On doit s' apitoyer sur le sort du proviseur
démissionnaire.
On ne doit cependant pas oublier que durant des décennies, sa corporation, avec celle des professeurs, a vilipendé les lanceurs d’alerte, les rares sonneurs de tocsin, les visionnaires qui annonçaient ce que nous subissons aujourd’hui. Traités d’extrémistes, de pétainistes (travail, famille, Patrie, non mais quelles horreurs !) de fascistes et d’autres gracieusetés. Souvenons-nous de la pantalonnade orchestrée par le corps enseignant faisant descendre les jeunes élèves dans la rue pour protester contre la présence de Jean Marie Le Pen, présence voulue par les électeurs, au second tour de l' élection présidentielle de 2002.