katou
Ce qui fait plaisir à voir, c'est ta délectation manifeste à me river mon clou sur les imprécisions et les erreurs touchant à l'épisode que j'ai mentionné. Une jouissance que je peux comprendre d'autant qu'elle est rare, beaucoup plus que tu ne l'affirmes. Je songe qu'en répétant trois fois la même chose (le registre de mes incompétences), tu contreviens un peu à ton principe de concision dans les échanges, mais c'est faites ce que je dis, paille et poutre et tutti quanti.
Ecoutons donc Jésus quand il ne parabolise pas, ce qui se prête moins aux écarts que les images de plongeon, quand il y va Mussolini euh non, je veux dire : quand il y va franco.
Le chapitre 10 de Matthieu, par exemple. Jésus donne ses instructions aux apôtres, je cite (ma trad : Segond):
N'allez pas vers les païens et n'entrez pas dans les villes des Samaritains, allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d'Israël
On reste entre gens de bonne compagnie, on ne va quand même pas causer avec des goys, pas déconner non plus.
Jack27 est bien bon de dire que les djihadistes tuent un peu des musulmans : en réalité, quand ils tuent 3 chrétiens, ils ont buté 30000 musulmans dans le même temps. Ils le font en Irak ou en Syrie, ça a moins de gueule qu'à New York ou sur la Promenade des Anglais, et donc on n'en parle pas ou peu, mais c'est infiniment plus mortifère en nombre.
Dans quelque ville ou village que vous entriez, informez-vous s'il s'y trouve quelque homme digne de vous recevoir, et demeurez chez lui jusqu'à ce que vous partiez.
Chez les gens dignes (donc, des Juifs), on peut squatter. C'est l'immigration choisie avec le seul délai que l'on part... quand on part. Les feuneu vont pas aimer. Je ne vais pas citer toute la suite (versets 16 à 23), mais je leur en conseille la lecture, ça les édifiera, par exemple quand il leur recommande d'être des serpents, etc. et j'en viens à 10:34
Ne croyez pas que je sois venu pour apporter la paix sur la Terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et la belle-mère, et l'homme aura pour ennemi les gens de sa maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi. Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera.
(Ne pas s'exciter pour l'épée, Jésus ne veut pas dire tuer, même si en l'opposant à la paix, ça fait djihad. Ce qui l'intéresse c'est que l'épée coupe, càd qu'elle sépare, comme il dit après. Il veut dire séparer l'homme et le père, la fille et la mère, etc., et songe plutôt à une coupure spirituelle, autrement dit, se séparer, dans l'esprit, avec ce qui est mal).
Contrairement à Mahomet, Jésus n'est pas branché cul, il n'y a pas de mention des 70 vierges, mais mis à part ce léger oubli, on ne voit pas quel djihadiste pourrait renier ces propos. Il s'agit bien de porter sa croix ou son croissant, de renier toute attache familiale ou nationale, et d'aller mourir en martyr en espérant que la Main généreuse vous tirera de la flotte, in fine.
L'islam n'a d'ailleurs pas inventé l'idée de martyr, c'est-à-dire de préférer sa foi à sa vie, et beaucoup de saints du christianisme l'ont été par leur sacrifice. Ce qui fait mouiller tous ces malades, quelle que soit leur religion, c'est qu'on meure pour elle. Ca authentifie leur démarche, à ces merdes. Ils ont bonne mine après en critiquant les religions barbares qui procèdent à des sacrifices humains, y a que ça qui les intéresse eux-mêmes.
Tout ce qu'on reprocher aux islamistes radicaux, c'est le socialisme. Le martyr chrétien, il est libéral, c'est une démarche personnelle et individuelle, qui ne touche que lui, il privatise sa mort. Le musul, non content de se sacrifier, il faut qu'il entraîne le plus de gens possibles dans son délire, il faut que son eu-thanasie (sa "belle mort") s'accompagne par la mauvaise mort des autres. Il ne lui suffit pas de mourir bien, il faut qu'il entraîne les autres à mourir salement.