Je crois qu'il faut regarder les manifestations du pouvoir sur une longue période pour comprendre ce qui s'est passé en France.
Auparavant le pouvoir était détenu par une élite qui n'avait pas besoin du peuple pour y accéder.
Puis un malin comme Mitterrand a regardé la constitution et son récent suffrage universel pour l'élection présidentielle et on dit à ce peuple : élisez-moi, je vais vous donner des richesses et des droits !
Du coup, il a fallu piquer les richesses aux "riches" afin de les "redistribuer" et parallèlement il a fallu désormais reproduire ce langage social vis à vis de la part gigantesque que représente l'électorat populaire en terme de voix.
Un bon paquet de voix de la part d'un électorat neuf dévoué devenant alors fort utile, c'est ainsi que la gauche a pu flatter plus que d'autres la partie immigrée de la population, sachant bien qu'elle frapperait toujours à la porte de l'Etat providence socialisant.
Cet état providence s'étant par ailleurs formé grâce à une autres astuce de Mitterrand : décentraliser le pouvoir afin de le faire exister aussi sur le plan local et enraciner ainsi le socialisme bien plus aisément que dans les seules sphères parisiennes.
La droite traditionnelle quant à elle n'a pu pour l'instant que suivre ce mouvement, elle a finit par se fondre dans la masse et ne se distingue plus du reste. Elle profite néanmoins des couteuses baronnies locales crées par Mitterrand pour entretenir une réserve de gens de pouvoir au cas où une occasion se présenterait.
Au fait je suis en train de réaliser que la suppression de la peine de mort a du elle aussi apporter à la gauche un bon paquet de voix. En effet comment voulez-vous qu'un gredin ne vote pas pour elle alors qu'elle lui offre la garantie de l'existence dans tous ses possibles méfaits ?