bianchi51 Ils leur restent quoi comme industrie au RU au jour d'aujourd'hui? Un peu d’automobile, quoi d’autres?
Pas grand chose, il reste surtout des entreprises non anglaise qui ont implanté des usines là bas.
Quand Thatcher est arrivée, le RU socialiste était en pleine déliquescence. Qu'on ne me dise pas qu'il y avais eu des gouvernements de droite avant: c'était la même soit disant droite qu'en France: des couilles molles. Et une droite couille molle revient au même que le socialisme. Les fiances publiques en étaient réduites à faire appel au FMI.
Des millions d'emplois industriels étaient subventionnés, normal que dans les premières années l'emploi industriel ai diminué quand on a coupé les vivres aux canards boiteux.
Un peu trop, sans comprendre, non industriels qu'ils étaient, que l'industrie c'est plus qu'un savoir faire, c'est une tradition, et que quand elle part, que le savoir faire et l'environnement de fournisseurs et services est parti lui aussi, c'est quasi impossible de la faire revenir.
ça a été une des grands erreurs du RU: comme au début de la révolution industrielle ils ont bazardés leur agriculture pour foncer dans l'industrie, là ils ont bazardés leur industrie pour foncer dans les services et la finance.
Avec un succès mitigé, surtout au niveau des classes moyennes: il n'y a rien qui cré de la classe moyenne à l'échelle .. industrielle, comme l'industrie.
Les ricains on fait pareil.
Ce qu'il y a c'est que le RU et les USA sont beaucoup plus brutaux et efficaces que la France. C'est à dire que pour faire des conneries ils sont aussi étés plus efficaces. Mais ne nous leurrons pas: on était dans le même délire qu'eux.
Maintenant ils regrettent, tant les US que le RU.
Comme j'ai dit, quand l'industrie a foutu le camp c'est très difficile, et long, de la faire revenir. Mais ne vous faites pas d'illusions non plus, maintenant qu'ils ont changés de fusil d'épaule, ils vont revenir, et fort. Surtout les US.
A mon petit niveau, ma boite, on a finalisé avec les US après des années de prospection commerciales vaines. Et là c'est impressionnant: déjà l'année prochaine la moitié de notre chiffre d'affaire risque de se passer aux US avec un seul client.