sangtriste
Jiminy, malgré tes phantasmes, il n’y a aucun vice de forme dans cette histoire. Même si certains détails de procédure ont changé il y a quelques années, le ministre de la Justice de l’époque avait totalement le droit de s’informer de l’avancement d’une affaire. Et si les intermédiaires du ou des Parquets situés entre le ministre et le juge concerné se bagarraient entre elles, en l’occurrence c’étaient deux femmes chacune jalouse de ses compétences et qui maintenant règlent leurs comptes personnels à l’occasion de cette affaire, cale ne change rien à l’affaire.
C’est un règlement de compte entre deux hautes personnalités de la Justice, deux femmes qui en réalité se foutent éperdument de l’affaire Fillon. Elle n’est pour elles qu’un prétexte et une occasion.
Et les défenseurs de Fillon ont pensé au bon vieux système cher à Charles Pasqua. « Si tu es pris dans une affaire, tu dois créer une affaire dans l’affaire. Et tu noies le poisson dans l’esprit de ceux qui manquent de jugeotte. C’est à dire de la majorité de nos concitoyens. »
C’est ce que les défenseurs de Fillon tentent de faire maintenant. Mais les juges ne sont pas des imbéciles, et l’affaire Fillon est simple. Un voleur patenté, qui vole l’État pendant 20 ans en utilisant des faux en écriture publique. Tout le reste n’est que baratin et tentative pitoyable de permettre à un salopard, eut-il été premier ministre, de sortir dans la rue sans être insulté. À juste raison.
Pour les détails, se référer aux articles y relatifs de ces dernières semaines du Canard Enchaîné.