiome, celui de la télévision. Une formation sacrifiée au nom d’un utilitarisme à courte vue qui empêche d’accéder aux idées générales. Il n’y a pas un élève sur cent qui soit capable de bâtir une phrase complexe. Une attitude qui va jusqu’à bannir toute discipline ; tout ce qui est contrainte est jugé comme un mal. L’exemple le plus illustre de cet état d’esprit est le ministre actuel, Jack Lang, le ministre du tag et du rap. [ NB : texte de 1983 ] C’est comme ça qu’on ramène les enfants à l’animalité. »

    L' éducation est morte à cause des syndicats politisés et gauchistes.

    7 jours plus tard

    Le sabotage de l' éducation nationale prive les enfants d’ouvriers de l’ascenseur social que permettait l’école de la République jusque dans les années 1970, avant le collège unique et l’arrivée du pédagogisme.

      paulau
      Et ça arrange bien nos élites qui se reproduisent entre eux.

        22 jours plus tard

        Éducation Nationale.
        Un résultat :
        .

          [supprimé]

          L' éducation livrée aux syndicats depuis 68 et la gauche en 1981.

            Le décret répartissant 10 milliards d’annulation de crédits est paru au Journal officiel du 22 février.

            l’Education nationale paie son du avec 692 millions annulés dans son budget.
            Il faut y ajouter l’annulation de 500 millions du plan d’accompagnement
            à la transition écologique qui devrait affecter le « plan vert »
            pour améliorer la qualité thermique des écoles.

            Sur les 692 millions, 479 servent à payer les emplois.
            Ainsi 138 millions sont prélevés sur le 1er degré public .
            Ce sont 2620 emplois d’enseignants qui ne sont pas financés.
            Dans le second degré public, 123 millions sont annulés soit 1740 postes d’enseignants.
            4600 équivalent emplois d’AED et AESH qui ne sont pas financés.
            Le privé est lui aussi touché avec 99 millions annulés .
            Enfin le « soutien » à l’éducation nationale doit rendre 61 millions.
            https://www.cafepedagogique.net/2024/02/22/pres-de-11-000-emplois-supprimes-a-leducation-nationale/

              Regain Trop de gabegie. Revenons aux classes à 50 élèves et ils redeviendront studieux, ou partiront en apprentissage.
              Ras le bol de cette danseuse qu'est devenue l'éducation nationale.

                Un village ou un quartier : un maître d'école. On rajoute des bancs s'il vient plus d'enfants, et on ne supprime le maître que s'il n'y a plus personne.

                8 jours plus tard

                Max12
                D'un côté les rapports officiels pointent que plus personne ne veut être prof pour ne pas être nommé dans les quartiers colonisés, de l'autre ils soutiennent la colonisation. Ah ! Les bigots !

                  Pour faire court : notre éducation nationale n'éduque plus et est de moins en moins nationale ?

                  9 jours plus tard

                  Le dédoublement des classes primaires en ZEP : effets non-significatifs (Le Monde).

                  Pendant ce temps on ferme des classes rurales et on force les gamins à moins dormir car leurs effectifs n'atteignent pas les seuils ordinaires.

                  3 mois plus tard

                  paulau
                  Et encore on a pas la FI au pouvoir, juste les socialistes.