quoikicause
Je ne sais pas si vous êtes incapables tous les deux de comprendre des choses élémentaires, ou si vous faites semblant.
60 % des foyers parisiens ne possèdent pas de voitures. Ce qui signifie que plus de la moitié des parisiens sont ravis que la circulation automobile soit ralentie au maximum dans la capitale. Il revient moins cher aux parisiens intra-muros de louer un véhicule deux ou trois fois par an pour partir en vacances, et de se débrouiller avec les transports en commun et les taxis le reste du temps, que d’acheter le véhicule, sa place de parking, l’amortir et l’entretenir. Ils y trouvent la tranquillité et y font des économies en se débarrassant des problèmes de parking, d’assurance et d’entretien du véhicule.
Et il se trouve, (comme c’est curieux !), que ce sont les parisiens qui votent aux élections municipales à Paris. Les principaux utilisateurs du boulevard extérieur, et des principaux axes qui percent Paris, ce ne sont pas les parisiens. Ce sont d’autres conducteurs du reste de la région parisienne. Mais ils ne votent pas à Paris. Pourquoi la maire de Paris s’en préoccuperait-elle davantage que de ses propres électeurs ? Les préoccupations à ce niveau relèvent de l’Aménagement du Territoire, de la Région et de l’État. De Pécresse et de Macron. Pas de Hidalgo, qui ne peut que satisfaire ses électeurs en ralentissant la circulation automobile dans la capitale. Elle a donc pour priorité la circulation en vélo dans Paris. Comme le font maintenant toutes les capitales de la planète qui ont la chance de n’avoir pas de rues trop en pente.
Le reprocher à Hidalgo est aller contre toutes les préoccupations écologiques et contre la simple logique considérée sous l’angle de la Santé Publique. Quant aux problèmes de traversée de Paris pour les étrangers à la capitale intra-muros, comme dit plus haut, ils ne sont pas de son ressort.
Pour ce qui est des rats, toutes les grandes villes où les travaux sont nombreux se retrouvent dans la même situation. En dehors de la simple hygrométrie, qui en ce moment à une grande importance dans ce domaine, tous les travaux qui touchent au sous-sol dérangent les habitats des rats qui se réfugient où ils le peuvent. Seule la fin des travaux importants stabilisera la situation. Il serait facile à Hidalgo de faire déverser dans les égouts et les chantiers des quantités de produits raticides. Ce n’est pas cher. Et les rats disparaitraient. Mais ils ne seraient pas les seuls à disparaître. Directement ou indirectement beaucoup d’autres choses disparaitraient, des pigeons aux piafs, des chiens aux chats de gouttière. Et la santé des parisiens en serait forcément touchée, même avec toutes les précautions que l’on voudrait, les produits se retrouvant dans les égouts et dans la Seine. Et les hurlements des bonnes consciences s’entendraient jusque sur la planète Mars.
Quant aux distinctions entre la propreté et l’absence de propreté notions de gauche ou de droite,
Avertissement pour ces insultes grossières//Caesar