Bon comme Platon qi était le plus grande poète de son temps je suis peut-être secrètement le plus grand poète de ce forum quand la rythmique me vient. Tu peux te moquer j'ai lu berserk, j'ia une culture tragique assez dévloppé)
Il arrivait aussi à Platon, dans ses moments libres, de faire un peu de philo et de politique, chais pas si t'as entendu parler . ? Il a même écrit un bouquin là-dessus qui s'appelle La République. Un tout petit texte marginal, tu vois ?
Dans sa Cité idéale, qui est la première description systématique du communisme, nos chères compagnes n'auront pas l'occasion de se dorloter à la maison (d'abord y aura plus de "maison" au sens où on l'entend d'ordinaire) ou nous préparer des bons petits plats, parce qu'on les collera au turbin, ces feignasses.
Et comme il faut toujours se préparer à la guerre, même sans l'aimer, comme a dit un philosophe infiniment plus éminent que Platon (Béachèle) on les collera au service militaire avec les autres, non mais sans blague. Elles ne pourront pas se prévaloir de leur féminité pour tirer au flanc, nom de Zeus.! Les tire au cul, mâles ou femelles, moi je te les colle au gnouf, c'est clair ?
On leur apprendra la lutte à mains nues, puis le maniement des armes, selon le protocole de formation normal de l'hoplite, le guerrier grec du rang.
Ca devrait plaire à gth, confit dans ses émois adolescents de nibards à l'air : la lutte grecque se pratiquait nu, je le laisse fantasmer sur cette perspective. Si tu veux du fion, gth, lis Platon. Il ne dit pas qu'on conviera les hommes pour mater, mais il ne l'exclut pas non plus, à moinsse que j'aie oublié. Mais bon, en principe, ils seront pendant ce temps en train de faire leurs propres combats d'entraînement. Les branleurs, il faut les occuper à autre chose, voilà le secret.
A noter (je préviens l'objection) : il y a un interlocuteur de Socrate, qui s'appelle Gros Con (1) et qui fait valoir que les femmes sont trop fragiles, pas fortes, pas taillées pour la castagne, etc. Réponse de Platon : ah ben naturellement, si tu les coinces à la maison n'ayant rien d'autre à foutre que se pomponner et se ramollir les cuisses, tu as ce que tu veux. Mais moi, je te les colle au boulot, exactement comme les mecs, je leur fais défricher des terres sous le cagnard, je les fait dormir dehors sur le lieu de travail, je te les mets à l'extraction de l'étain dans les mines, je leur apprends la boxe et le full-contact, je leur fais supporter les campagnes militaires dans les conditions réelles, et je te promets que si elles veulent te mettre la main dans ta gueule, tu vas la sentir passer, spèce de gros con.
(1) je déconne, c'est Glaucon, le vrai nom. Son nom est ridicule quand même (ça veut dire jaune, en grec). Sauf erreur, c'était son frangin, d'ailleurs !