Yann MOIX traîne ses parents dans la boue.. Son dernier livre "Orléans" est une litanie d'horreurs sur les sévices que lui auraient fait subir son père avec la complicité d'une mère "collabo". Les enfants martyrs, c'est un marché porteur en littérature. Son père lui aurait même fait manger ses excréments. Mais le père, déjà calomnié par son fils dans des précédents ouvrages, nie les accusations de son fils, reconnaît quelques torts "Lorsque vous avez un enfant de six ans qui veut défenestrer du premier étage son petit frère et qu’on le rattrape in extremis, comment réagir ? Ou encore lorsqu’il a tenté au même âge de le noyer dans la cuvette des toilettes, ou que, devenu adolescent il courait après lui avec un couteau de cuisine dans la maison familiale (ce qu’il attribue aujourd’hui à sa mère !), qu’il cassait systématiquement tout ce qui appartenait à son frère, qu’il le rabaissait sans cesse, qu’il l’humiliait et le rouait de coups dès que nous avions le dos tourné… comprenez que j’ai probablement mal agi face à l’ampleur des violences qu’il faisait subir à son petit frère." Mais le témoignage le plus poignant est celui de ce frère, Alexandre, de quatre ans le cadet du "vrai bourreau". Dans une lettre magnifique que publie le Parisien , il raconte ce que Yann lui a fait subir. Et on ne doute pas un instant de la véracité de son témoignage poignant, qui sonne juste. L'enfant martyrisé, c'est lui et seulement lui. Le MONSTRE, c'est YANN Je n'ai pas de frère. par ALEXANDRE MOIX _Je suis le « mec qui habitait en même temps que Yann chez ses parents ». « Un médiocre ». « Une entité génétique similaire qui se balade quelque part sur Terre ». « Un raté ». Dernièrement, un « néo-nazi » ! Le sérail m'informe régulièrement des fulgurances moixiennes de mon frère à mon sujet… « Ton frère te voue une haine infinie », m'a récemment confié un de ses plus vieux amis. Je l'ai toujours su au fond, mais sa confirmation est une gifle. Cinglante. Ma naissance, 4 ans après la sienne, aura donc été son chaos. La fin de son monde. Je serais venu sur Terre uniquement pour achever son règne. J'aurais, paraît-il, enfanté son malheur. Ma naissance n'aura été qu'un putsch. Devenu adulte, j'ai longtemps déploré son absence mystérieuse et inexpliquée ; son silence, brutal, long, obscur. J'ai d'abord essayé de les comprendre, de les disséquer, d'en chercher les fondements. De guerre lasse. Je suis devenu un spectateur occasionnel, abasourdi de ses outrances, de ses mauvaises humeurs médiatiques, de ses prises de positions fielleuses, de sa harangue belliqueuse. Le soi-disant sniper est en fait un serial killer qui guette sa proie et la dépèce. Jusqu'à la prochaine. Quand, au lendemain de ses inégales interventions, on me posait la question de notre parenté, un malaise profond m'envahissait. Voilà qu'on m'associait à cet être distribuant de la haine sur les plateaux de télévision et partout où il posait le pied. Exister avec ce nom si encombrant forçait alors le respect. Ce nom - son précieux - qu'il protégeait avec hargne, était l'objet récurrent de ses menaces téléphoniques nocturnes : « Je vais t'envoyer des mecs chez toi qui te feront faire passer l'envie d'utiliser mon nom, pt'it con ! Il n'y a qu'un Moix sur Terre ! Et il n'y aura qu'un Moix dans la littérature ! Il n'y aura qu'un Moix dans le cinéma ! Moix, c'est MOI ! », éructait-il, avant de raccrocher, me laissant hagard pour le restant de la nuit. Moix, c'était lui. Moi, je n'étais que moi. Misérable et médiocre. Raté, il l'avait décrété. Tel serait mon avenir. Partout, j'avais désormais la sensation de voler mon nom, d'usurper son identité. Dans sa vie, mon frère n'a que deux obsessions : obtenir le Prix Goncourt et m'annihiler. Me nier, m'éliminer, me rayer de la carte. Par tous les moyens. Physiquement ou moralement. Il y a quelques années, je tombais par hasard sur une émission de radio. À la question : avez-vous des frères et sœurs, Yann répondait aussitôt : « Non. Enfin si… Enfin, c'est tout comme… Il y avait à la maison un collabo qui me caftait à la Kommandantur ! ». Si j'étais son collabo, il était mon tortionnaire. J'ai subi 20 ans durant des sévices et des humiliations d'une rare violence de sa part. Ceux-là mêmes qu'il décrit dans son roman, en les prêtant à nos parents. J'aurais rêvé d'un grand frère protecteur. Mais Yann était un grand frère destructeur. Chaque phrase qu'il m'adressait me sonnait comme des uppercuts. Il s'exerçait déjà sur moi à tester ses aphorismes de haine. Les mêmes qu'il assène dans ses arènes médiatiques. J'en retrouve parfois certains. En matière de sévices, Yann faisait preuve d'une imagination débordante. Je rêvais d'un frère au cœur d'artichaut, il était mon Orange mécanique. Tentative de défenestration du premier étage et de noyade dans la cuvette des toilettes quand j'avais 2 ans, passages à tabac récurrents dès que nos parents s'absentaient, destruction systématique de mes nouveaux jouets, jeux, maquettes, matériel de sport, souillage et appropriation de mes livres… Je ne compte plus les matins où, pris d'une colère terrible, aussi soudaine qu'incontrôlable, il envoyait valser, sans autre raison que ma seule présence, la table du petit-déjeuner à l'autre bout de la cuisine. Je me souviens comme si c'était hier de ce jour, où, m'attrapant violemment la main, il me la coinça de toutes ses forces entre les persiennes métalliques de notre chambre et les referma sur mes phalanges. La douleur fut si intense que j'en tombais dans les pommes. Le lendemain, j'avais perdu tous les ongles. J'avais 10 ans. Et cette fois, où, adolescents tous les deux, il me pourchassa, pour ne pas avoir voulu lui obéir (car il me fallait être à ses ordres) dans toute la maison avec un énorme couteau de cuisine en hurlant - prêt à me tuer - qu'il allait me « saigner comme un goret ». Cette fois aussi, où il m'enferma à clé et me laissa prisonnier dans le grenier exigu de l'immeuble de notre grand-mère durant une journée entière alors que je n'avais que 7 ans. Et puis toutes ces nuits d'effroi, où, à pas feutrés, il se glissait jusqu'à mon lit pour m'étrangler ou m'asséner des coups alors que je dormais déjà. Ses poings pleuvaient sur ma couette comme des giboulées. Mes parents ne se réveillaient pas, comme il l'écrit dans son livre, à cause de ses cauchemars incessants, mais en raison de mes cris de douleur ou de terreur. Quant aux humiliations morales et verbales, elles étaient mon lot quotidien. En public, en privé. La plupart du temps savamment calculées, orchestrées à dessein (l'improvisation n'étant pas son fort), elles faisaient mouche à chaque fois et me laissaient KO. Je le revois me glissant insidieusement, deux heures avant l'épreuve écrite du bac français : « Tu ne l'auras jamais ! Tu es mauvais. T'es nul. T'es un médiocre… ! ». Et, des années plus tard, alors qu'il avait déjà publié plusieurs romans et qu'il avait appris que de mon côté, sans l'aide de personne, je tentais également ma chance, il me réveillait encore la nuit, haineux, pour me hurler : « Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que JAMAIS, JAMAIS, tu ne sois publié ! JAMAIS ! ». La campagne de déstabilisation dura plusieurs mois. Ces menaces furent d'ailleurs suivies d'effet, puisqu'il empêcha purement et simplement la parution de mon premier roman « Second Rôle » chez un grand éditeur. L'éditeur, navré, m'en fit lui-même la confidence. J'apprends aujourd'hui, car tout finit par se savoir, que mon frère se serait vanté d'avoir également tout fait pour me nuire dans le milieu du cinéma… Malgré tout cela, je lui pardonnais quand même. Naïveté d'un cadet qui lève des yeux d'admiration sur son grand frère ou syndrome de Stockholm ? Il y a quelques mois encore, je me suis surpris à un élan de tendresse fraternelle. Je le voyais comme un Petit Prince malheureux sur sa planète, un Petit Prince abîmé par les corrections qu'il écopait de mon père, mais qui, pourtant, faisaient suite aux sévices, eux bien réels, qu'il m'infligeait. Tiraillé entre le supplice qu'il me faisait subir et ses pleurs lorsqu'il se faisait corriger, je me sentais coupable. Aujourd'hui, je ne peux plus le plaindre, le couvrir ni me taire. Il sacrifie la réalité sur l'autel de ses ambitions littéraires. C'en est trop. Face à l'ampleur des immondices qu'il déverse dans son roman et dans les interviews qu'il donne, j'avais préféré imaginer un instant que mon frère avait pu y croire lui-même, qu'il s'était laissé abuser par une psychothérapie déviante, de celles qui font s'approprier des faux souvenirs, de celles qui font dénoncer des crimes qui n'ont pas été commis. De celles qui prônent la libération de la parole, quelle qu'elle soit, même fantasmée. Or j'ai appris que Yann se vantait en privé d'avoir tout exagéré, à l'excès, à dessein. Combien aurais-je préféré que Yann relevât de la psychiatrie plutôt que d'une volonté calculée, affirmée, assumée, de nuire à toute une famille qu'il ne connaît plus, qu'il ne connaît pas. Se dressant comme le porte-flambeau de la cause des enfants malheureux, il pose, s'affiche, professe, mais n'écoute pas la souffrance des autres dont il se moque éperdument. Yann vit dans un autre monde : son nombril. Tout ce qui n'est pas lui, issu de lui, autour de lui, à propos de lui est jeté à la curée et condamné sans sursis par son tribunal, sa colère et sa hargne. Petit Prince déchu. Machiavel cynique et névrosé prêt à tout. On pardonne la folie. Mais pas le révisionnisme ni le mensonge outrancier. Pas plus que l'accaparation du monopole de la souffrance infantile quand il s'agit de l'utiliser à des fins purement marketing et commerciales pour vendre coûte que coûte. Sous prétexte de réaliser une Œuvre, faire passer ses parents pour des bourreaux en leur attribuant la paternité de sévices imaginaires ou de ceux dont il était lui-même l'auteur à l'encontre du frère - judicieusement oublié du roman - confine à la perversité la plus sourde. C'est une monstruosité littéraire. Il invente et s'en lave les mains. Les véritables victimes de maltraitance sont bernées. Elles lui ont donné leur confiance, lui ont livré leur plus douloureux secret, ont versé leurs larmes à ses pieds, l'ont nommé chef de file de la lutte contre la violence. Imposture. Trahison d'un bourreau travesti qui ose se faire le porte-voix des victimes. Car l'enfance dont il dit être le nouveau défenseur lui est totalement étrangère. La seule enfance qu'il connaisse, qu'il considère, qu'il chérisse, c'est la sienne. De mes quatre enfants, il n'en connaît aucun. Je leur apprends le sens de la fraternité, de la famille, loin de ses névroses, et je me félicite de vivre à bonne distance de ses abjections. Mes enfants, tous les enfants, méritent la vérité._ http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/mon-frere-ce-bourreau-la-lettre-d-alexandre-a-son-frere-yann-moix-24-08-2019-8138721.php

Quand cette ordure de MOIX s'en prenait violemment à une femme policier Maggy Biskupski qui s'est donné la mort quelques jours après.

@raphaëlle#4208367 Tu confonds 2 sujets. Le 1er avec un Moix qui s'invente une enfance martyre, et le second, avec une flic qui se serait suicidée parce qu'elle aurait été victime des propos malveillants d'un bourreau de la télé. C'est aussi une invention, non ? .

Quand je lis ce texte, pour peu que ce soit vrai, je n'ai pas de surprise. Tout m'a toujours semblé faux chez Moix.

James Chez Azer-Djeimse tout est faux! La négation en forme d'une religion personnelle. Mais bon, peu importe dans l'insignifiance du vide du personnage...

James Couché en porte à faux!

James Il y a un problème évident chez lui. if(window.hljsLoader && !document.currentScript.parentNode.hasAttribute('data-s9e-livepreview-onupdate')) { window.hljsLoader.highlightBlocks(document.currentScript.parentNode); } « Naître biologiquement, c’est à la portée du premier chiot venu, des grenouilles, des mulots, des huîtres. Naître spirituellement, naître à soi-même, se déspermatozoïder, c’est à la portée de ceux-là seuls qui préfèrent les orphelins aux fils de famille, les adoptés aux programmés, les fugueurs aux successeurs, les déviances aux descendances », disait-il en 2013. Nos organes reproducteurs devraient donc s’atrophier pour satisfaire celui qui est lui-même né sans prépuce afin qu’il se sente moins seul dans son étrangeté. Tout est dans le symbole castrateur au fond. Moix entend imposer finalement à des enfants qui ne sont pas les siens un modèle de société généré par son propre cerveau tourmenté et malade. Et dire que c’est ce condensé de névroses qui fera l’audience du prime time de la chaîne publique financée par la redevance des familles françaises… Le maltraité devient à son tour maltraitant. Moix ne précise cependant pas si ses répugnances aux liens du sang ne lui viennent qu’en présence de familles de culture chrétienne ou bien si la vue d’une tripotée de petits Ghanéens tournant autour de leur mère lui provoque un similaire dégoût. Car tout de même, il avait signé en 2013 une pétition afin de réclamer le métissage de Marianne, or pour qu’il y ait métissage il faut bien qu’il y ait enfantement, famille, filiation. Sans doute que seule la vision de la famille dite « chrétienne » indispose l’estomac fragile du bobo cinéaste. Certains auraient le devoir de ne pas enfanter, d’autres le pourraient mais à condition seulement que ce soit avec « l’Autre ». Selon lui, la filiation par le sang serait à l’origine du racisme auquel on pourrait remédier en échangeant les bébés à la maternité ! « C’est des liens du sang que sont venus le racisme, la monarchie absolue. La vraie révolution, la vraie égalité totale, ce serait de mélanger les bébés à la naissance comme dans La vie est un long fleuve tranquille. On devrait interdire aux parents d’élever leurs enfants biologiques. Cette manière de placer son ego dans sa chair me donne le vertige ». Allez donc expliquer à votre chatte qu’en léchant son petit elle place bien mal son ego, à votre vache limousine que son petit veau doit être confié à la vache charolaise du voisin, ou mieux encore, à son ânesse du Poitou, histoire de bien métisser tout ça. Et si votre chatte cherche partout son petit en pleurant, faites-lui comprendre à quel point son racisme est inacceptable et indigne et qu’elle devrait avoir honte. Et puis jetez-là dehors à coups de pied au postérieur aussi pour lui apprendre le bien-vivre ensemble, non mais ! https://ripostelaique.com/yann-moix-naime-pas-sa-famille-il-faut-donc-detruire-la-famille-des-autres.html

Quand on se trimbale une sale gueule pareille , l'intérieur doit être aussi moche que l'extérieur .

[supprimé] Une inspiration commentaire en te regardant dans un miroir.

obella Veuillez garder ce tutoiement islamo- gauchiste pour vos semblables , merci .

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Yann Moix enfin démasqué. «Mon frère, ce bourreau»

corsica

Moix reconnaît ses caricatures antisémites et s'en excuse, "il se dégoute " dit-il dans une interview.
Cette éclair de lucidité est respectable, il me dégoute aussi.

Par contre, pas un mot sur ses supposés déboires familiaux où ses parents vont attendre encore longtemps un mea culpa de sa part.

James

corsica
Finalement, tout le monde peut être d'accord avec YM, il dégoûte.

[supprimé]

corsica

Et maintenant, il prétend que son petit frère est victime aussi mais ........ de ses parents car manipulé par eux.

Une sacrée ordure.

JPS38

corsica Par contre, pas un mot sur ses supposés déboires familiaux où ses parents vont attendre encore longtemps un mea culpa de sa part.

Je pense que c'est ce qu'il aurait voulu entendre de ses parents....Un mea culpa.
Il peut faire une croix dessus...

[supprimé]

James

Si un pet avait un aspect physique , il ressemblerait à Moix .

katou

Au cours de ce mea culpa de près d’une heure, l’écrivain va également aborder le livre à l’origine de la polémique. Maintenant ses accusations au sujet de son père et sa mère, il justifiera l’absence de son frère Alexandre des pages d’"Orléans" par sa volonté de "lui éviter les coups". Avant de préciser : "J'ai décidé que je ne parlerai plus à mes parents, mais à mon frère, oui. Nous nous battions, mais je ne l'ai jamais battu. Il a été manipulé par des gens qui mériteraient d'être en prison. C'est une victime, lui aussi."

[supprimé]

Yann est vraiment une ordure quand il dit au sujet de son frère : "je ne l'ai jamais battu mais nous nous battions ensemble "
Yann était l'aîné de 4 ans. Par conséquent il ne se battait pas avec son frère mais il le battait, il le massacrait.

[supprimé]

@raphaëlle#4211440

Dites donc , les tribulations de la famille Moix ont l'air de vous tenir à cœur .

[supprimé]

Oui. J'adore quand les salauds, les pervers, les mythos sont démasqués.

Tu me diras qu'il y a du boulot !

[supprimé]

JPS38

Tu crois vraiment ce qu'il raconte ?
Je pense que le père a été débordé par la personnalité et la violence de son fils. Il a certainement été dur avec lui et même violent.
Mais Yann est d'une hypocrisie absolue quand il raconte que son frère a été manipulé par les parents et qu'il est lui aussi une victime.
Jusqu'à hier Alexandre était un collabo et seulement ça aux yeux de Yann.
La vraie victime pour moi c'est Alexandre maltraité pendant toute son enfance par un frère de quatre ans son aîné.
L' inversion de l'accusation est récurrente chez Yann.
J'ai trouvé le père et Alexandre sincères et dignes dans leur comportement et leurs propos.
Contrairement à ce que tu dis le père a fait son mea culpa et reconnaît ses erreurs.

James

Il faut s'en tenir à ce qui est rapporté, sachant que personne ne saura jamais ce qui s'est passé exactement pendant son enfance.
Les histoires de famille sont toujours compliquées.

Je parlerai surtout de mon ressenti. Je n'ai jamais été à l'aise en écoutant YM, c'est quelqu'un de torturé, de complexe, qui est intelligent certainement, mais violent dans ses propos, quasi haineux, quasi malsain.
Pas rassurant.

Quand j'ai lu ces histoires avec son frère, quand j'ai lu la lettre du frère, j'ai vraiment eu le ressenti que l'histoire était vraie. Et cerise sur le gâteau, quand j'ai vu ces dessins ...

Bref, je le prenais pour une pourriture avant, mon avis est confirmé.

[supprimé]

James

Quand j'ai lu ces histoires avec son frère, quand j'ai lu la lettre du frère, j'ai vraiment eu le ressenti que l'histoire était vraie.

C'est la grande force d'Alexandre. Ce qu'il dit "sonne juste".

JPS38

@raphaëlle#4211510

Une confrontation violente avec le père, pour un enfant c'est le monde de la douleur et de la peur...Et dire que les parents seraient débordés par l'agressivité de leur jeune fils, c'est une manière d'éluder leur responsabilité.
Eh oui, lorsque le père maltraite son gosse, ce dernier est une victime.
La cause ? l'arrivée d'un cadet qui a suscité la jalousie de l'aîné lorsque le dernier arrivé monopolise toute l'attention des parents. C'est courant.
La relation s'est mal passée entre les deux frères ? Et le plus grand martyrisait le petit ? Dans ce cas, ce dernier est aussi une victime.
Tellement simple et tellement compliqué à la fois.
Et subir ça, a toujours un impact sur son propre équilibre psychique en devenant supposément adulte.
Et voilà...Tout dépend de ce qu'on fait de ce boulet d'une éducation de merde.
Et comme Moix n'a pas grandi, il en est toujours à dire et à écrire sa haine à l'encontre d'un père qui n'aimait ce fils-là.
Paradoxalement, le récit qu'il fait de son passé familial est clinique et froid, et l'histoire est racontée presque comme une anecdote tellement sa mémoire reste intacte mais apparemment trop lointaine pour persuader quiconque d'un ressentiment aussi étal.
Le hic vient du fait qu'il veut prendre à témoin le monde entier. A la manière d'un intellectuel, d'un écrivain qui ne sait pas le faire autrement qu'en passant par la mondanité et la pipolisation. Un monde où rien n'est authentique.
Ce type est orgueilleux et baratineur aussi, m'as-tu-vu et cruel avec plus faible que lui, et n'est certainement pas ce qu'il affirme être devenu. Détaché d'une époque de souffrance d'où il est très difficile de sortir indemne ? Sûr que non. Et il en est devenu inutilement méchant.
Il n'est donc pas guéri, et il préfère se repaître de ses malheurs en invitant les télespectateurs et les lecteurs à assister à une " tragédie " qui n'a de saveur qu'en lui, pour faire preuve d'autant d'impudeur à travers un compte-rendu qui sonne faux dans l'intention.
Il est la victime consentante de son personnage. Celui qui aime les clashs plutôt que le respect. Ce n'est pas un type bien parce que son reflexe en est resté tout simplement à ne voir que le mal, et pour lui, il n'y a plus un moindre mérite chez l'autre qui vaille la peine d'être relevé. Le talentueux et le méritant, c'est lui. Uniquement lui. C'est égocentrique, vicieux, visqueux et vain...
Et pour couronner le tout, Lui s'appelle s'appelle Moix...

[supprimé]

JPS38

Et comme Moix n'a pas grandi, il en est toujours à dire et à écrire sa haine à l'encontre d'un père qui n'aimait ce fils-là.
Paradoxalement, le récit qu'il fait de son passé familial est clinique et froid, et l'histoire est racontée presque comme une anecdote tellement sa mémoire reste intacte mais apparemment trop lointaine pour persuader quiconque d'un ressentiment aussi étal.

Bravo pour ton analyse..
J'ai quoté un aspect qui m'a aussi frappé mais qui, curieusement, n'a pas été retenu par les merdias.
Il décrit les "sévices" avec une précision chirurgicale qui n'est pas propice à susciter l'empathie. Il en rajoute certainement et s'en est même vanté d'après Alexandre.

Tu remarqueras comme Moix peut adapter son discours aux circonstances. Son frère serait une victime dorénavant. Moix a compris qu'il ne peut plus s'en prendre à Alexandre dont la lettre très forte et sincère a emporté l'adhésion de tous. Donc ses attaques seront maintenant uniquement dirigées contre les parents.

Alexandre ne changera pas de version. Malgré les mauvais traitements qui lui étaient infligés par son frère, il a gardé longtemps une certaine admiration pour lui et même une forme de tendresse. Alexandre est un coeur d'artichaut alors que Moix est une sombre brute égoïste. Mais aujourd'hui, c'est terminé.

katou

Le problème de Yann Moix c'est d'avoir été montré tel qu'il est. Il pleure à la TV comme il pleurait après avoir reçu une correction pour avoir essayé de tuer son petit frère. Si son frère Alexandre se sentait coupable d'avoir provoqué les pleurs de son aîné, je ne sais pas si les personnes qui portent un jugement sur lui aujourd'hui après la lettre d'Alexandre, vont être dupées. Cet homme pleure sur lui-même, pas sur le fait qu'il ait été le bourreau de son petit frère, bourreau qu'il ne regrette pas d'avoir été puisqu'il nie avoir maltraité son frère.
Maintenant, il voudrait avoir le soutien d'Alexandre car il sait qu'Alexandre est le maillon faible en étant une personne apparemment sensible et essaye ainsi de le manipuler après l'avoir pourtant mis plus bas que terre en le traitant de balance, raté, etc.
La question que je me pose, Yann Moix peut-il arriver à faire dire à son frère que leurs parents étaient des bourreaux ? Cela m'étonnerait mais ce serait la seule façon pour Yann Moix de mettre l'opprobre sur son père uniquement donc non plus sur lui et retrouver son rôle d'enfant battu et non plus le rôle de bourreau (titre de la lettre).

courtial

Il n'y a pas tant de différence, l'enfant bourreau étant l'enfant battu, si j'ai bien compris l'histoire. Le père déclare qu'il était battu en punition des torts infligés au frère, mais il ne nie pas avoir battu, si j'entends bien.
Je ne serais pas étonné d'apprendre que le père ait lui-même été battu enfant : la plupart des maltraiteurs ont eux-mêmes subi des maltraitances et de victimes, sont devenus bourreaux, ce sont les mêmes, en fait.

katou

courtial l n'y a pas tant de différence, l'enfant bourreau étant l'enfant battu, si j'ai bien compris l'histoire. Le père déclare qu'il était battu en punition des torts infligés au frère, mais il ne nie pas avoir battu, si j'entends bien.

Les parents voyant l'attitude de leur fils aîné vis à vis de son petit frère auraient dû, dès le premier problème grave, voir un pédopsychiatre car de toute évidence corriger Yann Moix n'a fait qu'exacerber sa haine contre son petit frère. Mais bon, sans doute qu'à l'époque donner une correction physique était la pratique courante et rapide face à un l'acte d'un gamin qui veut tuer son petit frère.

JPS38

@raphaëlle#4211659

Moix joue faux entre ce qui inspire veritablement sa douleur que je crois vraie, et sa manière trop neutre d'en parler pour que l'on ne pûisse pas soupçonner toute l'ambiguité de son langage.
Une posture qui consiste, s'en en avoir l'air, à rendre cette douleur à ses géniteurs afin qu'eux-même souffrent à leur tour, au su et au vu de toute la France, d'avoir été de mauvais parents. Ils veut qu'ils aient honte, comme des coupables enfin pris en défaut.
Lui qui semble tout se pardonner refuse à ses parents d'être indulgents pour eux-même.
Finalement, il en est toujours à réclamer leur amour...

Concernant son frère, Moix réagit comme le fait son père à son endroit.
C'est une histoire de " salauds " qui n'assument pas franchement, ou à minima, leur comportement passé.

Et s'agissant du frère, malgré la violence subie, son regard montre qu'il doit être un brave type.
Ceci dit, je ne sais ni ne connais rien de lui, si ce n'est qu'il parle aujourd'hui pour donner une vision des faits avec
la fierté de défendre des parents qui l'ont aimé, et avec l'obligation de décrire un être aux antipodes de ce que peut representer un grand frère, c'est-à-dire protecteur. Ça, il l'a intégré, et Il se bat sans haine contre un irrespectueux en voulant réhabiliter ses parents. Il plaide plus qu'il ne requiert. Et je trouve que sa position fait la preuve de sa gratitude appuyée pour les uns, comme un juste retour, plus que d'une récrimination pour l'autre.
Je pense que lui, depuis le temps, doit dormir d'un sommeil tranquille.

Et je pense que ce n'est pas le genre à se renier. A la limite... éxcuser...

C'est un tendre. Donc plutôt bienveillant

courtial

katou

Tout à fait. Il y a une quarantaine d'années (Moix doit avoir dans les 50 ans ?) on n'allait pas chez le psy. C'était une honte, si on le faisait, c'était en se cachant. Les gens pensaient que les psy, c'est pour les dingues. (Je parle de la France, pas des States, hein).
Mais pour dire un mot de votre style, Katou, je n'avais pas observé ce sens de la litote (il est vrai qu'elle intervient peu dans vos interprétations brillantes de la théologie musulmane, votre marque de fabrique et principal prestige ici). La "correction physique", c'est joli.

Mais je crains que la réalité soit que la correction a été et continue d'être un mode principal de l'éducation, et ceci bien en deçà d'actes de violence direct sur des frères et soeurs.
Je ne dis pas que c'est la question, mais j'aimerai bien adjoindre cet appendice. Il y a aussi là-dedans la question de "corriger" les enfants (corriger au sens de cogner) et de la valeur qu'il faut donner à cette pratique.
Ceci pour élargir un peu le sujet.

James

@raphaëlle#4211663
Ce que je ressens, c'est que ce type est torturé, que c'est un malfaisant.
Il le sait, peut être même qu'il en use, que toute cette affaire l'arrange quelque part, il pourra écrire un livre sur sa "douleur", ses "regrets" ...

[supprimé]

Bonjour,

Pour mieux comprendre la situation on pourrait installer des micros et des caméras chez les Moix. En fait Yann Moix m'indiffère totalement. J'ai du le voir une ou deux fois à ONPC c'est insipide. Des interventions payées à l'heure du travail laborieux. Je préfère Pignon, allez Pignon allez Pignon allez ...

Cordialement.

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