Ou chartalisme. J'avais fait un excellent sujet mais il a disparu avec le crash du forum(sans doute un coup des métallistes). Cette théorie est mainstream aux USA, des candidats démocrates vont la défendre aux prochaines élections. En France c'est le néant, mais bon la France c'est mort de toute façon . Grosso modo si les gens veulent mettre des sous de côté il faut que le gouvernement soit en déficit. On parle d'épargne nette du secteur privé. Vous avez 100 en monnaie et un PIB à 100, si les gens veulent mettre 10 de coté l'état va créer 10 en monnaie en payant des allocations chômage par exemple et la masse monétaire va passer à 110, mais le pib restera à 100 à peu près. Si l'état ne veut pas faire de déficit le pib baissera à 90. Le cas typique c'est la Grèce qui a perdu un tiers de son pib suite à la crise 2008, à cause de l'austérité. Plus simple encore, si tu veux avoir de la croissance il faut un déficit. Si tu veux que ton pib passe à 110 il faut créer 10 en monnaie pour financer la croissance, à prix constants. Quelque réflexions : -on est dans un monde chartaliste. Les monnaies flottent (il n'y a plus d'étalon-or) et tous les pays ont des déficits (Singapour et GB ont 100 % de dette publique pour citer 2 pays qui ne sont pas keynésiens-gauchistes-communistes-avec plein de feignasses de fonctionnaires). -les stabilisateurs automatiques sont importants et peu cités aux USA je sais pas pourquoi. Le chômage monte de lui même en cas de récession, les rentrées fiscales baissent et donc ça donne des déficits. C'est assez libéral même comme concept, si le privé veut épargner, pourquoi l'en empêcher? Tant que t'as pas d'inflation faire de l'austérité n'a aucun intérêt. Et même en cas d'inflation tu peux laisser faire les stabilisateurs automatiques qui donneront peut-être des excédents(la Turquie récemment a eu des excédents budgétaires à cause de l'inflation). -Pour financer ta croissance les 2 autres possibilité c'est l'endettement privé(crise des subprimes) et être exportateur(comme l'Allemagne). -L'endettement public a augmenté dans nos pays du fait du ralentissement de la croissance(à cause de la mondialisation, du vieillissement, des crises financières ou d'autres facteurs). Pas l'inverse. -Les déficits publics augmentent la masse monétaire de base(les actifs nets financiers pour les initiés). L'endettement privé augmente la masse monétaire au sens large(les dépôts augmentent) mais ce ne sont pas des actifs nets, il faut rembourser. On parle de crédit. La vrai monnaie c'est le liquide, les réserves et les bons du trésor. Tout ça c'est fabriqué par les banques centrales, pas par les banques privés. Il y a 2 sortes de monnaie en quelque sorte. Et les banques privées adorent les bons du trésor, vous en faites pas pour le financement des déficits. -Il faut tenir compte du contexte. En France avec nos même pas 2% d'inflation depuis 20 ans on ferait mieux de faire un peu de relance chaque année plutôt qu'un peu d'austérité. Globalement il faut faire de la relance prudemment, au fil de l'eau. Et éviter des grosses relances style Mitterrand en 81. -les problèmes sur les taux de changes peuvent exister mais c'est complexe, les déficits ne sont pas seuls en cause(l'endettement privé et la spéculation peuvent amener des crises). La crise du sud est asiatique à la fin des années 90 n'était pas due aux déficits publics. La solution est le protectionnisme, notamment le contrôle des capitaux. La Chine par exemple pratique un contrôle des capitaux depuis des décennies. -les problèmes d'inflation sur les actifs (immobilier par exemple) peuvent exister mais c'est complexe, les déficits ne sont pas les seuls en cause(l'endettement privé et la spéculation peuvent amener des crises). En France l'immo a baissé à St étienne, pourtant à 3/4 d'heures de Lyon en ter. La Suisse a peu de dette publique, mais l'immobilier c'est pas donné. Le protectionnisme(notamment sur les marchandises) est une des solutions, avec les régulations et les politiques d'état. -Aux usa les chartalistes ne sont pas protectionnistes et je pense que c'est une erreur. Même si en libre échange tu peux avoir de la croissance et le plein-emploi, grâce aux déficits. Ils sont aussi pour les taux zéro, mais pour contrôler l'inflation c'est mieux de garder une politique monétaire normalement. Bizarrement certains comme krugman attaquent les chartalistes là-dessus, alors que ce n'est qu'un détail. Un bon économiste chartaliste c'est Michael Hudson ,je l'aime bien celui-là. Le blog de l'australien Bill Mitchell est une référence aussi. -pour avoir le plus de croissance avec le moins d'inflation possible les chartalistes proposent un employeur en dernier ressort à 1000 euros/mois. Dans les années 70, pour lutter contre le chômage qui venait d'apparaître les pays riches ont tenté des relances classiques, mais dans un contexte inflationniste ça n'a pas marché. Autant embaucher directement les chômeurs, leurs salaires étant financés par un déficit. -si t'as une dette de 100% de pib et des taux à 3% tu auras d'office un déficit à 3% du pib. Depuis des années en Europe on est sur des taux zéro, la France est même parfois sur des taux négatifs. L'épargne ne rapporte rien, mais les déficits financent moins les rentiers et plus l'activité, cela explique peut-être nos 1.5 % de croissance. En France on avait Jb Bersac et son blog frappermonnaie, toujours consultable. Je vous laisse méditer sur un extrait de son livre "devises l'irresistible émergence de la monnaie": "Bien que l’arrangement institutionnel semble équivalent à une émission pure et simple de devises par le Trésor public d’un point de vue strictement technique, l’impact psychologique est énorme. Une fois que le citoyen a perdu le fil de ce bonneteau, il finit par ne plus comprendre que seule la devise lui permet vraiment de se financer, notamment pour apurer ses dettes passées. Il finit par croire avec fermeté à la fiction de la dette publique et il se convainc à tort que tout le système monétaire est surendetté, et qu’il faudrait en quelque sorte « rembourser le pays ». Face à cette incompréhension, la construction du budget public ne s’en trouve pas assainie. Tout au contraire. Elle aboutit à un sous-financement chronique de l’économie, ce qui se traduit par un mélange variable de trois maux : une escalade toujours plus dangereuse de crédits, un chômage et une précarité envahissant toute la société lentement mais sûrement, enfin, des tentatives plus ou moins désespérées d’atrophier son économie pour qu’un autre pays prenne sur lui de la financer à sa place... tentative vaine si ce dernier a fait le même calcul à son égard, chose fréquente."

Cela a l'air mauvais comme propos de loin ... pas tout lu cela dit passé quelques (semble-t-il) bêtises.

mosler Non, la MNT n'est pas dominante (" mainstream ") aux USA, loin s'en faut. Elle est en revanche populaire à la gauche de la gauche. La NMT ne dit PAS que l'état devrait constamment emprunter pour faire tourner la machine. Certes elle rappelle, avec raison, que l'état droit emprunter pour créer de l'épargne privée. Sauf que cette épargne ne disparaît que si la dette diminue. Si la dette est stable, elle est toujours là. Or aujourd'hui il y a un excès d'épargne privée, qui échoue à créer de l'investissement, et fait donc monter les prix des actifs, notamment immo, ce qui creuse les inégalités. Il faudrait donc peut-être moins d'épargne, c'est à dire moins dette publique. La NMT ne dit PAS que vous puissiez imprimer autant de billets que vous voulez : vous restez limité par l'inflation. La NMT ne dit PAS que vous puissiez avoir une dette aussi élevée que vous le voulez : vous restez limité par le niveau des rembourrements, donc des intérêts, eux-mêmes fonction de l'inflation et de la perception du risque. La NMT affirme en revanche que le niveau de la dette en soi n'aurait aucune importance, tant que les intérêts sont suffisamment petits et qu'elle n'augmente pas trop vite. Cette affirmation est fortement débattue : les arguments de la NMT sont macroéconmiques, alors que c'est plutôt un problème psychologique. Vous raisonnez encore beauoup en fonction de lois valables pour un système fermé mais de moins en moins dans notre un système mondialisé. L'inquiétude des dirigeants est d'abord le risque en cas de remontée des taux. D'autant que l'équilibre actuel où les PVD nous vendent des produits et achètent des rentes (obligations, immo), tandis que nous investissons dans leur production et vivons à crédit, ne durera pas. La ruine c'est toujours lent et doux au début, et puis soudain c'est brutal. Ensuite l'effondrement des taux bousille l'économie : fragilité du système financier (marges des banques + excès de dette instable), inégalités, difficulté à emprunter (piège à liquidités : accumuler du cash offre un meilleur rendement que de le prêter). Enfin notre économie est très malade : pas d'investissements, croissance de la prod anémique, appauvissement des couches populaires.

-Les intérêts sur la dette publique sont fixés par la banque centrale, c'est ce que dit la MMT. En cas d' l'inflation en général les banques centrales ont tendance à relever les taux, mais c'est pas obligé. Warren Mosler propose les taux zéro indéfiniment, c'est pas le cas de Bersac. Les taux pourraient être fixés à 100%, les déficits seraient financés quand même sans problème. Enfin d'après la MMT. -France 2100 vous n'avez définitivement pas compris la MMT, qui est pourtant assez simple. Vous complexifiez trop, et quand je vous cite l'Australie, la Suède ou la Suisse qui ont peu de dette publique et des bulles immobilières vous répondez pas. Les bulles à crédit c'est pas nouveau. Les prix de l'immo ont baissé au Japon malgré les déficits depuis la crise à la fin des années 80. L'argent peut être thésaurisé sur des comptes courants, des livrets, du cash etc... Vous voulez moins de dette publique mais on n'y arrive pas à avoir moins de dette publique. La GB n'y arrive pas par exemple. L'austérité on en a fait, ça a pas marché il faut passer à autre chose. Et Trump vous croyez qu'il en a quelque chose à faire de la dette publique? Chez les financiers la MMT est connue maintenant, c'est moins le cas des économistes, qui ont dit n'importe quoi depuis des années et ne veulent pas le reconnaître. Le débat aux prochaines élections US ça va être un green new deal ou un mur à la frontière mexicaine avec encore une baisse d'impôt, pas le montant de la dette publique. C'est pour ça que je dis que c'est mainstream aux USA. -Moi le soucis que j'ai c'est l'histoire des taux de change. Mais dans une économie fermée le chartalisme pour moi ce serait évident, et c'est décisif. Puisqu'au niveau mondial l'économie est fermée, il faut donc que l'ensemble des pays adoptent le chartalisme, et qu'on trouve des idées pour que les taux de change ne posent pas de problèmes. S'il n'y avait pas eu la montée de la dette publique en France ou aux USA, il n'y aurait pas eu de croissance en Chine et en Allemagne. -Ces histoires de ratio dette publique/PIB, ça n'a aucun intérêt, mais vraiment aucun. Déjà parce que l'inflation a tendance a faire baisser ce ratio. L'Argentine ou la Turquie ont moins de dette publique que nous(en ratio). Et que l'austérité a tendance à augmenter ce ratio dette publique/PIB.

mosler Laisser courir l'inflation serait un suicide : une spirale inflationniste détruit très efficacement une économie. Donc l'état ne peut garder des taux nuls que si sa relance ne produit pas d'inflation. Soit une croissance sans montée des salaires (appauvrissement des salariés), soit une absence de croissance avec un pognon qui reste bloqué dans la sphère financière avec des T1 à trois milliards de dollars. Une fois que les T1 vaudront trois milliards, je me demande qui sera assez con pour s'endetter pour en acheter. Dans les équations macroéconomiques le niveau relatif de dettes d'un pays ne compte certes pas, mais sur le plan psychologique c'est autre chose. Bien sûr que les financiers sont favorables à la presse à billets puisque cela leur permet de faire durer plus longtemps leur pyramide de Ponzi. Car sans cela, comment offrir le rendement promis de 8% par les fonds de pension dans une économie mondiale qui ne réalise pas cette performance ? Le fond du problème est le libre-marché : on ne peut pas taxer ni réguler à cause de la compétition, personne ne produit chez nous à cause des bas-salaires chinois et de l'avantage géographique du bassin rhénan, et nos revenus sont investis à l'étranger. D'où un triple déficit de recettes. Notre système actuel est une consommation à crédit où le reste du monde nous fournit des biens en échange d'une rente future. Système alimenté par l'impression de billets qui partent à l'étranger et reviennent dans notre secteur immo. Voilà ce qu'il faut corriger. Or la MMT est exactement l'inverse : c'est perpétuer ce système en imprimant plus de billets. C'est encourager à acheter de la pierre en sachant que vous continuerez à faire monter son prix (Ponzi) et les inégalités, plutôt que d'investir dans des usines au rendement incertain. Vous dîtes que nous avons tout essayé, or c'est exactement l'inverse : nous n'avons rien changé. Il est temps de revenir sur le libre-marché. Proposer un green new deal ne relève PAS de la MMT. Personne ne s'oppose à des investissements rentables si c'est bien de cela dont il s'agit. Si en revanche il s'agit de construire des infrastructures dispendieuses et inutiles hors-crise, lesquelles devront être entretenues avec de la dette, alors c'est une très mauvaise idée. Mais ce sera simplement de l'incurie pas de la MMT. Je comprends très bien la MMT et je ne complexifie rien. C'est vous qui pensez, aidé en cela par certains guignols du web, qu'il s'agit d'une baguette magique et que nous n'aurions pas besoin de réparer l'économie réelle, parce qu'il suffirait d'imprimer des billets. Ce développement est un révélateur parmi tant d'autres de l'effondrement de la pensée occidentale.

@france2100 Libre-marché c'est quoi pour vous? Le libre-échange? Vous êtes favorables au protectionnisme? Ou Plariste vous a convaincu sur le communisme?Les chartalistes sont par ailleurs interventionnistes et pour les régulations. C'est pas des libéraux.

On en avait parlé sur l'ancien fopo : Mais on avait déterminé que sans aucun travail la monnaie n'est rien :

Plariste, vous mettez qui dans "on"? Sinon je lis du Friot là, un livre sur les retraites.

Théorie monétaire moderne C'est plus de la théorie, mais de la pratique ... depuis que les taux d'intérêts d'empreint sont nuls voir négatifs pour les états, la finance a décidé de pratiquer de l'érosion monétaire (il y a tellement eu d'accumulation d'argent que dans quelques poches qu'il faut maintenant lisser d'urgence les choses pour éviter le péril d'une 3 ième guerre mondiale, ou big crise mondiale - semble être une constante historique, Piketty)

Plariste-le-Revanite on avait déterminé que sans aucun travail la monnaie n'est rien C'est faux

Merci de répondre restaurationrepublique, mais je n'ai pas compris votre message. Vous pourriez préciser?

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Théorie monétaire moderne

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Bonjour,

Avec cette histoire de taux négatifs que l'on présente comme un coup de maître la réalité est tout autre. Pour l'Europe c'est la récession confirmée par le flop Allemand. Ensuite les difficultés se sont accumulées en Europe avec le Brexit, la crise bancaire Italienne et la défiance des pays de l'Est à un consensus sur l'immigration. Il est étonnant de constater une surenchère dans les taux négatifs. Trump s'y met parce que les Européens y sont. C'est une très mauvaise spirale descendante à l'image de l'ouragan Dorian appliquée à la finance. Il est même surprenant que le marché des actions résiste alors que l'on sonne sans cesse des perspectives de ralentissement. On dirait que les actionnaires se sont arrangés pour faire peser la récession sur les épargnants les moins agressifs. Ce type d'orientation financière aurait pour avantage de permettre en plus de prolonger l'endettement public.

Cordialement.

france2100

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Si ça peut vous rassurer la grande majorité des économistes sont conscients que c'est un problème et les banques privées pestent contre ces taux bas.

Le premier problème est que les banques centrales n'ont que ce pouvoir là, rapidement déployable.

C'est aujourd'hui aux politiciens de mettre en oeuvre des solutions, or aucun d'entre eux n'a un large plan d'investissements dans sa besace, et encore moins de mesures propres à réparer l'économie.
Le second problème est que la pyramide de Ponzi va s'effondrer quand on coupera le robinet : le seul moyen pour beaucoup de fonds de pension d'offrir un retour annuel de 5% avec des actifs aussi coûteux (et donc des rendements aussi faibles) c'est que tout le monde s'endette pour faire monter les prix des actifs encore plus et les revendre.

On en est au point où les entreprises renoncent à investir et s'endettent pour racheter leurs actions afin de faire monter les prix et offrir un retour suffisant.

france2100

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La distribution équitable des salaires, je vois ce que vous voulez dire, mais concernant le patrimoine je ne vois pas la différence avec de la redistribution.
Si vous imposez aux patrons une limite de leurs salaires, ils choisiront de partir à l'étranger en emmenant leurs entreprises.

Pour moi ça n'aurait donc de sens que si l'on pouvait avoir une économie principalement nationale, ce qui est impossible aujourd'hui sans devenir pauvre (voyez la Corée du nord).

Encore une fois il faudra l'IA pour ça (des centaines de millions de cerveaux à la demande), ce qui arrivera plus vite que vous ne le pensez.
La constitution ne garantit que l'égalité devant la loi, pas l'égalité des revenus.

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france2100 Si vous imposez " à n'importe qui "une limite , ils choisiront de partir à l'étranger en emmenant leurs ( biens ).

... Evidemment, c'est pour ça qu'en amont il faut remettre un système de frontière (de pare-feu sur les entrées sorties, comme beaucoup d'autres pays le font déjà - un pare-feu anti-dumpings/anti-aubaines-de-riches) ... pour protéger les entrées-sorties des biens comme des personnes.

Il faut une économie dirigée/régulée (par le démocratique/le peuple) ... sinon c'est le démocratique qui est dirigé par l'économique et financier, pardi. (Désolé pour la Lapalissade, mais c'est bon de les rappeler manifestement)

La constitution ne garantit que l'égalité devant la loi, pas l'égalité des revenus.

Si aussi par induction (un patrimoine c'est la somme des revenus accumulés dans le temps, et si il n'y a pas de limites, notre constitution autoriserait l'esclavagisme de droit devant la loi) ... La constitution garantit l'égalité de droit devant la loi pour chaque citoyen (les citoyens naissent libre et égaux en droit - dixit soit disant la Constitution)... et avoir un patrimoine important dans une société devenue consumériste donne de fait des droits supplémentaires devant la loi (ex:vivre gracement de ses rentes sans travailler sans avoir a se justifier devant pole-emploi, par exemple, et plein d'autres droits et passe-droits en plus évidement , c'est le principe et le but du népotisme ... il y a des siècles d'expérimentations pour ces dérives avec nos monarchies et on connait déjà empiriquement le résultat sociétal)
(Désolé pour cette seconde Lapalissade aussi)

france2100

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Je ne crois pas en une économie dirigée pour deux raisons.

Si l'on centralise alors ce sera toujours inefficace : les décisions seront prises par des fonctionnaires loin du terrain et que ça n'intéresse pas. Il faut une gouvernance assez proche du terrain.

Mais si l'on décentralise, alors on se retrouve avec des entreprises en compétition. Et donc avec la plupart des tares du capitalisme, y compris les inégalités (entre groupes plutôt qu'entre personnes).
Les politiciens ne sont pas plus au service du peuple que les patrons.

Or un mode de démocratie plus direct ne peut rien résoudre car le citoyen moyen (ou même le salarié moyen) ne s'intéresse pas aux détails des entreprises. En fait peu de gens s'intéressent à la gestion des entreprises. La démocratie ne fonctionne que pour les grandes questions dont veut se saisir le peuple.

Jacques Ellul avait dit de l'URSS qu'elle n'était qu'un capitalisme d'état. Pour lui le problème de l'exploitation des prolétaires résidait dans le productivisme lui-même, dans les impératifs de la technique. Je ne partage pas ses conclusions mais son analyse, oui.

Enfin votre argument sur la constitution est admissible mais nous emmène dans un vieux débat sur les libertés positives contre les négatives. Cela ne m'intéresse pas : pour ma part je veux brûler les drotis de l'homme, la constitution et tous ces grands principes sacrés libéraux, et simplement laisser le peuple décider de ce qui est juste.

[supprimé]

france2100 Je ne crois pas en une économie dirigée pour deux raisons.

... Alors vous ne croyez pas à la Démocratie/République ni à sa justice qui est "Au nom du peuple" (jolis aveux) ... ce qui est grave car c'est le régime politique le moins pire.

“Au lieu de faire que ce qui fut juste fut fort, on a fait que ce qui fut fort fut juste.” (Blaise Pascal)

Faisons en sorte plutôt que la République Démocratique soit la plus forte (en lieu et place de la finance)
"La Démocratie c'est la gouvernance du peuple, par le peuple, pour le peuple." et non le contraire.

PS: Vous voyez bien que vous êtes très Macron compatible là, non ?

france2100

[supprimé]

Je ne crois pas un instant en la démocratie électorale : les politciens et journalistes appartiennent à la classe dominante et sont nos ennemis.

On a juste troqué le clergé catholique contre le clergé progressiste (médias, universités), l'aristocratie féodale contre une aristocratie républicaine (actionnaires, politiciens, hauts-fonctionnaires).
Je crois au tirage au sort et à l'intiative législative populaire à valeur constitutionnelle.

Sauf que, comme je l'ai dit, les gens (électeurs, salariés, etc) ne s'intéressent pas à la gestion des entreprises.
Macron a mutilé quinze personnes plutôt que d'accepter le RIC. En quoi vouloir dégager les gens comme Macron et aller encore plus loin que le RIC ferait-il de moi quelqu'un de Macron-compatible ?

Vous êtes de mauvaise foi.

[supprimé]

france2100 Vous êtes de mauvaise foi.

Je ne fais qu'un constat pragmatique et logique .... si le constat pragmatique devient pour vous de mauvaise foi, il faut remettre en question d'urgence votre discernement. La justice démocratique c'est "Au nom de la finance" pour vous ?

france2100

[supprimé]
En quoi est-il logique de comparer le produit de cette république et quelqu'un qui veut l'abattre ?

Quant à votre question, elle peut être interprétée de deux façons différentes.

Si vous me demandiez si la république sert la finance, alors oui elle est, entre autres, la pute de la finance, mais aussi et surtout de l'église progressiste.

Si vous me demandiez si je veux une république au service de la finance, encore une fois c'est une basse rhétorique ad hominem de mauvaise foi puisque rien de mes propos ne soutient une telle accusation.

Dois-je comprendre de vos propos que pour votre part vous soutenez la démocratie libérale ? A savoir une "démocratie représentative" fondée sur des élections pipeau, et des juges grands prêtres au-dessus d'eux qui interprètent des textes sacrés à leur sauce ? Le tout pour contrôler et tenir à l'écart un peuple jugé dangereux, et le soumettre à la grande et petite bourgeoisies.

[supprimé]

france2100 En quoi est-il logique de comparer

... Il n'y a rien a comparer, ni a galvauder, c'est de la sémantique pure.

"La Démocratie c'est la gouvernance du peuple, par le peuple, pour le peuple." et non autre chose.

Inventez vous un dictionnaire avec vos propres définitions personnelles si vous souhaitez dénier les évidences collectives et vivre en ermite ostracisé.

france2100

[supprimé]
Parce que vous croyez que le peuple gouverne, vous ?! La démocratie libérale n'a rien à voir avec la démocratie, c'est une sinistre farce.

Prétendre le contraire c'est se réjouir de la domination des dominants. Se réjouir que les désirs du peuple ne soient jamais pris en compte.

[supprimé]

france2100 Parce que vous croyez

Je ne crois rien ... la sémantique des mots c'est la sémantique des mots (c'est pas moi qui fait les dico).

france2100

[supprimé]
Voici un pavé, je l'appelle lingot d'or, vous m'en filez dix briques ?

A quoi bon cette vaine et basse rhétorique ? Que croyez-vous y gagner ?

[supprimé]

france2100 A quoi bon cette vaine et basse rhétorique ? Que croyez-vous y gagner ?

.... C'est votre dada manifestement de tout classifier absolument en losers versus winner (ou insiders/outsiders si vous préférez) comme s'il fallait toujours gagner à la fin ... perso je m'en fiche royalement, en plus c'est très subjectif.

france2100

[supprimé]
Quand ai-je parlé de "winners" ou de "losers", ou dit n'importe quoi faisant allusion à de tels concepts ?! Faîtes donc soigner ce complexe.

[supprimé]

Bonjour,

J'ai du mal à comprendre la faisabilité de taux d'intérêts négatifs. Concernant par exemple les emprunts d'état. Normalement les fonds de pension de tous les pays achètent de la dette pour assurer les retraites de personnes qui ne bénéficient pas du système par répartition comme en France par exemple. Les arguments avancés en faveur de ces taux négatifs seraient que ces fonds se satisferaient d'acheter de la dette notée AAA. Cela relève à mon avis de la supercherie improvisée.

Dans le cadre de taux négatifs chaque année le capital à rembourser par l'emprunteur diminue. Donc personne n'a intérêt à se faire hara-kiri pour les beaux yeux d'une dette d'état notée AAA. Par contre le risque d'un arbitrage en faveur d'un retrait en capital au profit de l'immobilier ou de l'or semble plus probable et implique l'éclosion d'une nouvelle crise financière.

Il existe encore la possibilité pour ces fonds de prendre une part de risque en bourse seulement un transfert conséquent d'obligations d'état en actions n'est pas favorable tenant compte du facteur quantitatif couplé avec des perspectives de rendements des entreprises en baisse en Europe et même aux Etats-Unis.

Cordialement.

[supprimé]

[supprimé] J'ai du mal à comprendre la faisabilité de taux d'intérêts négatifs.

C'est tactique, c'est pour éviter que la poule aux oeufs d'or ne meure plus vite que prévu ;-) ... les premiers de cordée détendent un peu la corde qui est déjà trop tendue et risque la rupture.

france2100

[supprimé]
Facteurs qui rendent les obligations à taux négatif attractives :

L'estmation que l'espérance de gain des autres placements est encore pire (anticipation d'un effondrement)
Des incitations légales : par exemple les banques sont légalement contraintes de respecter les critères de Basel et donc de se constituer une réserve, or d'après ceux-ci une obligation d'état constitue une réserve deux fois plus grosse qu'un prêt immo de même valeur, et cinq fois plus grosse qu'un prêt à une entreprise.
Des engagements contractuels : par exemple les gestionnaires de fonds dont certains produits doivent contenir telle part d'actifs AAA ou avoir tel niveau de risque.

[supprimé]

france2100 Bonjour,

Sur votre deuxième point les critères de Basel s'appliquent bien aux banques mais sont plus pénalisants pour les compagnies d'assurance. Il est à remarquer toutefois que cette politique accommodante n'a plus d'effets depuis 2 ans, mais se poursuit de manière aveugle. Le fameux risque de récession n'est pour l'instant qu'un risque imaginaire non confirmé par les performances des actions que l'on observe à ce jour. De là à penser que cette performance des actions ne tient qu'aux faibles taux cela ne me parait pas justifié.

Cordialement.

mosler

Il y a des taux négatifs en Europe à cause de l'euro, le taux de la BCE sont à zéro et en zone euro les taux divergent, certains comme l'Italie ont des intérêts à payer sur leur dette, d'autres ont des taux négatifs comme la France. Au USA pas de taux négatifs, cela montre bien que les banques centrales ont une influence majeure sur les taux d'emprunts niveau dette publique.

[supprimé]

mosler cela montre bien que les banques centrales

Cela montre bien que le niveau des taux d'emprunts sont aussi en paramètres (curseurs) dans les algorithmes de simulation des IA ;-)

france2100

mosler
Si le taux des banques centrales avait encore autant d'importance que vous le dîtes, alors tous les pays de la zone euro auraient les mêmes taux et les banquiers centraux en se lamenteraient pas que leurs taux sont désormais inefficaces.

Le problème est double :

Il y a un tel excès de pognon privé en quête d'opportunités inexistantes d'investissements que n'importe quel placement un peu valable trouve déjà des taux extrêmement favorables, quel que soit le taux de la banque centrale.

A ce stade les épargnants ne cherchent même plus à gagner de l'argent mais à éviter d'en perdre. Rajouter encore plus de pognon dans ce bazar ne change donc plus grand chose à la donne.
Les banques centrales peuvent toujours imprimer des billets, les investisseurs ne sont pas myopes pour autant et ils ont de moins en moins envie d'investir en Italie, en Afrique ou, pire, en Argentine. Et bientôt en France.

En fait ils ont aussi de moins en moins envie de prêter. Garder son argent en cash devient tendance...

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