Aujourd'hui on administre à des enfants de 13 ans des traitements visant à définitivement empêcher la croissance de leurs caractères sexuels primaires et secondaires.
Ils seront à jamais incapables de procréer ni d'avoir une vie sexuelle normale, à jamais enfermés dans un corps tiers, ni homme ni femme. C'est irréversible même en cas d'arrêt du traitement.
Pourtant, sans ces traitements, la majorité des cas de dysphorie de genre (sensation d'avoir un corps du mauvais sexe) se résolvent spontanément par la prise de conscience de l'adolescent qu'il n'est pas transgenre mais simplement homosexuel et mal à l'aise avec sa puberté.
Intialement cette intervention thérapeutique absude, radicale et pourtant désormais standardisée (aux USA, je ne sais pas en France) prenait pour prétexte, en faisant fi des autres pistes thérapeutiques possibles, de prévenir le risque de suicide chez les cas de dysphorie de genre (un tiers des patients).
Sauf que les résultats préliminaires d'une grande étude officiielle sur le sujet montrent au contraire que faire de ces enfants des monstres accroît leur taux de suicide - ô surprise !
-
L'évidence devrait être que leur propension au suicide est, avec leur trouble sexuel, un autre symptôme d'un mal-être de nature psychologique. Mal-être qui se manifeste sous cette forme par l'action des modèles médiatiques.
A la place on choisit de voir leur dysphorie de genre comme une tare biologique à corriger, et leur propension au suicide comme la conséquence de l'intolérance supposée de la société envers cette tare.
Ce faisant le plus grave n'est hélas pas qu'on ignore les faits. C'est qu'on inflige des mutilations génitales à des enfants et qu'on les pousse au suicide. Au nom du progrès.
Comment en est-on arrivé à un tel niveau de barbarie ? Il y a tant de préjugés idéologiques en vigueur ici :
La volonté d'y voir un problème inné et inéluctable. C'est l'extension de la stratégie qu'avaient développés les homosexuels dans la société puritaine américaine : affirmer que leur homoexualité était innée et donc volonté de Dieu.
L'activisme de personnes transexuelles qui ont fait de leur changement de sexe le socle de leur identité et veulent absolument légitimer ce choix en faisant du changement de sexe la résolution naturelle de la dysphorie de genre. Or ces personnes sont très présentes ou influentes au sein des milieux médicaux spécialisés.
L'addiction des progressistes à la défense des victimes, qui les pousse à instituer des victimes et sacraliser leur souffrance. Ainsi les dysphoriques ne peuvent être de simples malades psychatriques : ils doivent être essentialisés en tant que Victimes et leur souffrance révérée, et c'est le reste de la réalité qui doit changer : leur corps et la société.
L'essentialisation des principes masculin et féminin, sans doute un vieux reste de l'époque new age qui s'inspirait des religions asiatiques, dans lesquelles masculin et féminin sont érigés au rang de principes cosmiques (yin/yang, shiva/shakti). Un transgenre devient ainsi une âme mascuine piégée dans un corps féminin, ou réciproquement.
La négation croissante de la psychatrie et de l'approche curative de la maladie mentale ces dernières décennies. Ce fut le fait d'un individualisme forcené fondé sur la rationnalité de l'individu, du rejet de toute norme, des tares qui minaient depuis longtemps la psychatrie, et de la psychatrisation de l'homosexualité jusque dans les années 80 (Foucault et bien d'autres adversaires de la psychatrie étaient eux-mêmes homos).
On me répondra que la comparaison avec l'excision est injustifiée, que ces médecins progressistes qui mutilent des enfants croient bien faire.
Mais c'est aussi le cas des mères afro-arabes qui sont les principales actrices de l'excision : en privant leurs filles de plaisir elles pensent leur éviter la tentation de l'adultère et la répudiation, et éloigner le démon qui pourrait les posséder. La barbarie est le plus souvent bien intentionnée.