Pour revenir au sujet, et l'élargir un petit peu : sur les droits des sans-papiers en France, des étrangers résidant de manière clandestine en France, faudrait-il dire, je vous propose une brochure du funeste GISTI: http://www.gisti.org/spip.php?article6247
Grâce à nos fabuleux droits de l'homme ou droits fondamentaux, vous pouvez revendiquer des droits dans une cité, alors même que vous ne devriez pas être présent sur son sol. Cela s'explique assez facilement : s'il y a des droits de l'homme ou droits naturels ou droits fondamentaux ; et que n'est véritablement constitution droite ou res publica, la cité qui les garantit (art 16 DDHC), alors dans la mesure où le sans-papiers est un homme, il doit pouvoir en disposer. Imaginez maintenant, si en plus, nous avons toujours plus à mesure que le temps passe, de droits fondamentaux.
https://www.legifrance.gouv.fr/contenu/menu/droit-national-en-vigueur/constitution/declaration-des-droits-de-l-homme-et-du-citoyen-de-1789
De toute façon, il y a toujours eu une grande contradiction en germe entre les fameux droits de l'homme, et les droits du citoyen : plus l'homme a de droits, moins il est utile d'être citoyen. Plus l'homme gagne des droits, plus la frontière entre l'un et l'autre tend, si ce n'est à disparaître, n'exagérons rien, à s'abaisser : comment une conception de la charité, idée chrétienne sortie de son lit, devenue complètement folle, petite référence à Chesterton, devient une menace pour la cité.