Une première génération issue de l'immigration a largement intégré les bataillons de prof de l'éducation nationale dans le publique ( c'est différent dans le privé), attirée par un emploi, certes mal payé, mais sécurisé et un volume horaire potentiellement faible si on s'investit peu en-dehors de la classe ( certains arrondissent leur fin de mois en s'investissant chez LFI).
Resultat: baisse du niveau intraseque des profs avec parfois une maîtrise de la langue française imparfaite, faible motivation, baisse du niveau d'exigence envers les élèves, disparition de la culture d'excellence meritocratique ( les mauvais élèves sont avant tout des victimes)
Plus globalement, au delà de cette première population que j'évoque, nous ne pouvons espérer attirer des personnes talentueuses dans leur domaine, de niveau Bac +5, pour 1 800€ brut mensuel en début de carrière alors que le salaire dans le privé se situe entre 2 500 et 3 000€.
Reste donc une majorité qui choisissent ce métier par défaut, c'est bien dommage car c'est un très beau métier, socle de notre pacte républicain.